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Grève des centres de tri : Rassemblement réussi ! La direction doit ouvrir des négociations !
Publie le vendredi 19 janvier 2007 par Open-PublishingA l’appel de la fédération SUD-PTT, près de 450 postiers et postières des services de nuit des centres de tri se sont rassemblés vendredi 19 janvier devant le Siège de La Poste pour exiger des négociations sur le travail de nuit à La Poste. Des délégations venues de tout l’hexagone ont successivement pris la parole pout témoigner de la réalité de la grève sur leurs centres et de la détermination du personnel en luttte.
A l’appel de la fédération SUD-PTT, près de 450 postiers et postières des services de nuit des centres de tri se sont rassemblés vendredi 19 janvier devant le Siège de La Poste pour exiger des négociations sur le travail de nuit à La Poste.
Des délégations venues de tout l’hexagone ont successivement pris la parole pout témoigner de la réalité de la grève sur leurs centres et de la détermination du personnel en luttte.
En effet, depuis 3 mois maintenant, d’abord en Ile-de-France, puis en province, plus de 50 centres de tri sont en grève pour réclamer une revalorisation de l’heure de nuit à 3 euros (1.22 aujourd’hui) et la suppression des horaires les plus pénibles. Ce conflit commence à s’étendre également sur les plates-formes colis.
Pour ce rassemblement, des délégations des centres de tri suivants étaient présentes : Créteil, Issy-les-Moulineaux, Evry, Pontoise, Trappes, Orly, Mitry-Mory, Roissy CI, Roissy TA, Paris 14, Paris 15, PIC Gonesse, Paris Louvre, Bobigny, Nanterre, Sénart PFR, PIC de Lognes, Bordeaux, Nantes, Albi, Belfort, Brest, Valence, Annecy, Creil, Orléans, Avignon, Pau, Lille, Nancy, Rouen, Nice, Nimes, Marseille, Chalons-en-Champagne, Saint-Brieuc, Grenoble, Rennes, Montpellier, Metz, Toulouse, Clermont-Ferrand, Vannes, Limoges, La Rochelle, Tours, Lyon Ville, Lyon St Priest, Mulhouse, Créteil PFC, Cavaillon PFC, Lille Carvin PFC, Gennevillliers PFC...
Au cours du rassemblement, la Fédération SUD, la Fédération FO et un représentant de la CNT ont apporté leur soutien au mouvement. Le rassemblement est parti en manifestation et une délégation devait être reçue par la direction de La Poste.
La puissance et la durée de ce mouvement ont déjà contraint La Poste à évoluer :
– Elle annonce l’intégration de l’heure de nuit dans les prochaines négociations salariales dont l’ouverture serait avancée en mars.
– Elle est contrainte de reconnaître le malaise social, la pénibilité de certains horaires et la nécessité pour elle de s’y pencher.
Ces “avancées” restent notoirement insuffisantes. Il faut maintenant des engagements précis tant en termes de contenu que de calendrier. De véritables négociations doivent s’engager dans les plus brefs délais.
Dans le cas contraire, la direction de La Poste porterait l’entière responsabilité d’un renforcement du conflit.