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"Guimn Sovietskovo Soïouza" - Hymne de l’URSS jusqu’en 1991

Publie le vendredi 9 avril 2010 par Open-Publishing
33 commentaires

Messages

  • nostalgie...

    j’y ai cru

    lecteur de Spoutnik , de Lettres Soviétiques ,... , j’aimais la poésie des noms de lieux ; oui , ça me ""parlait"" ; j’étais horrifié par les changements de nom , tels Gorki ou Thorezgrad ; mais Iénisséïsk et Oust-Kaménogorsk me berçaient presque autant que Nijni Novgorod...

    je garde un souvenir ému des découvertes que j’ai faites en littérature soviétique autant qu’allemande en lisant Claude Prévost autrefois dans l’Huma...

    rien à voir avec cet hymne , sauf , en particulier , pour moi , dans ces bouffées de souvenirs !

    • ""rien à voir avec cet hymne , sauf , en particulier , pour moi , dans ces bouffées de souvenirs ! ""

      Cela fait sans doute vieux stal , mais idem pour moi la nostalgie !

    • oui , sans doute , ""vieux stal""...

      chez ceux qui utilisent ce qualificatif contre moi , je vois l’accusation d’avoir approuvé un régime sanglant ,

      alors que j’étais sur un nuage...

      ...jusqu’à lire Soljénitsyne , par exemple ;

      Babel et Zochtchenko , pour ne citer qu’eux , ne m’enlevaient pas encore le rêve né de la lecture de Makarenko

      vieux stal , oui , mais ceux qui , comme moi , y ont cru ignoraient l’existence du goulag comme ils avaient ignoré les grandes famines de la naissance de l’URSS

      suis-je coupable d’avoir rêvé ?

    • suis-je coupable d’avoir rêvé ?

      Non...

      Mais ont ne peux pas faire vivre le marxisme par la "nostalgie"...

      "nostalgie" de quoi, du rêve, du "fantasme" et de la "mensonge"...???

      Si on ne vive pas dans le "présente" et pour le futur, on ne peux pas "éliminé" le passe et reprendre le drapeaux rouge de la liberté...

      Les symboles sont "important" mais on ne peux pas être "aveuglé" par l’émotion... parle d’erreurs dans l’URSS c’est mentir... pas d’erreurs, mais des trahison... des manipulation pour d’autres but que cela proclamé... rient a voir avec le communisme... une fois "libéré" de cet "responsabilité" que nous ne incombe pas... on avance...

      Nous on a rient partage de cet époque, nous on combattu les dérive, dire que ont ignoré c’est mentir a notre tour... liberons-nous de cet carcan que nous appartiens pas... arrêtons de défendre, même a posteriori, un "régime totalitaire" que a rient a voir avec le communisme...

      Et si on prend cet chemin, pas de problème des prendre le drapeaux rouge de la révolution...

      RF

    • Qu’est ce que t’es "casse délire" :) rrrhhhhaaaa

      comme je disais à un ami il y a qq minutes :

      nostalgie -
      évidemment d’une époque où, à tort, à raison, ça dépend des sujets, les travailleurs du monde entier regardaient l’étoile rouge de l’est et se pensaient défendus et représentés POUR UNE FOIS (la première de toutes nos vies sans doute) par une VERITABLE puissance.

      L’URSS a incarné la fierté, l’honneur, le respect dont les travailleurs n’avaient jms bénéficié ou alors par à coup -et encore. Je pense qu’on "appartenait à l’URSS" au delà des frontières, on était un enfant de l’URSS (et ce d’autant plus facilement qu’on ’y était jamais allé)
      Je peux tout à fait comprendre cela - le sentiment de fierté d’avoir eu l’impression d’être "défendu" par un gros balèze , comme quand tu es petit et malingre dans la cour d’école et que tu es pote avec la meilleure savate du quartier et que personne ne vient plus t’emmerder :)

      A cette époque là, oui la peur avait changé de camp, ENFIN ! "à genoux devant la casquette", du moins le croyaient (parfois très légitimement) des millions de travailleurs dans le monde.

      Quand tu as eu la gueule par terre pendant des décennies, et que se lève l’immense drapeau rouge, à l’époque, comment ne pas pleurer en écoutant cet hymne ? Et comment ne pas pleurer encore davantage aujourdh’ui ?

      Je ne peux pas jeter la pierre à cet espoir à cette nostalgie même si tu as raison en partie, on ne fera pas le communisme avec de la nostalgie mais CEPENDANT il faut AUSSI FAIRE AVEC la nostalgie (et d’autres choses) et toujours analyser ce que nos sentiments HUMAINS disent des communistes que nous voudrions devenir.

      LL

    • A cette époque là, oui la peur avait changé de camp, ENFIN ! "à genoux devant la casquette", du moins le croyaient (parfois très légitimement) des millions de travailleurs dans le monde.

      100% d’accord, et sans parler de tout (CNR...) ce qui a été obtenu grace à la trouille que ça foutait à la bourgeoisie ! Reste qu’il faut mainenant trouver un autre "point d’appui" pour soulever le monde !

    • si c’est à MOI que tu réponds , Roberto ,

      laisse moi te dire que tu es complètement hors-sujet : à côté de MA plaque...

      bon , chacun son truc

      moi , je parlais rêve , poésie des noms , lectures

      toi , tu t’exprimes comme si , en naissant , tu savais déjà tout du goulag ;
      moi pas :c’est sans doute notre différence essentielle

    • 100% d’accord, et sans parler de tout (CNR...)

      hahahahaha mort de rire maintenait le "pro-Vergès" viens a la rescousse de l’URSS façon Staline... dans un autre commentaire écrit par le "même"...

      "Après l’échec du "socialisme dans un seul pays (URSS)", vive le "socialisme dans un seul département" ; où cet anti-Vergés va-t-il nous amener ?"

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article100720

    • pour en rester sur la lecture et la poésie , en dehors de toute autre appréciation ....

      1925 Vladimir Mayakovski dirigea la revue LEF.

      Un poème

      « Vers sur le passeport Sovietique »

      Je dévorerais la bureaucratie comme un loup,

      je n’ai pas le respect des mandats,

      et j’envoie à tous les diables paître

      tous les « papiers ».

      Mais celui-là...

      Longeant le front des compartiments et cabines,

      un fonctionnaire bien poli s’avance.

      Chacun tend son passeport, et moi je donne

      mon petit carnet écarlate.

      Pour certains passeports on a le sourire,

      d’autres on cracherait dessus.

      Au respect ont droit, par exemple,

      les passeports avec lion anglais à deux places.

      Mangeant des yeux le brave monsieur,

      faisant saluts et courbettes,

      on prend comme on prend un pourboire,

      le passeport d’un Américain.

      Pour le Polonais on a le regard

      de la chèvre devant l’affiche.

      Pour le Polonais le front est plissé

      dans une policière éléphanterie

      d’où cela sort-il et quelles sont ces

      innovations en géographie ?

      Mais c’est sans tourner le chou de la téte,

      c’est sans éprouver d’émotions fortes

      qu’on reçoit les papiers danois

      et les suédois de diverses sortes.

      Soudain, comme léchée par le feu,

      la bouche du monsieur se tord.

      Monsieur le fonctionnaire

      a touché la pourpre de mon passeport

      Il le touche comme une bombe,

      il le touche comme un hérisson,

      comme un rasoir à deux tranchants,

      il le touche comme un serpent à sonnettes,

      à vingt dards, à deux mètres de longueur et plus.

      Complice a cligné le regard du porteur,

      qui est prét à porter vos bagages pour rien.

      Le gendarme contemple le flic,

      le flic le gendarme.

      Avec quelle volupté la caste policière

      m’aurait fouetté, crucifié,

      parce que j’ai dans mes mains,

      porteur de faucille,

      porteur de marteau,

      le passeport soviétique.

      Je dévorerais la bureaucratie comme un loup,

      je n’ai pas le respect des mandats,

      et j’envoie à tous les diables paître

      tous les « papiers », mais celui-là...

      Je tirerai de mes poches profondes

      l’attestation d’un vaste viatique.

      Lisez bien, enviez

      je suis

      un citoyen

      de l’Union Soviétique.

      (1929)

      Gidéhem

    • Je suis né en 1946 , j’avais dix ans en 56 , je n’ai donc rien su de Budapest , de toute façon , en Tunisie , ce qui comptait c’etait l’expedition de Suez , ensuite il y a eu Gagarine , la conquete de l’espace et je voyais la patrie des travailleurs en premiere position .

      Et il y avait toute la décolonisation , et l’URSS me paraissait etre toujours du bon coté , militant du PCF depuis 1964 , je n’ai rien su avant plusieurs années , des crimes du regime . En fait mes yeux se sont ouvert en 1968 avec l’intervention en tchecoslovaquie , et encore , c’est beaucoup dire , je condamnais l’intervention , mais pas L’URSS !

      Ce qui s’est passé dans ma tete et sans doute dans beaucoup d’autres , c’est que si on condamnait l’URSS , on se retrouvait dans le camp americain et cela ce n’etait pas envisageable , j’ai donc été prosovietique parceque ferocement anti imperialiste .

      "" les travailleurs du monde entier regardaient l’étoile rouge de l’est et se pensaient défendus et représentés POUR UNE FOIS (la première de toutes nos vies sans doute) par une VERITABLE puissance.""

      Voilà je veux pas faire de la justification politique , mais il y avait deux camps , et notre ideal , nos espoirs nos reves etaient renforcés par les crimes les fautes les erreurs de l’autre camps .

      Alors oui , cet hymne me donne toujours le frisson !
      dois je demander pardon ?
      en face de mon miroir , je dis non .

    • évidemment d’une époque où, à tort, à raison, ça dépend des sujets, les travailleurs du monde entier regardaient l’étoile rouge de l’est

      Oui sauf les travailleurs de l’URSS eux même.... ;-)

      En 1928, Staline lui-même, estime à 30 000 les militants actifs de l’opposition, probablement la majorité des militants bolcheviks encore actifs.

      Au comité central de février 1936 Staline conclut : "Il reste peut-être une dizaine de milliers de vieux cadres...que nous fusillerons bientôt".

      Un pouvoir qui se fonde sur des dizaines, des milliers, des millions de morts.

      Répression, déportation, exclusions, exécutions vont se démultiplier dans les années 1929-1931. D’abord 356 00 familles soit 1800 000 personnes sont déportées en Sibérie. 400 000 autres familles sont déplacées sur des terres infertiles à défricher. La peine de mort est étendue aux enfants de douze ans. Le Guépéou passe de 816 000 agents à 1 300 000 le 1ier janvier 1934.

      Le XVII ° congrès de janvier 1934 sera le dernier congrès bolchevique : Staline y est encensé, consacré... mais au vote à bulletin secret, il est massivement rayé et élu... en dernière position. (Sur 1225 bulletins, il luit manque selon les sources, 166, 260 ou 300 voix !).

      L’homme ne peut accepter cette menace de devoir son pouvoir à ces révolutionnaires-là : appuyé sur le Guépéou, dans la foulée de la terreur contre les paysans, il va, en quatre ans, organiser une autre terreur contre tous les survivants du parti d’Octobre. À commencer par ces délégués du XVII congrès qui ont osé le raturer : 80 % d’entre eux - qui avaient adhéré au bolchevisme avant 1920 - seront éliminés physiquement avant le congrès suivant. Assurer les quotas du goulag : 400 000 emprisonnés annuels. Assurer les purges régulières du parti : 18 % des 1916 500 membres sont exclus (ils perdent leur travail, leur appartement, leurs rations spéciales...).

      Zinoviev arrêté le 16 décembre 1934 avec 13 vieux léninistes, est condamné. Chaque condamné, l’est avec sa famille, qui est déportée parfois exécutée.

      Le 27 juillet 1935 c’est le tour de Kamenev.

      Boukharine, Rykov, Tomski, Radek, Toukhachevski, Ordjonikidzé, Lominadzé, vont suivre.

      C’est un maelström qui s’abat sur le parti de Lénine, contre la vieille garde révolutionnaire : 31 membres du comité central sont exclus le 20 juin 1937, sans explication.

      La vieille garde de l’armée rouge est aussi décapitée : 138 gradés sont fusillés, puis 292 autres, ordre signé de la main de Staline. Dont 41 maréchaux, 714 généraux, 8122 officiers, au total 40 000 cadres de l’armée éliminés ou déportés.

      Toukhatchevski et six autres maréchaux sont également jugés sommairement et exécutés.

      En juillet 35 encore sur instruction de Staline toujours, il est recensé 259 450 personnes à arrêter, dont 72 950 à exécuter.

      En janvier 38, les 4/5 d’une liste de 57 200 personnes seront fusillés.

      La population des camps ou goulags est estimé à 8 millions en 1938...

      L’épuration s’étend inexorablement : la Comintern, les chercheurs, les diplomates, les communistes polonais, les médecins, les jeunesses communistes, puis les responsables successifs des purges, Iagoda, Iejov, sont à leur tour purgés.

      En tout en 37-38, 1 372 392 arrestations, 681 692 fusillés, en 39-40, 121 033 arrestations, 4464 fusillés.

      Lors du XVIII congrès sur 1 589 000 membres, seuls 0,3 % d’entre eux ont adhéré avant 1917.

      Les ordres opérationnels du NKVD, directement inspirés par Staline, scandèrent les quatorze mois qui courent du 30 juillet 1937 au 1er novembre 1938 :

       ordre opérationnel n°00447 du 30 juillet 1937 visant les « koulaks » ayant terminé leur peine ou évadés du Goulag, les religieux et croyants, les ex-membres des partis non-communistes, les criminels et en général les « gens du passé », autorisant l’arrestation de 767 397 personnes, dont 386 798 fusillées.

       ordre opérationnel n°00486 du 15 août 1937, défini par le Bureau politique le 5 juillet 1937, autorisant l’arrestation de plus de 18 000 femmes d’« ennemis du peuple » et de 25 000 enfants de plus de quinze ans.

       ordre opérationnel n°00439 du 25 juillet 1937 visant les Allemands travaillant en URSS et les Soviétiques ayant eu des relations avec l’Allemagne, soit au total 68 000 personnes arrêtées dont 42 000 furent exécutées.

       ordre opérationnel n°00485 du 11 août 1937 visant tous les Soviétiques ayant eu des relations avec la Pologne ou des Polonais en URSS, soit au total 144 00 personnes arrêtées dont 110 000 furent exécutées, y compris la plupart des dirigeants et cadres du Parti communiste polonais réfugiés en URSS et dont le parti fut officiellement dissous par le Komintern en août 1938.

       ordre opérationnel n°00593 du 20 septembre 1937 visant les Soviétiques originaires de Harbin revenus de Mandchourie en URSS après le règlement de la question du chemin de fer de l’Est chinois en 1935 avec le Japon. 25 000 personnes furent arrêtées.

       d’août à octobre 1937, le NKVD déporta des frontières d’Extrême Orient au Kazakhstan plus de 170 000 Coréens.

      Le 31 janvier 1938, le Bureau politique autorisa le NKVD à étendre son action aux opérations lettone, estonienne, grecque, iranienne, roumaine, finlandaise, chinoise, bulgare et macédonienne. Le 1er août 1938, le Bureau politique autorisa le NKVD à étendre ses activités à l’opération afghane. Le total des victimes de ces « opérations nationales » se monte à 350 000 personnes arrêtées dont 247 157 exécutées.

      Le 19 septembre 1937, le Bureau politique autorisa le NKVD à intervenir en Mongolie extérieure, ce qui aboutit en quatre mois à l’arrestation de 10 728 « conspirateurs » dont 7 814 lamas, 322 propriétaires féodaux, 300 officiers ministériels, 180 responsables militaires, dont 6 311 étaient déjà fusillés au 31 mars 1938.

      Parallèlement, Staline signa personnellement 383 listes transmises par Iejov, concernant plus de 44 000 membres du Parti communiste et de l’appareil d’État, dont 39 000 furent exécutés et les autres déportés.

    • Roberto ,

      si tu nous assennes des chiffres , cites tes sources , ce sera plus clair , ceci etant , oui les crimes de Staline et du parti de Staline , mais comme tu le dis si bien , il a commencé à flinguer tous les communistes !!

      Ensuite , les crimes commis en union sovietique n’effacent pas l’attraction que l’URSS exercait sur de nombreux ouvriers du monde entier , il est facile aujourd’hui de couper trancher et donner des chiffres , mais ces informations etaient connues de qui ?

      A parler de millions de morts , tu pourrais parler aussi des millions de sovietiques tombés pour abattre les hitleriens , nous leur devons quelque chose , non ?

    • moi aussi, j’y ai cru.

      1967 cinquantiéme anniversaire de l’URSS,féte organisé par le PCf à caen.
      il existait un ancien marin de la mer noire,insurgé,et qui tissait des slogans dans des filets .
      ja’vais mis au dessus de mon lit d’ado,une affiche bleu nuit je crois avec le tracé d’une fusée célébrant cet anniversaire.

      mais l’année d’apres 1968 l’invasion de la tchéco,puis mes discussions avec des copains de la ligue qui m’apprennent que l’hymne de la révolution c’était l’international et que Staline n’en voulait plus.

      oui déja si j"avais fait un minimum de recherche ,de lecture j’aurais su.
      Su les crimes,su la trahison,su les assassinats de masse.

      oui je regrette,oui j’ai parfois un peu honte .
      Non l’espoir trahi,non le rôle de l’URSS dans la deuxieme guerre n’éfface rien des crimes,rien des horreurs.
      j’ai tout de même été membre du pcf.
      malgré son passé,malgré staline,et si je suis communiste au npa c’est aussi grâce à une éducation ,j’ai eu la chance d’avoir des parents communistes(pas permanents,ni élus..)

      chez moi dans la vitrine du living tronait un portrait de Thorez...et je vibrais quand le drapeau rouge flottait et que montait l’hymne soviétique lors de compétitions sportives.
      paradoxe..

      oui je regrette mon aveuglement,honte un peu ,pas trés fier non plus.

      vigilance...

    • Claude c’est évident que je parle des "responsables" des différents PC européen que ont cache volontairement ce que se passé en URSS, donc bien sur je ne parle pas de toi ni des autres trop jeune ou pas encore née comme moi en 1956...

      Chacun son histoire mais quoi dire, pour faire un exemple, d’un Togliatti que est bien reste au chaud a Moscou pendant que Gramsci groupiller dans les prisons fasciste entre le 8 novembre 1926 et juste a ca mort le 27 avril 1937...

      Et quoi dire de ca "clémence" et sa "fraternité" vis a vis des fasciste italien ?????

      Je ajoute la déclaration en italien écrite par Palmiro Togliatti lui meme avec 60 autres du PCI en août 1936 a la fin de mon commentaire...

      Dans cet déclaration Togliatti fait une seule critique a Mussolini, cela de ne pas reste en "Abissinia" (Érythrée-Éthiopie) et de termine la guerre en Afrique... fait un éloge enthousiaste a les différents qualité "indéniable" de la colonisation fasciste italienne et des idée fasciste elle même... et demande l’unité d’action avec les fasciste italien...

      A remarque que on est en 1936 et Gramsci est encore en prison, Togliatti n’a jamais donné l’ordre d’essaie de le libéré... en Allemagne le "national-socialisme" triomphé... et que Benito Mussolini a été un ancien "compagnon" de Palmiro Togliatti dans le Parti Socialiste Italien...

      Je envie de vomir... ca fait long temps que je me refusé de relire cet déclaration...


      Palmiro Togliatti

      Né à Gênes, il étudia le droit à l’université de Turin. Rédacteur aux côtés d’Antonio Gramsci du journal "L’ordine Nuovo" dans les années 20. En 1921, Togliatti, qui était socialiste, fut l’un des membres fondateurs du parti communiste italien Il dirige l’Internationale communiste à partir de 1924, où il est l’interprète fidèle et zélé des directives de Moscou. Lié d’abord à Boukharine, il se rallie ensuite à Staline et exécutera ses ordres particulièrement en Espagne. En 1937, il est pour cela envoyé en Espagne par le Komintern pour renforcer l’activité du parti communiste espagnol ont il deviendra - en coulisse - le secrétaire.

      Il écrivit des textes de propagande sous le nom de plume d’Ercole Ercoli jusqu’en 1926, époque à laquelle le régime fasciste l’expulsa du pays. Pendant son exil à Moscou, où il participa aux activités du Komintern et coordonna l’action clandestine du Parti communiste italien. En août 1936, il signe avec tout le comité central du PCI émigré en France, l’« Appel aux fascistes » (publié par Lo Stato Operaio, revue du PCI) , qui proclame entre autres :

      « Pour le salut de l’Italie, réconciliation du peuple italien ! La cause de nos maux vient du fait que l’Italie est dominée par une poignée de grands capitalistes. (...) Seule l’union fraternelle du peuple italien obtenue par la réconciliation entre fascistes et non-fascistes pourra abattre la puissance des requins dans notre pays. (...) Les communistes adoptent le programme fasciste de 1919, qui est un programme de paix, de liberté, de défense des intérêts des travailleurs. Peuple italien, fascistes de la vieille garde, jeunes fascistes, luttons ensemble pour la réalisation de ce programme ! » Cet appel s’inscrit dans une des stratégies géopolitiques de Staline, en prévision du conflit mondial qui s’annonce.

      En 1944, il fut autorisé à rentrer en Italie, où il reprit la tête du parti et devint membre des gouvernements d’unité nationale qui se succédèrent, jusqu’à l’éviction des ministres communistes et socialistes en 1947. En 1946 il est ministre de la Justice : il marquera cette période par un décret d’amnistie d’une grande générosité envers les fascistes.


      Palmiro Togliatti e altri 60 esponenti del PCI, agosto 1936

      Appello del PCI ai fratelli in Camicia Nera

      Agli operai e ai contadini,
      Ai soldati, ai marinai, agli avieri, ai militi,
      Agli ex-combattenti e ai volontari della guerra abissina,
      Agli artigiani, ai piccoli industriali e ai piccoli esercenti, Agli
      impiegati e ai tecnici,
      Agli intellettuali,
      Ai giovani,
      Alle donne,
      A tutto il popolo italiano !
      Italiani !

      Ci fu ripetuto che i sacrifici della guerra erano necessari per
      assicurare il benessere al popolo italiano, per garantire il pane ed
      il lavoro a tutti i nostri lavoratori, per realizzare - come disse
      Mussolini - "quella più alta giustizia sociale che, dal tempo dei
      tempi, è l’anelito delle moltitudini m lotta aspra e quotidiana con
      le più elementari necessità della vita", per dare terra ai nostri
      contadini, per creare le condizioni della pace.

      Sono trascorsi parecchi mesi dalla fine della guerra d’Africa, e
      nessuna delle promesse che ci vennero fatte è stata ancora mantenuta.
      Anzi, le condizioni delle masse sono peggiorate con la fine della
      guerra africana ; mentre si accresce di giorno in giorno per il nostro
      paese, la minaccia di esser trascinato in una guerra più grande, in
      una guerra mondiale.

      Perché le promesse che vengono fatte al popolo non sono mai
      mantenute ? Perché il nostro popolo non riesce a risollevarsi, e viene
      gettato nelle guerre a ripetizione che dovrebbero salvarlo dalla
      miseria e che aumentano, invece, sempre di più la sua miseria ?

      Italiani !

      La causa dei nostri mali e delle nostre miserie è nel fatto che
      l’Italia è dominata da un pugno di grandi capitalisti, parassiti del
      lavoro della Nazione, i quali non indietreggiano di fronte
      all’affamamento del popolo, pur di assicurarsi sempre più alti
      guadagni, e spingono il paese alla guerra, per estendere il campo
      delle loro speculazioni ed aumentare i loro profitti.

      Questo pugno di grandi capitalisti parassiti hanno fatto affari d’oro
      con la guerra abissina ; ma adesso cacciano gli operai dalle
      fabbriche, vogliono far pagare al popolo italiano le spese della
      guerra e della colonizzazione, e minacciano di trascinarci in una
      guerra più grande.

      Solo la unione fraterna del popolo italiano, raggiunta attraverso
      alla riconciliazione tra fascisti e non fascisti, potrà abbattere la
      potenza dei pescicani nel nostro paese e potrà strappare le promesse
      che per molti anni sono state fatte alle masse popolari e che non
      sono state mantenute.

      L’Italia può dar da mangiare a tutti i suoi figli.

      Italiani !

      Il nostro paese può dar da mangiare a tutti i suoi figli e non ha da
      temere, come una disgrazia, l’aumento della popolazione.
      Guardate, figli d’Italia, fratelli nostri, guardate i gioielli
      dell’industria torinese, le mille ciminiere di Milano e della
      Lombardia, i cantieri della Liguria e della Campania, le mille e
      mille fabbriche sparse nella Penisola, dalie quali escono macchine
      perfette e prodotti magnifici che nulla hanno da invidiare a quelli
      fabbricati in altri paesi.

      Tutta questa ricchezza l’avete creata voi, operai italiani : l’ ha
      creata il vostro lavoro intelligente e tenace, accoppiato al genio
      dei nostri ingegneri e dei nostri tecnici. Guardate, figli d’Italia,
      le nostre campagne dove si è accumulato il lavoro secolare di
      generazioni di contadini. Sì, il nostro è il paese del sole,
      dell’azzurro cielo e dei fiori ; ma la nostra Italia è bella
      soprattutto perché i nostri contadini l’ hanno abbellita con il loro
      lavoro.

      Queste opere le avete create voi, con il vostro lavoro, operai
      italiani, voi che avete fatto dare al nostro popolo il nome
      di "popolo di costruttori" .

      Noi abbiamo ragione di inorgoglirci. Questa Italia bella, queste
      ricchezze sono il frutto del lavoro dei nostri operai, dei nostri
      braccianti, dei nostri ingegneri, dei nostri tecnici, dei nostri
      artisti, del genio della nostra gente.

      Ma questa ricchezza non appartiene a chi l’ ha creata.
      Essa è nelle mani di poche centinaia di famiglie, di grossi
      finanzieri e di capitalisti, di grandi proprietari fondiari, che sono
      i padroni effettivi di tutta la ricchezza del paese, che dominano
      l’economia del paese.

      Questo pugno di dominatori del paese sono i responsabili della
      miseria del popolo, delle crisi, della disoccupazione. Essi non si
      preoccupano dei bisogni del popolo, ma dei loro profitti.

      A questa gente non importa che milioni di operai e di braccianti
      siano senza lavoro, che migliaia e migliaia di giovani vivano
      nell’ozio forzato, che la gioventù uscita dalle scuole non trovi una
      occupazione, mentre utilizzando tutta questa grande forza, oggi
      inoperosa, si potrebbero moltiplicare le ricchezze del paese.

      I pescicani capitalisti affamano il popolo, gettano sul lastrico gli
      operai, aumentano lo sfruttamento degli operai che lavorano e
      abbassano il loro salano, provocano la rovina dei contadini, dei
      piccoli industriali, dei piccoli commercianti, e degli artigiani ; e
      quando il popolo è caduto nella miseria gli dicono che bisogna fare
      la guerra, che bisogna andare a farsi ammazzare per riempire le loro
      casseforti.

      I pescicani non vogliono pagare le conseguenze della crisi che essi
      hanno provocata, anzi, si fanno pagare da tutta la Nazione i miliardi
      necessari a colmare il passivo delle loro aziende !

      I pescicani impongono al popolo una spesa annua di sei miliardi di
      lire per la preparazione della guerra !

      E per tenere a freno il popolo affamato, per imporgli i più duri
      sacrifici, i pescicani hanno bisogno di un forte apparato di polizia
      che costa al paese più di un miliardo all’anno.

      Quarantatre milioni di italiani lavorano e penano per arricchire un
      pugno di parassiti.

      Sono questi grandi magnati del capitale che impediscono l’unione del
      nostro popolo, mettendo fascisti e antifascisti gli uni contro gli
      altri, per sfruttarci tutti con maggiore libertà.

      Sono questi parassiti del lavoro nazionale e del genio italiano che
      hanno tolto ogni libertà al popolo, hanno imbavagliato i lavoratori,
      i tecnici, gli intellettuali, fascisti e non fascisti, per sfruttarli
      meglio ed asservirli ; sono questi grandi razziatori della ricchezza
      del paese che hanno corrotto la nostra vita pubblica, arricchendo
      certi alti funzionari e gerarchi dello Stato e del Partito fascista,
      che ieri erano poveri ed oggi hanno ville, automobili e capitali
      investiti, - per farsene degli strumenti servizievoli ; sono questi
      briganti che ci portano alla guerra, perché la guerra aumenta
      enormemente i loro profitti ed offre loro la possibilità di nuove
      ladrerie, di nuove ladrerie, grandi accumulazioni di ricchezze.
      Popolo Italiano !

      Unisciti per liberare l’Italia da queste canaglie che dispongono
      della vita di quarantatre milioni di italiani, che affamano il nostro
      paese, e lo portano alla rovina, alla guerra in permanenza ; unisciti
      per far pagare ai pescicani le spese della guerra e della
      colonizzazione !

      [..] I comunisti fanno proprio il programma fascista del 1919, che è un
      programma di pace, di libertà, di difesa degli interessi dei
      lavoratori [...]
      Lottiamo uniti per la realizzazione di questo programma...
      FASCISTI DELLA VECCHIA GUARDIA ! GIOVANI FASCISTI !
      Noi proclamiamo che siamo disposti a combattere assieme a voi
      LAVORATORE FASCISTA, noi ti diamo la mano perchè con te volgiamo
      costruire l’Italia del lavoro e della pace, e ti diamo la mano perchè
      noi siamo, come te, figli del popolo, siamo tuoi fratelli, abbiamo
      gli stessi interessi e gli stessi nemici, ti diamo la mano perchè
      l’ora che viviamo è grave, e se non ci uniamo subito saremo
      trascinati tutti nella rovina [.] ti diamo una mano perchè vogliamo
      farla finita con la fame e con l’oppressione. E’ l’ora di prendere il
      manganello contro i capitalisti che ci hanno divisi, perchè ci
      restituiscano quanto ci hanno tolto
      [...]

      Popolo Italiano !

      Noi comunisti italiani combattiamo per rovesciare il dominio dei
      capitalisti nel nostro paese, per strappare dalle mani dei
      capitalisti che le monopolizzano le ricchezze del nostro paese e
      restituirle al popolo che le ha prodotte ; noi combattiamo per fondare
      in Italia uno Stato in cui ogni cittadino abbia il diritto al lavoro
      e a ricevere una rimunerazione a seconda della quantità e qualità del
      lavoro fornito, per ogni cittadino abbia diritto al riposo pagato ed
      a tutte le assicurazioni sociali e per la vecchiaia, a spese dello
      Stato ; uno Stato in cui ogni cittadino abbia diritto alla istruzione
      gratuita, da quella elementare a quella superiore ; uno Stato di
      lavoratori liberi in cui tutti i cittadini abbiano la più completa
      libertà politica, di pensiero, di organizzazione e di stampa, uno
      Stato che sia nelle mani dei lavoratori, governato dai lavoratori. In
      uno Stato simile la disoccupazione sarà distrutta per sempre, le
      crisi saranno abolite, le ricchezze del paese saranno messe a
      profitto di tutto il popolo.

      I nostri giovani, i nostri ingegneri, i nostri tecnici avranno largo
      campo di sviluppare le loro capacità ; e tutti lavoreranno un minor
      numero di ore al giorno, migliorando le proprie condizioni materiali
      e culturali.

      I contadini non peneranno più sulla terra che non è loro.
      La cultura che oggi è ristretta e compressa avrà uno sviluppo mai
      raggiunto nel nostro paese.

      Noi vogliamo fondare una Italia forte, libera e felice, come forte
      libera e felice e la Unione dei Soviet, dove in questi giorni 170
      milioni di lavoratori discutono la nuova Costituzione, la Carta della
      libertà, lo Statuto di una società di lavoratori liberi. La vittoria
      del programma dei comunisti, in Italia, sarà la libertà assicurata
      dalla disciplina cosciente del popolo padrone dei propri destini,
      sarà il pane e il benessere e la cultura garantiti a tutta la
      popolazione lavoratrice, sarà la politica della pace e della
      fraternità tra i popoli, garantita dal popolo al potere.
      Noi comunisti difendiamo gli interessi di tutti gli strati popolari,
      gli interessi dell’intera Nazione.

      Perché la Nazione è il popolo, è il lavoro, è l’ingegno italiano,
      perché la Nazione italiana è la somma di tutte le sofferenze e le
      lotte secolari del nostro popolo per il benessere, per la pace, per
      la libertà, perché il Partito Comunista, lottando per la libertà del
      popolo e per la sua elevazione materiale e culturale, contro il pugno
      di parassiti che l’affamano e la opprimono, è il continuatore e
      l’erede delle tradizioni rivoluzionarie del Risorgimento nazionale,
      l’erede e il continuatore dell’opera di Garibaldi, di Mameli, di
      Pisacane, dei Cairoli, dei Bandiera, delle migliaia di Martiri ed

      Eroi che combatterono non solo per l’indipendenza nazionale
      dell’Italia, ma per conquistare al popolo il benessere materiale e la
      libertà politica. Nella lotta per questo grande ideale di giustizia e
      di libertà, diecine di comunisti sono caduti, e migliaia sono stati
      condannati in questi anni a delle pene mostruose. Centinaia di questi
      eroici combattenti per la causa del .popolo languono nelle prigioni e
      nelle isole di confino. Diecine, .tra di essi, sono nelle prigioni da
      dieci anni. Uomini come Antonio Gramsci, Umberto Terracini, Mauro
      Scoccimarro, Gerolamo Li Causi, Giovanni Parodi, Battista Santhià,

      Adele Bei, e cento e cento altri, il fiore della classe operaia e del
      popolo italiano, i difensori eroici della cultura italiana e degli
      interessi del paese che essi amano di un amore che non ha l’eguale,
      ed al quale hanno dedicato la loro vita, - non hanno indietreggiato
      di fronte a nessun rischio per proclamare la necessità della
      riconciliazione del popolo italiano per fare l’Italia forte, libera e
      felice.

      Ma questo programma non potrà essere realizzato se non con la volontà
      del popolo. Oggi il popolo non vede ancora possibile la lotta per
      tale programma. Oggi il ’popolo vuole risolvere i problemi più
      urgenti ed attuali che lo angosciano, vuole risolvere i problemi più
      urgenti del pane, del lavoro, della pace e della libertà per tutti ; e
      noi siamo col popolo, e facciamo appello alla sua unione e alla sua
      riconciliazione perla conquista di queste rivendicazioni
      indilazionabili.

      Il programma fascista del 1919 non è stato realizzato !

      Popolo Italiano !

      Fascisti della vecchia guardia !

      Giovani fascisti !

      Noi comunisti facciamo nostro il programma fascista del 1919, che è
      un programma di pace, di libertà, di difesa degli interessi dei
      lavoratori, e vi diciamo :

      Lottiamo uniti per la realizzazione di questo programma [...]
      Niente di quanto fu promesso nel 1919 è stato mantenuto.

      I sindacati, sottratti alla libera direzione degli operai, sono
      ridotti alla funzione. di impedire agli operai di far pressione sul
      padronato per difendere i diritti dei lavoratori. L’assemblea
      parlamentare è comandata dai pescicani e dai loro funzionari, e
      nessuna voce indipendente vi si leva a difesa degli interessi sacri
      del popolo. Voi rendete omaggio alla memoria di Filippo Corridoni. Ma
      l’ideale per il quale Corridoni combatte tutta la vita fu quello di
      conquistare alla classe operaia il diritto di essere padrona del
      proprio destino. Il sindacalismo di Corridoni espresse la lotta degli
      sfruttati contro gli sfruttatori, e sognò la vittoria degli
      sfruttati, la loro redenzione dall’oppressione capitalistica.
      Fascisti della vecchia guardia !

      Giovani fascisti !

      Noi proclamiamo che siamo disposti a combattere assieme a voi ed a
      tutto il popolo italiano per la realizzazione del programma fascista
      del 1919, e per ogni rivendicazione che esprima un interesse
      immediato, particolare o generale, dei lavoratori e del popolo
      italiano. Siamo disposti a lottare con chiunque voglia davvero
      battersi contro il pugno di parassiti che dissangua ed opprime la
      Nazione e contro quei gerarchi che li servono.
      Perché la nostra lotta sia coronata da successo dobbiamo volere la
      riconciliazione del popolo italiano ristabilendo la unità della
      Nazione, per la salvezza della Nazione, superando la divisione
      criminale creata nel nostro popolo da chi aveva interesse a spezzarne
      la fraternità.

      Dobbiamo unire la classe operaia e fare attorno a questa la unità del
      popolo e marciare uniti, come fratelli, per il pane, per il lavoro,
      per la terra, per la pace e per li libertà.
      Dobbiamo ristabilire la fiducia reciproca fra gli italiani ; liquidare
      i rancori passati ; smetterla con la pratica vergognosa dello
      spionaggio che aumenta la diffidenza, dobbiamo risuscitare il
      coraggio civile delle opinioni liberamente espresse : nessuno di noi
      vuoi cospirare contro il proprio paese : noi vogliamo tutti difendere
      gli interessi del nostro paese che amiamo.

      Amnistia completa per tutti i figli del popolo che furono condannati
      per delitto d’opinione. Abolizione delle leggi contro la libertà e
      del Tribunale Speciale, che colpiscono i difensori del popolo, che
      difendono gli interessi dei nemici del popolo e dell’Italia.

      Diamoci la mano, figli della Nazione italiana ! Diamoci la mano,
      fascisti e comunisti, cattolici e socialisti, uomini di tutte le
      opinioni. Diamoci la mano e marciamo fianco a fianco per strappare il
      diritto di essere dei cittadini di un paese civile quale è il nostro.
      Soffriamo le stesse pene. Abbiamo la stessa ambizione : quella di fare
      l’Italia forte, libera e felice. Ogni sindacato, ogni Dopolavoro,
      ogni associazione diventi il centro della nostra unità ritrovata ed
      operante, della nostra volontà di spezzare la potenza del piccolo
      gruppo di parassiti capitalisti che ci affamano e ci opprimono. [...]

      Palmiro Togliatti e altri 60 esponenti del PCI, agosto 1936

    • Oui LL moi aussi ca me fait presque pleure cet hymne... mais franchement uniquement si je pense a la révolution et aux bolchevique des soviets... mais de la mort de Lenine et tous ce que se passe après... les frisson change rapidement et ce transforme en cauchemar...

      RF

    • mais ces informations etaient connues de qui ?

      C’est comme pour les camps nazis, la défense est toujours la même : "on ne savait pas..." Quand on ne veut pas savoir...

      A parler de millions de morts , tu pourrais parler aussi des millions de sovietiques tombés pour abattre les hitleriens , nous leur devons quelque chose , non ?

      Ah ben oui, ça compense, ça équilibre, voire ça justifie...?

      Chico

      PS : sur un plan purement musical, cet hymne est magnifique, ça change de la Marseillaise pouet pouet ! Dans le genre, il y a aussi l’hymne allemand, sur un thème utilisé par Haydn pour écrire de très belles variations dans son quatuor L’empereur.

    • si je suis communiste au npa c’est aussi grâce à une éducation ,j’ai eu la chance d’avoir des parents communistes(pas permanents,ni élus..)

      Hé hé hé, on est un certain nombre au NPA à avoir eu des parents communistes, j’ai l’impression.

      Quand j’étais gamin, j’avais un bel atlas avec les productions agricoles et industrielles de chaque pays, et je comparais les productions du bloc "rouge" et du bloc "bourgeois"...

      Vers 12/13 ans, j’ai commencé à faire du stop pour aller au collège, et c’est là que j’ai eu les premières remises en question : je ne comprenais pas, alors que le PCF faisait 25% des voix, pourquoi il n’y avait pas une voiture sur 4 qui s’arrêtait pour me prendre...

      Plus tard, je ne comprenais pas pourquoi mon père soutenait les ouvriers français quand ils se battaient pour moins travailler, et soutenait le gouvernement polonais quand les ouvriers polonais se battaient pour ne pas travailler le samedi...

      Mon père a fini par virer sa cuti et c’est maintenant un des innombrables communiste sans parti (mais qui vote quand même NPA).

      Chico

    • Et bien pardonne moi de dire que je ne peux pas faire completement mienne une opinion aussi tranchee et a posteriori (pour ce qui est du stalinisme, qui est unechose, le neo stalinisme en etant une autre). Pourquoi ne le puis je ? Parce qu e pour toutes choses je considere la nature humaine pour ce qu’elle est, et l’etre humain pour ce qu’il est également, compte tenu du moment et des circonstances historiques et sociales evidemment.
      Les crimes de staline comme on dit a juste titre n’efface pas l’heritage leniniste et malheureusement stalline questionne lenine si je puis dire...
      J’en profite pour dire d’experience aussi que quand les peuples auront majoritairement le souci se gérer democratiquement et directement sans donner de blanc seing a leurs delegues la revolution socialiste sera a moitie faite et le communisme sera moins loin.
      Seulement voilà force est de constater, au sein même de notre cgt par exemple, que ce n’est absolument pas le cas et que majoritaires sont encore celles et ceux qui preferent etre conduits, y compris dans le mur, que de se conduire individuellement dans un cadre collectif.
      Staline et ses sbirres ont profite d’une experience inedite forcement imparfaite - comment pouvait il en etre autrement ?!- mais une fois staline mort, en 53, cela acontinue, d’une certaine maniere en pire encore !
      Chercher les responsabilites personnelles des uns ou des autres ne m interesse que moyennement je trouve cela facile, surtout avec 30 ou 50 ans de recul. Même si cela parfois doit etre fait.
      Je pense que plutot que se demander de quoi sarkozy est le nom on devrait se demader de quoi l’urss dans son ensemble, qu’on ait ete pour ou contre, a t elle ete le nom !
      Cela expliquera et denouera certaines choses insuffisamment abordees et replacvera les faits dans leur contexte internnational, celui du capitalisme imparialiste et de la vie des travailleurs.
      Pour parler des travailleurs sovietiques, je pense qu’on peut en trouver autant qui souffrirent atrocement que de travailleurs qui accepterent les contraintes de ce regime plus ou moins librement parce que malgre tout, ils y trouvaient ainsi plus intérêt. Y compris en urss.
      Cela je ne suis pas convaincue que nous puissions le comprendre tout a fait aujourd hui a nos places.
      Je pense que je n’aurais pas supporte le fonctionnement des pc de cette epoque mais que non plus, je n’aurais pu m empecher de regarder vers l’est. Ce qu’ont fait malgre tout a leurs corps defendants d’ailleurs, y compris nombre de camarades se definissant anti-staliniens !
      Bref, loin d’etre simple tout cela. L’avalanche de chiffres ne resoud pas la difficulte dialectique que constitue encore l’urss aujourd hui, la denonciation, plutot que l’analyse DES regimes de l’urss ne dissout pas mieux les questionnementsm
      Il y a des constats a faire et des analyses et perspectives a tirer encore de tout cela...des raccourcis que si on veut etre serieux , on ne peut pas emprunter sans s’y fourvoyer en partie. L’histoire de l’urss pour ses peuples et pour le proletzriat international est un tout qui va de 1917 a 1991 en passant par 1940 et autres,
      On ne peut pas saucissonner en "lenine bien" et "staline mauvais", ce n’est pas aussi simple car si staline a trotsky et d’autres, lenine a makhno et dautres..
      On ne peut pas faire abstraction de la difference de nature entre stalinisme et neo stalinisme.
      Oui il y a aussi bcp d’ex sovietiques qui aujourd hui regrettent de nbx aspects de ces tentatives
      De socialisme. Un peu je pense comme une femme qui avorte pour des raisons therapeutiques
      Et medicales pleure neanmoins son enfant mort. Mon triste constat un peu desabuse a cette heure est que
      "Nous, le peuple" n’est pas encore passe de la fiction politique a la realite politique.
      Ce qui m interesse est dechercher pourquoi, pourquoi l’ideologie s’egare, pourquoi les erreurs et les horreurs arrivent
      Pour pouvoir essayer de corriger les prochaines tentatives, comprendre, chercher a comprendre, sans ceder a la facilite que procure l’illusion de l’omniscience chez l’enfant qui juge ses parents.
      Et sans sombrer non plus dans le deni ni la glorification beate.
      Je ne suis pas sure d’avoir ete claire mais dans ce cas on me le dira et j’essaierai d’y revenir.
      LL.

    • Chico ,

      comme dit Roberto , je parle pas des dirigeants des PC , je parle des militants communistes et d’une façon plus generale des ouvriers dans le monde entier ( relis le fil )qui savait dans les années 50 / 60 ?

      et pour le reste cela ne compense pas , mais ne doit pas etre oublié pour autant !

    • Oui très intéressant la "problématique" que tu développe...

      Mais avant tous, c’est invraisemblable de "découvrir", seulement après la mort de Staline se que se passé en URSS et pourtant juste dans le premier ans de ca "dictature" des voix dans le mouvement communiste international on commence a prendre des distance si c’est pas plus, inutile d’attendre un Trotsky, c’est pas un hasard que on a laisse pourrir dans une prison juste a ca mort un certaine Antonio Gramsci... et tues des centaines des milliers des camarades en Union Soviétique...

      Pourtant c’est lui que a fonde le PCI le 21 janvier 1921 et très rapidement en particulier avant son emprisonnement (bizarre de coïncidence...) en 1926 déjà Gramsci commence a critique certaine "base" de l’interprétation du marxisme que certainement on peux considéré être les causes que on déterminé le "désastre" de "expérience stalinienne"...

      Cette critique se perfection en captivité, avec les "Carnets de prison", entre autre on peux s’apercevoir la critique féroce vis a vis du "protège" de Staline, pendant son emprisonnement le nouveau Secrétaire Générale du PCI, Palmiro Togliatti, soit pour ses rapport avec les fasciste, soit en rapport avec la soumission a l’URSS, sont culte de l’État et ca mauvais interprétation du marxisme...


      Hégémonie culturelle

      Épicycle de la pensée marxiste qui pallie l’absence de la révolution prévue par Marx et le renforcement des institutions capitalistes : la bourgeoisie domine par la force mais aussi par le consentement, notamment par son hégémonie culturelle qui fait que le prolétariat adopte les intérêts de la bourgeoisie. L’Église catholique illustrerait par exemple cette hégémonie.

      Intellectuels et éducation

      Gramsci s’est intéressé de près au rôle des intellectuels dans la société. Il disait notamment que tous les hommes sont des intellectuels, mais que tous n’ont pas la fonction sociale d’intellectuels. Il avançait l’idée que les intellectuels modernes ne se contentaient pas de produire du discours, mais étaient impliqués dans l’organisation des pratiques sociales.

      Il établissait de plus une distinction entre une "intelligentsia traditionnelle" qui se pense (à tort) comme une classe distincte de la société, et les groupes d’intellectuels que chaque classe génère "organiquement". Ces intellectuels organiques ne décrivent pas simplement la vie sociale en fonction de règles scientifiques, mais expriment plutôt les expériences et les sentiments que les masses ne pourraient pas exprimer par elles-mêmes.

      La nécessité de créer une culture propre aux travailleurs est à mettre en relation avec l’appel de Gramsci pour un type d’éducation qui permette l’émergence d’intellectuels qui partagent les passions des masses de travailleurs. Les partisans de l’éducation adulte et populaire considèrent à cet égard Gramsci comme une référence.

      Société politique et société civile

      La théorie de l’hégémonie de Gramsci est inséparable de sa conception de l’État capitaliste, dont il dit qu’il dirige par la force et le consentement. L’État ne doit pas être compris comme le seul gouvernement, Gramsci distingue deux grandes parties : la "société politique", lieu des institutions politiques et du contrôle constitutionnel-légal (la police, l’armée, la justice) ; la "société civile", lieu des institutions culturelles (l’université, les intellectuels) qui diffusent l’idéologie explicite ou implicite de l’état, dont le but est d’obtenir l’adhésion sur des valeurs admises par la majorité. La première est régie par la force, la seconde par le consentement. Gramsci précise cependant que cette distinction est avant tout conceptuelle et que les deux sphères se recoupent souvent.

      Gramsci affirme que, sous le capitalisme moderne, la bourgeoisie peut maintenir son contrôle économique en laissant la société politique accorder un certain nombre de revendications aux syndicats et aux partis politiques de masse. Ce faisant, la bourgeoisie s’engage dans une "révolution passive" par des concessions sur ses intérêts économiques immédiats, concessions qui s’avèrent en fait des modifications des formes de son hégémonie. Gramsci considère des mouvements comme le fascisme, le réformisme, le taylorisme et le fordisme, comme des exemples de ce processus.

      Pour Gramsci, le parti révolutionnaire est la force capable de faire émerger des intellectuels organiques pour les travailleurs pour contester l’hégémonie de la classe dominante sur la société civile. La nature complexe de la société civile moderne signifie que défaire l’hégémonie bourgeoise et conduire au socialisme est impossible sans une "guerre de position". Pour Gramsci, l’avènement du socialisme ne passe prioritairement ni par le putsch, ni par l’affrontement direct, mais par ce combat culturel contre les intellectuels de la classe dirigeante. Car si dans les régimes dictatoriaux c’est principalement la société politique qui fait l’oppression, il pense que dans les sociétés occidentales la société civile est une composante importante de la domination qui doit en conséquence être l’objet du combat.

      Bien qu’il soit difficile de tracer une ligne claire entre "société politique" et "société civile", Gramsci met en garde contre le culte de l’État qui découle de l’identification des deux, telle qu’elle est faite par les Jacobins et les Fascistes.

      Historicisme

      Comme le jeune Marx, Gramsci était un fervent partisan de l’historicisme. Dans cette perspective, toute la signification découle de la relation entre l’activité humaine pratique (ou "praxis") et les processus socio-historiques objectifs dont elle fait partie. Les idées, leur fonction et leur origine, ne peuvent être comprises en dehors du contexte socio-historique. Les concepts par lesquels nous organisons notre connaissance du monde ne dérivent pas en effet en premier lieu de notre rapport aux choses, mais plutôt des relations sociales entre les utilisateurs de ces concepts.

      Par conséquent, il n’y a pas de "nature humaine" inaltérable, mais seulement des variations historiques. De surcroît, la science ne "reflète" pas une réalité indépendante de l’homme, elle n’est vraie que dans la mesure où elle exprime le processus en cours dans une situation historique donnée.

      La majorité des marxistes tenait par exemple pour acquis que la vérité est la vérité quels que soient le lieu et le moment de sa connaissance, et que le savoir scientifique (marxisme inclus) est accumulé historiquement et n’appartient donc pas à la sphère illusoire de la superstructure.

      Pour Gramsci, cependant, le marxisme n’est "vrai" que dans un sens social pragmatique, au sens où en articulant la conscience de classe du prolétariat il exprime la "vérité" de son temps mieux qu’aucune autre théorie.

      Cette position anti-scientifique et anti-positiviste a été attribuée à l’influence de Benedetto Croce, sans doute l’intellectuel italien le plus respecté de son temps. Il faut toutefois rappeler que Gramsci insistait sur son "historicisme absolu" en rupture avec la teneur idéaliste et hégélienne de la pensée de Croce et avec sa propension à maintenir une synthèse métaphysique dans la "destinée historique". Bien que Gramsci s’en soit défendu, sa conception historiciste de la vérité a pu être taxée de relativisme.

      Critique de l’économisme

      Dans un fameux article écrit avant son emprisonnement et intitulé "La Révolution contre Le Capital", Gramsci affirmait que la Révolution russe en Russie invalidait l’idée que la révolution socialiste ne pouvait se faire avant le développement total des forces capitalistes de production. Cela renvoyait à cette conception par Gramsci du marxisme comme une philosophie non-déterministe.

      Gramsci insistait sur le fait qu’affirmer la primauté causale des relations de production était mal comprendre le marxisme. Les changements économiques et culturels sont les expressions d’un processus historique de base, et il est difficile de dire quel élément a la primauté sur l’autre.

      La croyance fataliste, fort répandue dans les premiers mouvements socialistes, en un triomphe inévitable en raison des "lois historiques" était, au point de vue de Gramsci, le produit des conditions historiques d’une classe oppressée réduite à une action défensive.

      Cette croyance devait être abandonnée une fois que les travailleurs étaient capables de prendre l’initiative. La "philosophie de la praxis" (euphémisme pour "marxisme" utilisé pour tromper la censure de la prison) ne peut pas considérer des "lois historiques" invisibles comme les agents du changement social.

      L’histoire est définie par la praxis humaine et implique donc la volonté humaine. Cependant, la volonté ne peut pas aboutir dans n’importe quelle situation : quand la conscience des travailleurs aura atteint un niveau de développement nécessaire pour l’action, les circonstances historiques seront favorables. Il n’y a aucune inévitabilité historique dans la réalisation de tel ou tel processus.

      Critique du matérialisme

      Parce qu’il croyait que l’histoire humaine et la praxis collective déterminent la pertinence de telle ou telle question philosophique, les vues de Gramsci vont à l’encontre du matérialisme métaphysique soutenu par Engels, bien que Gramsci ne le mentionne pas explicitement.

      Pour Gramsci, le marxisme ne s’occupe pas d’une réalité existant par et pour elle-même indépendamment de l’humanité. Le concept d’un univers objectif extérieur à l’histoire et à la praxis humaine est selon lui analogue à la croyance en Dieu.

      L’histoire naturelle n’a de sens qu’en relation à l’histoire humaine. Le matérialisme philosophique comme sens commun était le fruit d’un manque de pensée critique et ne pouvait pas, contrairement à ce que disait Lénine, s’opposer à la superstition religieuse.

      En dépit de cela, Gramsci se résignait à l’existence de cette forme plus grossière du marxisme : le statut du prolétariat comme classe dépendante signifiait que le marxisme, philosophie de la classe ouvrière, pouvait souvent s’exprimer sous la forme de la superstition populaire et du sens commun.

      Néanmoins, il est nécessaire de défier efficacement les idéologies de classes éduquées, et pour cela les marxistes doivent présenter leur philosophie sous une forme plus sophistiquée, et entreprendre une véritable confrontation avec les vues de leurs adversaires.

    • Et moi je des génération des communistes et avant eux des socialistes dans ma famille juste a mon arrière arrière grand père dans "l’expédition des mille" de Garibaldi a ma connaissance...

      Mais pourtant je ne suis pas ni membre ni sympathisant du NPA, je pense pas que pour ne pas être un neo-stalinien on doit forcement glisse dans le "trotskisme" même si déguise...

      Pas difficile comprendre mon attachement a les idée gramscienne, avec un forte connotation marxiste sans tombe dans n importa quel concept dogmatique...

      Voila...

      RF

    • je parle des militants communistes

      J’ai bien compris, mais je persiste : des gens parlaient (en particulier les trotskistes, qui étaient bien placés pour être au courant, vu qu’ils étaient une des cibles de Staline), mais les militants communistes étaient persuadés que la Vérité sortait de l’Huma et que tout discours discordant étaient forcément manipulé.

      Personne ne peut se dire totalement vierge, c’est trop facile, même si les responsabilités ne sont bien sûr pas du même ordre entre les dirigeants (qui en outre avaient des avantages en nature style vacances au bord de la mer Noire) et les militants de base sincères. Quand on se fait manipuler, on a aussi une responsabilité, quelque part on l’accepte, on y trouve son compte (par exemple en confort intellectuel, en refus de remise en cause). Sinon on finit par tout excuser : le milicien pétainiste était manipulé par le gouvernement de Vichy, il ne "savait pas" ce qui arrivait aux juifs ou aux résistants qu’il arrêtait etc.

      On pourrait parler aussi de ce qu’ont subi en France (entre autre) les militants communistes titistes... Leurs camarades de parti ont souvent accepté cette chasse aux sorcières, en toute connaissance de cause (et pourtant Tito avait créé un pays socialiste où les gens vivaient plutôt heureux et libre...).

      On conserve tous notre libre arbitre et notre responsabilité individuelle. En tout cas c’est comme ça que je vois les choses...

      Chico

    • C’est que tous les pays n’ont pas eu la chance d’avoir un Gramsci.

      Précision : je ne suis absolument pas trotskiste, même s’il y a des trotskistes au NPA : ado, je me sentais "communiste" au sens large (sans lien avec le PCF), j’avais ma vision du monde, et chaque semaine je voyais à la devanture d’un marchand de journaux un canard qui disaient exactement la même chose que ce que je pensais. Ce journal c’était Rouge, et depuis je suis compagnon de route puis militant de ce courant. Ecco...

      Chico

    • Bien sûr. On peut parler de plein de choses Chico. Le tout c’est de pas oublier de parler de TOUT justement ;)

      Les marins de Crondstad ( ah oui je sais c’était parait il une contre révolution payée par les services secrets français - mais qui le démontrera ? à ce jour personne je crois... on attend encore), les ouvriers de Pétrograd (idem), l’extermination de la Makhnovtchina (ah oui la menace contre révolutionnaire anarchistes hein Chico ?) etc etc...

      Exactement ce que Staline retournera comme armes contre les trotskistes et anarchistes pendant la guerre d’Espagne. Et oui. "Qui a vécu par le fer périra par le fer" dit on....

      Ceci pour dire que, contrairement aux lourds sous entendus de ton commentaire, Trotski n’était pas un "opposant" comme d’autres l’étaient en défense de ce qu’ils croyaient être le communisme, il était aussi et surtout dans une querelle d’héritage du "léninisme" avec Staline. C’était aussi (surtout ?) une guerre de fraction, et il l’a perdue sur le coup (pour la regagner plus tard par la grâce d’une certaine mystification de l’histoire).

      Un jour il faudra reconnaître cela et arrêter de se draper das une prétendue pureté qui n’existe que dans vos rêves. Je pense que ça aussi ça fera avancer le mouvement réel "hinc et nunc".CHACUN doit nettoyer ses draps avant de se coucher.

      Ça relativise fortement ton propos donc. Ce qui ne disqualifie pas certaines analyses justes qu’a pu faire Trotski notamment sur le fascisme en Europe. Mais bon, rares sont ceux qui ont out fait faux du début à la fin....

      Ceci dit sans animosité. Mais j’avoue que ça finit par être fatigant que certains militants se saisissent immédiatement des discussions sur l’URSS pour essayer de redorer leur blason et vendre "leur chapelle" (quoi que tu t’en défendes c’est quand même ce que tu finis par faire, sauf erreur, en occultant toute une part de ce que l’on peut appeler l"histoire trotskiste, qui n’a pas commencé, loin s’en faut, en 1930...)

      Et tiens à ce propos on peut ajouter aussi les glorieuses idées (complètement à l’inverse de celles de Lénine d’ailleurs !) de Trotski en France qui revient à ses premières amours et énonce la doctrine de l’entrisme et le rapprochement en Front unique des social démocrates et du pourtant décrié comme stalinien, PCF.... tjs pas l’ombre d’une autocritique sur cette stratégie dictée par des considérations de pouvoir (dans les années 30 en France "les trotskistes" comme tu dis, ils devaient être environ 40 je crois). Sans parler de ce que donnèrent certains groupuscules trotskistes au moment de la seconde guerre mondiale en France... Bref.

      La véritable histoire du mouvement trotskiste en France principalement représentée par la LCR s’affronte non pas aux staliniens (par la force des chronologies) mais aux néo staliniens et commence pour le coup fin des années 60. avant on a , en gros , les lamberto... pas très glorieux (et à peine trotskistes de mon point de vue...) et là oui il y a eu du bon dans la reprise du combat de Trotski contre une forme de bureaucratie. Mais à cette époque Trotski était mort et enterré....

      Chacun balaie un peu devant sa porte, on respire, on ne fait pas la leçon en inventant des choses ou en manipulant les réalités historiques, ça ira mieux. Pour tout le monde.

      Comme tu le dis à un tout autre propos, "personne ne peut se dire totalement vierge".

      On pourrait pointer aussi les énormes erreurs tactiques sinon fautes et l’errement stratégique de Trotski avant 1923 (Trotski qui rappelons le, "seul" n’a JAMAIS eu le soutien des masses, contrairement à d’autres....), qui rendirent possible la prise du pouvoir par Staline....

      Je précise tout cela parce que je ne voudrais pas que des personnes mal renseignées lisant éventuellement ce fil puissent penser que Trotski était l’archétype et le mètre-étalon de la "résistance au stalinisme". Pour le coup je vais rejoindre Roberto et lui préférer nettement, et de loin Gramsci, par exemple.

      Le reste de ton commentaire sur les responsabilités des uns et des autres est à examiner à l’aune du déni qui plane chez les camarades trotskistes ou "sympathisants" comme chez les staliniens( y’en a plus bcp aujourd’hui !!) ou les néo staliniens. Trop facile.

      Communisme ? Ni Staline, ni Trotski, peut être même pas Lénine , et en même temps un peu dans chacun mais pas essentiellement ni suffisamment.

      A construire, à construire, avec humilité (et un peu de mémoire) de part et d’autre...Sans refaire l’histoire, ni par la droite ni par la gauche.

      Salutations communistes et militantes.

      LL

    • LL,

      N’étant pas trotskiste, et n’ayant jamais eu la moindre idole (heu.. à part peut-être Pink Floyd, dans ma jeunesse... tendance violoncelliste-léniniste), je ne me sens donc pas concerné par tes remarques sur les défauts et erreurs de Trotsky (que je chercherais à passer sous silence...), ni par des soi-disants "sous-entendus" ou des intentions cachées (mon seul but : discuter -discutailler, diront certains qui n’ont peut-être pas tort-, échanger des avis...).

      D’autre part, je n’ai qu’un très faible bagage théorique et une connaissance historique ordinaire, je suis donc très prudent, mais néanmoins il me semble problématique de renvoyer dos à dos Trotsky (ou les anarchistes) et Staline. Comme si le problème n’était qu’une question de méthode, de pratiques (violentes, non démocratiques etc.). Qu’une question de forme.

      Alors que le pb principal est, à mon sens : au service de quelle cause, de quel but, ces méthodes ? Staline a mené une contre-révolution pour prendre le pouvoir en s’appuyant sur un groupe social, en privilégiant un groupe social, la bureaucratie. Pour dénaturer à son profit la révolution bolchévique.

      Salutations.

      Chico

    • Effectivement la question de "méthode" et/ou de la "forme" n’est pas suffisent, faut ajoute le contenu, la théorie et en particulier l’histoire pour avance dans le débat...

      Deux "remarque" : quelques grande divergence (le nombre des divergence est bien plus importante...) entre Trotski et Gramsci sont :

       le marxisme ne s’occupe pas d’une réalité existant par et pour elle-même indépendamment de l’humanité.

       Le concept d’un univers objectif extérieur à l’histoire et à la praxis humaine et donc analogue à la croyance en Dieu

       La majorité des marxistes tenait par exemple pour acquis que la vérité est la vérité quels que soient le lieu et le moment de sa connaissance, et que le savoir scientifique (marxisme inclus) est accumulé historiquement et n’appartient donc pas à la sphère illusoire de la superstructure

       Bien qu’il soit difficile de tracer une ligne claire entre "société politique" et "société civile", Gramsci met en garde contre le culte de l’État qui découle de l’identification des deux, telle qu’elle est faite par les Jacobins et les Fascistes.

      En particulier cet dernier "divergence" est très proche de la conception de l’organisation d’un parti communiste et de la gestion "interne" et la façon de participe a la vie et l’attitude a avoir dans cet parti politique, sans oublie (et ca découle logiquement...) de la prospective de comme "géré" la "nouvelle société" après la "révolution" donc une mis en garde très ferme "contre le culte de l’État", tous cet "divergence" avec Trotsky, on le retrouve plus ou moins dans la violent critique de Lenine vis a vis du comportement, a dire peux "décomplexe" que Troktsy pratique dans le parti bolchevique...

      "L’obligeant Trotski est plus dangereux qu’un ennemi ! Nulle part, si ce n’est dans des "entretiens privés" (c’est-à-dire tout simplement dans les commérages, dont se nourrit toujours Trotski), il n’a pu trouver de preuves lui permettant de ranger les "marxistes polonais" en général parmi les partisans de chaque article de Rosa Luxembourg. Trotski a présenté les "marxistes polonais" comme des gens sans honneur ni scrupule, ne sachant même pas respecter leurs propres convictions et le programme de leur Parti. L’obligeant Trotski ! (…) Jamais encore Trotski n’a eu d’opinion bien arrêtée sur aucune question sérieuse du marxisme ; il s’est toujours "insinué" à la faveur de tel ou tel désaccord et passait d’un camp à l’autre. A l’heure actuelle, il se trouve en compagnie des bundistes et des liquidateurs. Or, ces messieurs-là en prennent à leur aise avec le Parti." (Lénine, Du droit des nations à disposer d’elles-mêmes (1914), Œuvres choisies, Tome I, Moscou, 1948, Édition numérique, p. 322.)

    • Le Trotsky de 1914 n’est pas le Trotsky de 1905, ni celui de 1917, ni celui de la lutte contre la bureaucratie comme couche sociale réactionnaire.

      Comme Lénine d’ailleurs, les uns et les autres évoluent.

      Trotsky par exemple comprend ce qui se passe en 1905, les premiers soviets , le parti Bolchevique de Lénine non. Cette affaire est une des tares les plus profondes du parti bolchevique.

      De même que c’est à coups de latte que le Parti Bolchevique a compris en 1917 l’importance des soviets. Et ces coups de latte ont pu se faire par Lénine et l’intégration du petit groupe de Trostky.

      Le super symbole du parti bolchevique a été assez nul et aux moments clés ce sont 1 à 2 personnalités qui ont pu bousculer ce parti qui n’avait pas compris le moteur organisationnel de la révolution russe. D’ailleurs, ça ne durera pas longtemps.

      Savoir qui a raison de Lénine et Totsky sur les débuts du XXeme siècle jusqu’à la révolution est stupide. C’était des révolutionnaires qui ont oscillé et évolué dans des batailles qui se sont précipitées en une poignée d’années.

      Sur les questions des nationalités ils virvoltent , sur la question de l’auto-organisation ils n’y comprennent rien , sauf un petit peu Trotsky, mais ce sont des internationalistes (à la difference de Staline) qui connaissent le monde et sont à même de se sentir comme participant à une bataille mondiale .

      Cronstadt, hum, si on se met sur le contexte , l’histoire n’a rien d’évident et je considère cela comme une bavure symbolique d’une bataille sans pitié au niveau militaire où le soupçon de trahison joue à plein.

      Mais les processus à l’œuvre qui font qu’une société développe des couches sociales s’autonomisent et deviennent une couche indépendante qui utilise toutes les méthodes les plus cruelles de commandement de la bourgeoisie, sont largement imposées par les circonstances.

      La volonté politique là dedans est surtout de tenir jusqu’à ce que les sociétés à forte classe ouvrière et avec un prolétariat conséquent prennent le relais.

      La classe ouvrière en 1914 était de 4% et à la fin de la guerre civile qui suit la guerre de 14 la classe ouvrière est de 1%, ses meilleurs éléments sont morts au combat, les conditions de travail dans un contexte de guerre civile sont telles que le pouvoir réel de contrôle et de direction n’est pas celui de la classe ouvrière, même et surtout dans les usines.

      Il n’y avait plus rien comme moteurs de pérennité des soviets comme embryons du pouvoir des travailleurs.

      La Paysannerie se trouve dans la même situation.

      Et c’est cette situation, c’est la construction d’une couche dirigeante autonomisée dans l’appareil de production qui fabrique l’aspect particulierement salopard et traitre de gens comme Staline, qui représentent rapidement la contre-révolution.

      Il n’y a pas de solution interne à la jeune URSS , quelque soit le personnel politique. Le seul choix tactique qui s’offrait à eux était bien de manœuvre pour étendre la révolution.

      Le choix de ce que représente Staline est autre chose. Il représente le capitalisme d’état en ascension, les Lénine et Trotsky des communistes internationalistes, brillants tactiquement qui ont leur parts d’erreurs. Même très graves.

      Par contre, c’est vrai. Si Rosa Luxembourg voit mieux les problèmes de dégénérescence bureaucratique , nationaliste et petit bourgeois de la social-démocratie, c’est plus compliqué pour un parti dans la clandestinité comme l’étaient les partis russes sous le tsarisme.

      Ces partis de la clandestinité pouvaient avoir beaucoup de déviations, de sectarismes, d’erreurs, mais ils avaient du mal à pouvoir imaginer ce qu’un grand parti social-démocrate pouvait développer comme bureaucratie.

      La sortie de la guerre de 1914 par la révolution de 1917 amène des révolutionnaires au pouvoir peu au fait des risques bureaucratiques .

  • Au niveau émotions, c’était quand même vraiment magnifique et superbement interprété. C’est sûr qu’écoutant cela aujourd’hui il y a des grosses bouffées de nostalgie qui dépassent certaines remises en question...

    • C’est bien : continuez à répandre votre venin sur l’URSS. Vous faites un travail admirable pour les ennemis.

      Vous oubliez tout. Les guerres entamées par les tsars. La guerre 14-18. La guerre contre l’URSS en 1920. Les tentatives pour remettre sur les rails le système d’avant. Le niveau de vie en Europe avant 1920. Les pogroms. Le rôle des ennemis de classe. La violence des ennemis. Le rôle des blancs et des puissances étrangères. Vous mettez sur le même plan goulags (prison pour les ennemis de la révolution) et les millions de prisonniers qui dorment dans les geôles aux Etats-Unis sans parler de ceux qui vivent dans la rue et qui vivent un enfer : 18 millions au total. Sans parler du nécolonialisme et des milliards de crève-la-faim dans le monde.
      Rien sur les acquis de la révolution.

      Encore une effort. Tant que vous y êtes, reniez aussi la Révolution française, la Commune.

      Les soviétiques voulaient changer cela. Vousleur crachez dessus. Vous auriez été à une autre époque, vous vous seriez fait bouffer par les adversaires, tués, massacrer.

      Voir la fin de la Commune, la fin des autres révolutions "pacifiques". Tosu les révolutionnaires se sont fait massacrer. Jaurès ? Tué.

      Dans ces conditions, soit on ferme et sans pitié avec l’ennemi, soit c’est le retour de l’aristocratie, de l’esclavage et de la violence.

  • Même moi qui suis un peu trop jeune pour avoir entendu cet hymne quand il était encore utilisé, cela me file des frissons, et une sorte de nostalgie de ce que l’URSS a pu, à une époque, représenter pour le prolétariat du monde entier. L’étendard d’une puissance qui les défendraient contre les riches, contre les oppresseurs.

    Un rêve que beaucoup faisaient éveillés, aveuglés souvent, et qui finalement s’est transformé en cauchemar.

    Je pense que cette nostalgie qu’on peut ressentir en écoutant l’hymne, c’est celle de l’espoir ...

    (k)G.B.

    • Ouais moi aussi ça me donne des frissons. Mais faut dire que les Russes ont une façon de chanter que même avec Frère Jacques ça fait pareil...

      Non, je rigole. Je suis né et j’ai été élevé dans le chaudron.

      Mais par contre ta phrase sur l’"’étendard d’une puissance qui les défendraient contre les riches, contre les oppresseurs" m’a brusquement rappelé que c’était à cause de ça que ça a foiré en grande partie...

      Parce que les peuples en général ont attendu en stand-by qu’on leur importe une révolution qui n’était pas la leur, mais celle des Soviétiques. Ou mêm equ’ils nous défendent physiquement sinon à nous envoyer des chars.
      Et qu’on attendait chaque fois le "vade-mecum" de ceux-ci pour agir.

      Evidemment fallait pas attendre de Staline, ou même de qui que ça soit d’autre, qu’ils fassent de la priorité des intérêts des autres Partis communistes sur leurs intérêts particuliers une règle d’or.

      ((- :

      G.L.

  • " C’est un joli nom Camarade...

    C’est un nom terrible Camarade..."

    Rien n’est "tranché" !!!