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Gronigo et Ptiniko

Publie le mercredi 24 janvier 2007 par Open-Publishing

Politique friction....

GRONIGO et PTINIKO

La plus grande bourde politique de « Gronigo » l’actuel Trésident de la Trépublique n’est sans doute pas de celles qui le ridiculisèrent le plus : une aurait pu interpeller davantage, qu’il ait accepté (par deux fois plutôt qu’une) la nomination de « Ptiniko », ex-futur gendre traître à la face de son monde, à la tête du ministère de l’Inférieur !

Dés lors, son « Omniprésence » fut en situation de total contrôle sur les personnes, les groupes constitués, les liaisons, les mouvements, idéalement positionné pour monter des dossiers, commander des enquêtes, pour faire écouter, espionner, pour écarter, museler, verrouiller, placer ses propres pions sur l’échiquier branlant du prochain combat, les élections trésidentielles !

Tel ces généraux de pacotille d’antan planqués dans leur triste bravachitude à l’arrière d’un front dont ils impulsaient la boucherie, l’agité compulsionnel put, tout en tirant de machiaveleuses ficelles depuis son maroquin, se mettre à l’abri derrière les larges épaules caparaçonnées, les armes et les boucliers, de l’appareil d’état pour préparer sa revanche sur tous ceux qui jadis le vilipendèrent et se donner les meilleurs atouts pour atteindre la fonction suprême.
Adossé à ces providentielles forces côté vitrine, appuyé sur l’arrière cour à de bien plus troubles accointances, de cette improbable aubaine, « le Vizir qui veut devenir Vizir » est aujourd’hui sur le point de boucler sa boucle : régenter l’organisation d’un scrutin trésidentiel dont il est l’un des principaux prétendants !
Croisons les doigts pour que la décision finale ne tienne pas à une poignée de voix !
Car les stupéfiantes, complaisance ou niaiserie, c’est selon, de l’un, et la non moins très intrigante « habileté » de l’autre, non seulement atterrent et subjuguent un démocrate de bon ton, mais instillent un effroyable doute ! Ce trouble est renforcé lorsqu’on considére l’insondable espace laissé à « Ptiniko » pour lui permettre de penser tout haut la funeste obsession dont il nous rase du matin jusqu’au soir ! Cela devrait faire hurler tant il hurle lui-même au pouvoir son propre désir d’y venir !
Mais voilà, personne ne hurle !
Le feu roulant de cet incessant tintamarre, où depuis des mois se mêlent aux voix des sirènes de police celles d’autres naïades complices populesques et sonotoniques, ne semble pas même entendu comme l’insulte qu’elle est de facto à nos intelligences !
Personne ne hurle alors qu’on ne gave les oies que pour se repaître mieux de leurs entrailles !

UNE HISTOIRE DE FAMILLE

Car ne nous y trompons pas, puisqu’il s’agit bien de « famille », on sait à quelle « spiridualité » s’affilie notre « victime du syndrome envahissant du spermatozoïde » ! N’est-il pas le fils spiritueux du sénateur Paspa, sempiternel lavé de tout soupçon de la cinquième Trépublique, un extraterrestre par lequel toutes les magouilles politico-financières de ces dernières périodes sont passées sans jamais l’atteindre ! Pourtant, l’histoire n’a-t-elle pas montré souvent que derrière chaque tyran potentiel se tapit l’infecte noria de mafieux de tous calibres, Kalashnikovs dont les étals clandestines et les très mystérieuses nébuleuses Paspaléennes viendront très probablement faire les choux gras d’une campagne dont on nous met déjà en mesure d’apprécier l’ubuesque démesure !

LES COURS DE PTINIKO

A considérer la plausibilité de cette paternitude, nous pourrions, pour comprendre, passer de la « cour des miracles » à celle de la récré et tenter d’y apercevoir « celui qui, pour paraître aussi grand que lui, aurait vendu sa mère (patrie) à un crétin transatlantique »
Un mioche, un p’tit gosse malingre et complexé, mais goguenard, fier jusqu’au mépris, pas bête, loin, loin d’être bête. Pour exister auprès des autres, les plus forts, les plus beaux, il en serait venu à de troubles méandres, des rapprochements tactiques, à filer des bonbecs, des chewing-gums. Il aurait soudoyé un peu, manipulé, se serait rangé à l’avis du plus fort avant de l’inféoder ; il se serait vanté beaucoup, aurait paradé, mené l’intox’, fait jouer les uns contre les autres, se serait séparé, aurait ostensiblement livré sa souffrance comme on se sort les tripes, se serait réconcilié, aurait daigné pardonner comme on se dédouane des autres trahisons. Il aurait dit « qu’il a changé », à tout bout de champ, et surtout fait sa cour aux voyous tout en restant premier de la classe et bien vu de ses professeurs, ce qui n’est pas le plus facile !
Avec le temps, en passant par le concept « chef de bande », toujours un peu plus bandit que flic, il aurait alors envoyé les grands au bourre pif en aboyant ses ordres, bien planqué derrière de larges épaules caparaçonnées, il aurait nourrit une sale petite mégalomanie comme on nourrit sa névrose, avec déliquescence !

Ne nous y trompons pas, Ptiniko aime les voyous, il est fasciné par eux, enfin ceux qui sont sortis du lot des oies qu’il gave pour devenir ses oies blanches au blanc douteux. Ptiniko est un voyou, au fond de lui, et se réjouit du bon tour qu’il est en train de faire à la face du monde en jouant sur l’antagonisme de ces deux tableaux. Côté jardin, la loi, les forces de l’ordre ! Côté « cour » au deux sens du terme, des bandits, des « héros », dragués en sous main pour qu’ils le fassent valoir. Avant d’être aujourd’hui pour certains très, très fatigués, souvent réputés de grande vacuité d’esprit, ils sont de cette engeance, stars du « show baise » à la marge, mais une marge soyeuse et cocaïnée, de celle qui vous dore un blason ! Celui ci est passé d’une juvénile rébellion délinquante au statut de sexagénaire adoptif, du pur émoi pour mémé à choucroute, l’autre exhibe en public son joint bourré du cannabis que son mentor aura fait retirer des poches d’un de ces mômes du 9.3 à grand renforts de gens d’armes et de caméras pour faire croire à ceux qu’il terrorise qu’il sait faire régner l’ordre.
Un parterre où se rassemblent sous sa bannière des hommes d’affaires, les bons et les vereux, les déchus du socialisme, les forts et les fragiles, les petits vieux, tous ceux dont on a savamment entretenu la peur du fond des écrans plats, les chroniqueurs asservis, les p’tits niqueurs décervelés, tout ce qui est bon pour nourrir une cause vide, simplement remplie de cette seule, folle, ambition dont chacun d’entre eux espère tirer profit !

« PTINOKO, UNE DOUBLE PERSONNALITE, SKIZOPHRENE ! »

Tout cela participe de cette logique implacable et probablement ravageuse, si nous considérons la manière piteuse dont une partie de la population semble vouloir répondre favorablement à ces stimulis que sont violence, cynisme mensonge et faux semblants. Cela crie pourtant d’évidence que la trame est viciée, qu’une telle aspiration, programmée et financée par des marchands de chienlit, armes et catastrophes, qui simultanément en sont le porte voix par les médias qu’ils noyautent et mettent tout entier à son service, est foncièrement liberticide.

Combien, combien cet homme là qu’une partie du peuple veut aider à se jucher sur un trône qu’il ne voudra plus quitter, combien cet homme là a-t-il pu être humilié pour transpirer tant l’envie, la prétention, l’abominable arrivisme, le narcissisme qui fait qu’on le sent prêt à tout, absolument à tout, pour parvenir à ses fins personnelles, être élevé au plus haut rang ? Cependant, l’insatiabilité portée à son paroxysme a cela de vertigineux qu’il ne saura, lui, se satisfaire, une fois élu d’ être là.
Dans son anaclitisme, il viendra confondre lui et la nation, il en fera le prolongement de son être ou sa pensée, il pensera pour elle, pour vous.. et prétendra marquer l’histoire ! On sait comment, à chaque fois, cela se termine !

PA