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Grèves et manifestations interprofessionnelles le 29 janvier

Publie le lundi 15 décembre 2008 par Open-Publishing
16 commentaires

Huit organisations syndicales, dont les cinq grandes confédérations françaises, ont appelé lundi "les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités" à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle pour la défense de l’emploi, des salaires et de la protection sociale le 29 janvier prochain, avec "des grèves et des manifestations" dans tout le pays.

Dans un communiqué, les syndicats estiment que surmonter la crise économique actuelle "implique des mesures urgentes d’une autre nature que celles prises par l’Etat et les entreprises pour être au service de l’emploi et des rémunérations".

En conséquence, les syndicats (CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC, FSU, Solidaires, et UNSA) "appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier 2009".

Cette journée "donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations", précise le communiqué.

Les organisations syndicales appellent "à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs pour défendre l’emploi privé et public, lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales, exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d’achat", ou encore "défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale".

Les syndicats ont arrêté leur décision à l’issue d’une réunion unitaire de près de quatre heures lundi matin, au siège de FO à Paris.

Communiqué CGT-CFDT-FO-CGC-CFTC-Solidaires-UNSA-FSU
La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, en sont les premières victimes.Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité. Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d’une autre nature que celles prises par l’Etat et les entreprises, pour être au service de l’emploi et des rémunérations.

C’est pourquoi, les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier 2009 : elle donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations. Elles appellent à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs pour :

défendre l’emploi privé et public ;

– lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ;

– exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ;

– défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale ;

– des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité.

Les organisations syndicales rendront publique le 5 janvier 2009, une déclaration commune développant leurs propositions et revendications.

Messages

  • les années passent et se ressemblent .chaque fois le même discours grève d’une journée etc et patati et patata on en a mare même si nous ne sommes que quelques uns mettons nous en grève reconductible tous les jours dans tous les secteurs les raisons ne manquent pas mais surtout une raison essentielle le droit de vivre décemment ,ou le droit de vivre tout court .
    les plus frileux rejoindront le mouvement il ne faut plus écouter les confédérations qui appellent au calme après une journée ou deux de grève
    car si nous continuons dans ce sens d’ici deux ou trois ans il n’y aura plus de contestation dans ce pays ou si peu que les patrons rirons de voir quelques bouffons agités dans les rues

    de raz le bol

  • Pourquoi pas le 29 février ??

  • ON se moque ?

    Chérèque en bois a déjà dit et répété qu’il ne voulait pas de grève !

    Si on traduit, ce sera par exemple comme à Lille le 12 octobre : une tente place de la République, avec au plus fort de la journée.... 5 permanents distribuant des tracts aux rares passants.

    Une journée de plus pour la "Misère du Militantisme" ?

    la CFDT, totalement Jaune, nous enfume à loisir, et le "syndicalisme rassemblé" auquel adhère la bureaucratie de la CGT conduit à canaliser et à neutraliser toute la colère ouvrière

    Mais, pour comprendre, lire le blog de François Fillon

    La CFDT dialogue avec l’UMP

    • Huit organisations syndicales sont parvenues dans un immense effort, conscientes du moment historique que nous vivons, de se mettre d’accord sur... un accord !

      ça c’est fort.

      Un accord sur un appel commun.

      Encore plus fort !!

      Un appel à une journée de grève-manif-mobilisation... le 29 janvier 2009.

      On est le 15 décembre.
      Donc le rendez-vous est dans au moins 6 semaines.

      Pas mal.

      Quoique.

      Je me demande si ces 6 semaines sont suffisantes pour organiser cette journée.
      C’est vrai, il faut du temps pour faire des tracts, pour mobiliser les permanents (ben ouais c’est les fêtes bientôt) afin qu’ils mobilisent les militants et que ceux-ci mobilisent les adhérents.

      Et puis, il faut peut-être refaire des banderoles. Vérifier que les sonos de nos camionnettes fonctionnent bien. Et nos ballons, hein ? Il faut les entretenir nos beau ballons gonflables, voir s’il n’y a pas de fuite, mettre des rustines. C’est du boulot ça.

      Cest vrai, 6 semaines, c’est peut-être un peu court, hein ???

      On pourrait prendre une peu plus de temps. Parce que c’est important que tout soit bien à sa place, qu’il n’y ait pas d’imprévu, que ce qoit une réussite, une belle démonstration de notre savoir-faire.

      Je propose de déplacer cette journée au 31 mars.

      Deux mois de plus, c’est un minimum.

      Parce que en janvier, il y a les soldes. Et en février, c’est déjà les vacances des enfants. Et nous aussi, on aime bien faire du ski, ou aller voir la famille. Donc on peut rien faire. Et donc on risque de pas bien mobiliser. Et ça, c’est pas possible.

      Parce que l’important, c’est de bien mobiliser. De réussir cette mobilisation. Que ce soit un vrai succès. Qu’on fasse la une des journaux.

      Comme ça, si le gouvernement ne cède pas, eh bien on remet ça avant l’été.

      Si si, avant l’été !!! Fin juin par exemple. C’est bien fin juin. Il fait beau, c’est déjà l’été. Les gens aiment bien manifester quand il fait beau. C’est beau, c’est optimiste. Ils pensent aux vacances qui s’approchent. Ils sont en colère bien sûr, mais ils sont positifs ! Et ça c’est important dans le plan com’.

      Et après, promis, on ne lâche pas l’affaire : on se donne tous rendez-vous à la rentrée pour une mobilisation exceptionnelle à la hauteur des enjeux. Et espérant que l’unité de nos 8 organisations tienne la route. Et ça c’est pas gagné. Mais ça vaut le coup de se battre, car n’est-ce pas, l’unité est un combat.

      Bonnes fêtes.
      Bonnes vacances.

      Et n’oubliez pas not’ p’tite manif. Un bon geste quoi !

      Vive la lutte de classes.
      Gloire à nos huit syndicats, honneur de la classe ouvrière et de tous les travailleurs de notre pays.

      Ce n’est qu’un début.

      Promis.

  • 10.99 euros les soldes sont ouverts plus tôt que prévus ,faute de benefices
    m’enfin ,gaf

  • Si je comprends bien les commentaires "grincheux" le 29 janvier on reste chez soi. Pourtant cet appel même si il n’envisage pas la formation de soviets, correspond à une volonté de se mobiliser qui monte au-dela de ceux qui essaient, contre vents et marrées, d’interpeler et de mobiliser contre les coups qui sont portés aux salariés, contre le chomage, la précarité, l’individualisme, la crétinisation par les medias, atteintes aux libertés....
    On commence à ressentir le besoin de mouvements interprofessionnels, bientôt peut être des gréves de solidarité ?. Le recul de Darvos, montre que les mobilisations inquiétent dans la conjoncture actuelle. En ce qui me concerne je ferai tout pour que le 29 Janvier soit un succés.

    • Ben oui, moi aussi je serai dans la rue le 29 janvier.

      Mais bon. Entre les soviets partout et tout de suite et les mouvements très très tranquilles et très prévisibles de nos chères bureaucraties syndicales... il y a quand même de la marge, non ???

      Parce qu à ce compte là, dans 15 ans on y sera encore...

    • décembre : taxe habitation à payer, Noel, jour de l’an, vacances scolaires .......essayez de mobiliser maintenant et vous verrez puisque vous êtes plus malins, mais vous n’aurez personne !!!

      la critique est si facile !!!! rien n’empêche les raleurs habituels de mobiliser et de bosser pour un mouvement large et fort, mais ceux là ne doivent pas militer beaucoup dans leur boite pour réagir comme ça, il ne suffit pas de claquer des doigts.

      maintenant le 29 janvier ce sera a ceux qui seront dans la rue de décider de ce qu’ils feront de ce mouvement, soit ils rentrent chez eux le soir soit ils bossent sur le terrain pour reconduire et amplifier.

      PRENEZ VOS RESPONSABILITES !!!!!!!!!!!

    • coucou de raz le bol ,j’y serais aussi dans la rue le 29 janvier et en grève de surcroit ,recemment syndiqué à la CGT -OM (ouvrier et maitrise ) à l’ign nous sommes loin de ce que pense la direction de la CGT la bureaucratie comme vous dites , pour une CGT fidèle avec ses principes de la charte d’amiens entre autre
      fidélité avec ce qu’elle annonce : " agir pour une société démocratique libérée de l’exploitation capitaliste et des autres formes d’exploitation et de domination"

      alors là vous voyez nous en sommes loin !!mais alors trés loin
      2003 grève contre la réforme Flllon sur les retraites le 13 mai exactement une possiblité de reconduction dure de la grève avec de nombreux secteurs clés bloqués ,résultat gros FLOP grâce à nos bureaucraties
      CPE fort de plus d’un million de mobilisés grâce notamment aux étudiants et lycéens pas de grève générale
      alors que même si ce fut une petite victoire c’était l’occasion de poursuivre sur d’autre sujets qui ne manquent pas et doucement les capitalistes gagnent du terrain ,les syndicats ne font qu’accompagner ainsi que les partis de "gauche" PC et PS les réformes qui détruisent l ’héritage du CNR ,depuis 30 ans aucune conquête pour les travailleurs seulement une constante diminution de nos droits et de nos acquits .
      une retraite à 60 ans 37 ;5 annuité pour tous etc nos parents l’on connu alors nous ne réclamons que ce que nous avons perdu ,et nous allons en perdre encore beaucoup plus faîtes confiance à la droite de Sarko mais aussi à la gauche de Ségo UMPS le nouveau parti capitaliste .
      bien sur c’est bientôt Noël alors il y en a encore qui croient au bonhomme rouge de COCA_COLA .
      Quand au recul de DARCOS face au lycéens ce n’est que la peur d’un mouvement plus grand, à l’image de ce qui se passe en grèce ,et la grogne qui monte dans les pays européens Allemagne ;Italie tout ça dans un contexte de crise qui n’est pas prête d’être jugulée ,combien va t-il falloir de chômeurs de précaires pour qu’une véritable grève générale expropriatrice puisse voir le jour .Vous pensez bien que ce discourt ne plait pas aux centrales syndicales qui ont pignon sur rue tout simplement par peur de perdre le contrôle.c’est exactement le cas des partis politiques ce sont les fusibles du pouvoir capitaliste
      quand aux soviets ,je préfèrerais la Makhnovchtchina ou la commune

      pierrot (raz le bol)

  • Le dernier tract CGT dans ma boite appelant à une journée d’action finissait ainsi :
    journée d’actions pouvant aller jusqu’à la gréve .

    pouvant ...

    c’est dire que les dircetiosn syndicales locales ont bien intégré que la gréve ouh la la c’est dangereux ,faut pas jouer avec ça ..

    alors soyez certains que pour appeler à l’extension des luttes et leurs reconductions ,c’est pas sur la cgt qu’il faut compter
    sauf quelques équipes locales minoritaires.

    Bon on a connula trahison 2003 on va connaître celle de 2009

    j’appelle systématiquement à la reconduction dans les assemblées generales ,et systématiquement les équipes cgt s’y refusent.

    Constat

    Damien

    • Crise financière, économique, crise du démantèlement social, crise politique, crise humaine ………

      REFLEXION DE VENT DANS LES STEPPES

      Femmes, hommes, noirs, violets, blancs, athées, chrétien, juif, musulman, arabe, français, européen, russe, américain, chinois, asiatique, cadres, ouvriers, techniciens, fonctionnaires, commerçants etc.

      La grève a été un moyen utilisé pour des avancées sociales notables, mais restons toutefois lucides : les acquis ne sont, —en regard d’un déséquilibre Nord-Sud et d’un niveau de vie fluctuant en fonction de paramètres qui sont ceux-là même de l’instabilité du matérialisme,— que précaires, comme le furent ceux des civilisations antécédentes (Egyptiens, Grecs, etc). Inciter à la grève générale demande de bien peser les choses ; il serait sans doute plus juste d’entrevoir des conséquences, parfois graves, que cela engendre. Par exemple, pouvons nous accepter qu’une personne qui doit aller aux soins d’urgence ne puisse y parvenir parce que l’ambulance serait bloquée dans un gigantesque bouchon résultant d’une grève générale ? ! Arrêt de la production alimentaire et des assiettes vides donc plus de chômage (pour illustrer avec une image simple) ; etc. Cette réflexion n’est pas une critique mais une manière d’amener à voir comment déterminer l’axe de la désobéissance civile : frapper l’Etat ou une bonne partie des gens.

      Un simple rappel, l’histoire française, depuis les rois en passant par la révolution et mai 68, nous apprend malheureusement que l’histoire se répète constamment. Combien de fois le peuple s’est il révolté contre les abus des pouvoirs, leurs arrogances, leurs privilèges, la liberté … …. Et rien ne change !!! Que ceux qui parlent de liberté, de défense de liberté, de libéralisme, religieux ou politique, n’ont plus impitoyablement saisi, enchaîné, enregistré, fiché, minuté, réprimé, taxée la vie. Aucune révolution ou insurrection ne sont la solution. Les révolutions dans le monde n’ont rien changé pour preuve il y a toujours des opprimés et des oppresseurs, des spoliés et des spoliateurs. La disparition des hiérarchies des biens, de jouissances, de privilèges n’a pas eu lieu. Parce que les révolutions ont abouti à une vengeance sans fin, elles se sont appuyées sur l’envie des pauvres d’hier de devenir riches et s’organise à l’imitation de la vie des riches. Comme le disait Piotr Kroptkine qui, rentrant en Russie en juin 1917, après quarante ans d’exil, se voit offrir le ministère de l’instruction publique ; atterré, il refuse par ces mots : « La révolution, ce n’est que ça ? Remplacer un ministre par un ministre, une instruction d’état par une autre instruction d’état, imposée ! Au lieu de libérer l’imagination, les dons, le génie peut-être, de l’élève et du maître, leur joie de se lancer à la recherche de toutes les richesses possibles de la création comme de la connaissance. Vous enterrez déjà la révolution ». Notre libération de cette prison sans barreaux se trouve en nous, ne soyons pas des moutons parqués par des lois, des dogmes, des pouvoirs illusoires, des superstitions, l’état providence etc, parce que c’est nous qui leurs en donnons de l’importance, ils ne sont pas indispensables. Ne soyons pas des humains en paroles ou bonnes pensées, changeons les en actes (Comprenez par là que la notion de pouvoir est en nous tous et qu’il ne suffit pas d’éliminer des chefs pour que tout soit résolu, car si l’homme ne change pas de fond en comble on ne fait que perpétuer sous d’autres formes le système de pouvoir).

      La liberté est en nous, parce que nous devons croire en nous, dans une transformation humaine ou spirituelle personnelle et collective sociale. Ne perdons pas le sens de la vie en tant qu’être humains, nous avons la possibilité de construire l’espérance dans la main, la tête et le cœur qui sont notre seul devenir. Construisons un monde où il y a de la place pour tout le monde, toutes les mentalités, tous les visages, toutes les couleurs, toutes les ethnies, toutes les pensées, toutes les philosophies etc. Nous ferons surgir ainsi une nouvelle lumière ou espérance dans cette société de haine, de sang, de mensonge, de pensée unique …. Contre toutes ses armes, nos armes sont la vérité, la justice, l’amour qui nous guériront de cette société en crise.

      Par conséquent, il s’agit de redistribuer toutes les richesses, tant matérielles qu’humaines ou spirituelles nécessaires au bien-être de tous. Ainsi, nous pouvons suggérer ”sans rien imposer” d’aménager les jardins publics pour y trouver un espace maraîcher collectif (modalités d’usage à définir) ; une aire de détente et de jeux ; des arbres fruitiers, de prendre possession de la place publique (payées par nos impôts) de créer, prendre possessions de nos biens.

      Il y a donc deux voies possibles d’évolution de l’histoire :
      – pacifiste : par la transformation volontaire et consciente de tous les hommes (même les opulents et nantis, les oppresseurs de tous bords) vers une société juste et plus humaine ;
      – non violente : par la reprise de l’Héritage terrestre aux voleurs dans des actions qui leur sembleront violentes. Ce texte est une façon d’interpeller notre vigilance/bienveillance pour que les actions aillent dans le sens d’une désobéissance civile constructive. Résister, c’est créer l’Utopie ici et maintenant. C’est déjà créer une contre-société en nous avec les outils de l’amour et de la liberté pour une nouvelle civilisation. Pour plus d’informations sur notre façon de voir les choses, pour échanger (mentionnez ce texte "Insurgeance : à chacun d’agir ! " : écrivez à ventsteppes@free.fr et visitez le site http://ventsteppes.free.fr