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Salut,
Grève des chômeurs et précaires à Rennes, le 3 mai.
Ce lundi pour le premier jour de la grève des chômeurs, nous nous sommes retrouvés à la Place du Parlement à 10H. Le temps de discuter un peu et nous nous retrouvions à 50 pour occuper la CAF. Nous avons diffusé des tracts, discuter avec des « bénéficiaires », été rencontré des agents dans les étages. Très vite, la direction a décidé de fermer l’accueil et tenté de retourner les allocataires contre nous en nous en faisant porter le chapeau. Une fois le bâtiment évacué de ses usagers et de ses agents, la police a pu faire son travail de nettoyage tranquillement. L’accueil a ensuite repris sous escorte policière
Ensuite nous sommes allés manger au chaud à la Maison des Associations, histoire de passer un petit bonjour à la directrice qui n’avait pas tenue sa promesse de nous donner une salle le 5 décembre après la manifestation et donner libre accès à la BAC et aux flics pour nous tabasser (cf manif du 5 décembre à Rennes).
Nous avons ensuite décidé de nous diviser en groupe d’une quinzaine de personnes pour rendre visite à trois pôle emploi. L’accueil fut quasiment chaleureux : pas de problème pour afficher, distribuer des tracts, soutenir les personnes qui avaient des problèmes : les dossiers se réglaient immédiatement. La direction avait même le temps de discuter... Par contre, interdiction de discuter, avec les agents, qui pour certains étaient en grève il y a peu. C’est seulement à la fin de journée que quelques échanges ont pu avoir lieu, loin de leur hiérarchie....
Nous nous sommes retrouvés ensuite à la Place du Parlement pour tenir une assemblée générale à 18 heures.
Il a été décidé de poursuivre et d’intensifier la lutte avec un nouveau rendez-vous à 10 heures mardi matin et une assemblée générale à 18 heures. Ces deux rendez-vous sont à la Place du Parlement et valent pour tous les jours de la semaine sauf indications contraires.
L’A.G des chômeurs et précaires de Rennes exige la libération immédiate de tous nos camarades parisiens et l’absence totale de poursuites et nous enjoignons, au vu de ce qui s’est passé, toutes les villes à se mobiliser quotidiennement. Nous ne pouvons laisser l’État et ses institutions continuer de nous foutre en taule, de nous humilier, de nous contrôler...
Vive la grève
collectifdu3mai@gmail.com
Rdv 10H et 18H tous les jours. Place du Parlement. Rennes
Messages
1. Grève des chômeurs à Rennes le 3 mai, 4 mai 2010, 00:18
voilà qui fait plaisir à lire . bravo.
2. Grève des chômeurs à Rennes le 3 mai, 4 mai 2010, 00:50
Des nouvelles de Brest
Aujourd’hui, premier jour de la grève des chômeur-se-s, 150 camarades parisien-ne-s de la Coordination des Chômeurs et Précaires ont occupé le siège du Pôle Emploi. Elles et ils ont tou-te-s été arrêté-e-s et 90 d’entre eux/elles ont été mis-es en garde à vue. Nous, Collectif brestois en marche contre l’injustice sociale qui occupons actuellement le Pôle Emploi de Brest Jaurès, dénonçons cette répression contre des chômeur-se-s et précaires en lutte. Nous exigeons la libération immédiate de ces 90 personnes et l’arrêt des poursuites éventuelles contre eux/elles.
En solidarité, nous continuerons donc notre occupation jusqu’à leur libération.
APEIS Finistère, AC Quimper, CEMCIS Brest, AC Brest, CGT Chômeurs Rebelles Lorient
Dernière nouvelle : nous avons été expulsé-e-s vers 20 heures par la police. Les camarades de Paris ont été libéré-e-s.
RDV mardi 4 mai 10 heures, même lieu.
Source : http://marchedeschomeurs-brest.blogspot.com/2010/05/greve-des-chomeur-se-s-loccupation-du.html
3. Grève des chômeurs à Rennes le 3 mai, 4 mai 2010, 12:19
Lannion : occupation du pôle emploi par une quinzaine de personnes, en majorité enseignants et retraités (si l’on se réfère à la photo de ouest-france).
1. Grève des chômeurs à Rennes le 3 mai, 4 mai 2010, 13:53
C’est quopi ces insinuations ???
Pour être un peu plus... précis et sans ambiguïté : l’article du télégramme (avec photo voir lien).
Carland
Chômage. « Vous ne rentrez jamais dans la bonne case »
Faible mobilisation pour défendre les droits des chômeurs et précaires, hier midi, au Pôle emploi. « À force de culpabiliser les gens, ilssecachent », dénoncent lesorganisateurs dela manifestation.
Appelons-la Cynthia. La petite trentaine. On l’a vite repérée, hier midi, parmi la vingtaine de personnes qui ont répondu à l’appel du Collectif en marche contre les injustices sociales (Cemcis) et d’AC ! Trégor. On l’a vite repérée parce qu’elle fuyait l’objectif du photographe, justement. Par « peur de la répression », nous a-t-elle expliqué. Deux ans que Cynthia pointe au chômage. Avec cette amère conviction qu’au Pôle emploi, rien n’est fait pour la sortir de sa précarité. Ou plutôt si. « Tout est fait pour que ça n’avance pas », affirme la jeune femme. Elle en veut d’abord au 39.49. « Ce numéro de téléphone avec boîte vocale, porte d’entrée du pôle qui vous fait mariner une demi-heure au bout du fil sans que vous puissiez jamais obtenir la réponse... qu’un conseiller vous aurait donnée en trente secondes. » Les entrevues physiques ? Elle en a bien eu, trois ou quatre. Pas de proposition d’emploi digne de ce nom. « Juste des formations débiles destinées à vous donner de meilleures chances de retrouver un emploi. Formation à la rédaction d’un CV, formation à la création d’entreprise... Mais au bout du compte, vous ressortez surtout avec la honte : celle de ne jamais entrer dans la bonne case. C’est démoralisant et culpabilisant au possible », témoigne Cynthia, dégoûtée.
« Une machine qui broie salariés et usagers »
Réalité ou ressenti ? La « déshumanisation » des relations entre chômeurs et personnel du Pôle emploi était au coeur du rassemblement initié, hier, entre midi et 15 h, par le Collectif en marche contre les injustices sociales (Cemcis) et AC ! Trégor. Parti du Parvis des Droits-de-l’Homme, le cortège, somme toute clairsemé, s’est invité au Pôle emploi tout proche. « Nous voulons montrer que la machine Pôle emploi » broie tout le monde : ses usagers comme ses salariés », indiquaient en substance Michel Blin et Philippe Vital, porte-parole du Cemcis et d’AC ! Qui font remarquer qu’après la fusion forcée entre Assedic et ANPE, le Pôle emploi est en passe de battre France-Telecom en terme de suicides et de tentatives de suicides. Ceux de salariés du Pôle, qui souffrent de la désorganisation des métiers, de l’impossibilité d’assurer un travail correct d’accompagnement des demandeurs d’emploi (chaque conseiller a un portefeuille de près de 150dossiers à suivre). Et ceux de demandeurs d’emploi, las de subir des contrôles et radiations plus rigides qu’à l’époque duplein emploi. »
Pour l’arrêt des sites mixtes
Devant cette « spirale infernaledes deux côtés du guichet », salariés et chômeurs-précaires demandent l’arrêt de la mise en place des sites mixtes placement-indemnisation, de l’accueil commun et de l’entretien unique. « Nous voulons le retour à un véritable service public de l’emploi, avec un emploi convenable ou un revenu correct, avec ou sans emploi », disent-ils.
source : http://letelegramme.com/local/cotes-d-armor/lannion-paimpol/ville/chomage-vous-ne-rentrez-jamais-dans-la-bonne-case-04-05-2010-897735.php
2. Grève des chômeurs à Rennes le 3 mai, 5 mai 2010, 00:10
c’est pas une insinuation : sur la photo on voit un enseignant et un retraité.
On peut se demander de quoi il s’agit ? Une grève des chômeurs ou bien une manifestation de soutien aux chômeurs ?
C’est toujours le problème de ces trucs pas clair où on ne sait pas qui sont les acteurs.
Et puis, dur dur, ce groupe distribue un tract pendant la manif du premier Mai et fait son coup dans son coin juste pour se faire un peu de pub sur le dos des chômeurs.
Pourquoi n’ont ils pas poursuivi leur occupation ?
Ah oui, c’était juste que symbolique et il fallait qu’ils retournent au boulot.
3. Grève des chômeurs à Rennes le 3 mai, 5 mai 2010, 00:31
Une chose est sûre tes motivations a toi sont très claires : jeter la suspicion sur le mouvement des chômeurs par tes insinuations.
Pouah, je ne vais pas perdre mon temps à répondre à tes autres questions qui ne sont qu’insultes.
L’anonymat te va bien par contre !
Carland