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Harcélement Sonacotra

Publie le vendredi 9 septembre 2005 par Open-Publishing
10 commentaires

Réseau de solidarité aux résidents des Foyers du 11ème arrt de Paris
Foyer Sonacotra « Fontaine-au-Roi »
77, rue de la Fontaine au Roi
75011 Paris

le 5 septembre 2005

Monsieur
Michel Pélissier
Président de la Sonacotra
42, rue Cambronne
75015 Paris

Monsieur,

L’intervention d’huissiers accompagnés de forces de police au foyer Sonacotra,
le 2 juin dernier au matin, et l’assignation au tribunal pour les 9 et 16
septembre qui a suivi de 27 résidents en vue de leur expulsion et d’amendes de
600 euros, ont suscité beaucoup d’émotion parmi l’ensemble de la population du
11ème arrondissement, et au-delà.

Déjà, le 2 juillet, des centaines de personnes ont manifesté du foyer à la marie
du 11ème arrondissement en solidarité avec les résidents. Pendant l’été, un
millier de signatures de protestation ont été collectées. En solidarité, un
voeu a été voté en conseil d’arrondissement par le maire du 11ème et l’ensemble de la majorité municipale, demandant à la Sonacotra de renoncer à cette politique contre les résidents. Ce voeu a également été voté au Conseil de
Paris. Depuis, des parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat (Martine
Billard, Noël Mamère et Nicole Borvo) ont saisi le gouvernement (ministère de la
Cohésion sociale et ministère de l’Intérieur) pour s’opposer à cette politique
répressive vis-à-vis des résidents des foyers de travailleurs migrants. Les
résidents des foyers ne doivent pas faire les frais de la pénurie de logement.
Nous estimons que la Sonacotra doit renoncer aux assignations, pour le foyer
Fontaine-au-Roi, comme pour les autres foyers.

Le Comité des résidents et les organisations du Réseau de solidarité aux foyers du 11ème viendront en délégation déposer l’ensemble de cette première pétition, jeudi 8 septembre 18h00, au siège de la Sonacotra, 42 rue Cambronne, Paris 15ème (métro Cambronne), et nous espérons que vous pourrez nous recevoir.

Veuillez recevoir, Monsieur, nos salutations distinguées.

Signataires : Comité des résidents du foyer « Fontaine-au-Roi »

Soutiens : Coordination des foyers Sonacotra, Assemblée des Maliens, Cofar, Copaf, CSD, DAL, HCMEF, IACD, LDH, MIR, PCF-11ème et Les Verts-11ème

Copies adressées à :
 M. Bedetti, directeur régional Sonacotra
 Mme Kelaci, directrice départementale Sonacotra,
 Mme Boisseleau, directrice d’agence Paris-Est Sonacotra.

Réseau de solidarité aux résidents des Foyers du 11ème arrt de Paris
Foyer Sonacotra « Fontaine-au-Roi »
77, rue de la Fontaine au Roi
75011 Paris

Messages

  • Texte accompagnant la publication de la Lettre sur Indymedia Paris

    Rappelons aussi que c’est la Sonacotra qui a été mandatée par Sarkosy pour reloger les expulsés des squatts insalubres, une fois les immeubles remis par les forces de l’ordre à leur « légitime » propriétaire de bien. Un « propriétaire de biens » domicilié à Neuilly ? Comme la plupart de ses confrères qui spéculent sur les immeubles squattés, les rachetant à des administrations ou des institutions privées qui n’osent trop se mouiller dans des opérations qui pourraient nuire à leur image médiatique (une mutuelle étudiante en l’occurence pour un des premiers immmeubles nettoyés) et refile le bébé (et de copieux bénéfices à la clé) à des promoteurs privés bien anonymes et moins tenus à de tels scrupules (le Canard enchaîné de la semaine dernière). C’est l’état sarkosyen, avec sa police, qui fait la seule besogne à leur profit tout en revendant pendant ce temps ses immeubles vides situés dans les quartiers centraux (Libé)... La Sonacotra chargé par Villepin de bâtir à la va vite 5000 logements sur des emprises SNCF ou d’autres terrains incommodes dont personne de veut, en six mois, des logements qui ne peuvent être mieux que des baraquement, la Sonacotra créée au bon temps de la Guerre d’Algérie quand il s’agissait de « résorber », terme bien clinique les bidonvilles algériens des alentours de Paris, notamment après quelques incendies spectaculiares,..

    auteur : Azimut Brutal

    suite et source : http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=42533

    • (Azimut brutal et AFP 23/09/2005 - 17h08 via infos locales idf yahoo, voilà, wanadoo etc. qui ont fait paraïtre la brève de l’AFP)

      La préfecture de Seine-Saint-Denis a annoncé vendredi 23 septembre 2005 dans un communiqué que treize personnes « reconnues coupables de voies de fait à l’encontre du personnel de la Sonacotra » avaient été expulsées d’un foyer de Saint-Denis le jour-même à la demande de l’entreprise gestionnaire, la Sonacotra de trsite réputation.

      Ces expulsions du foyer Bachir Souni aurait-été réalisées en « application des 13 arrêts de la Cour d’appel de Paris prononçant l’expulsion des 13 résidents en date du 3 novembre 2004 », précise le communiqué.

      « Ces personnes avaient été reconnues coupables de voies de fait à l’encontre du personnel de la Sonacotra et de troubles à l’ordre public, commis à plusieurs reprises en 2003 et 2004, alors qu’elles contestaient le comité de résidents en place et empêchaient physiquement le personnel local de pénétrer dans les lieux », poursuit la préfecture.

      Le foyer Bachir Souni, a été inauguré il y a juste deux ans, en septembre 2003 et est conçu pour accueillir un peu plus de 300 personnes, ce qui ne correspond guère aux nouveaux critères que la Sonacotra se targue de mettre en pratique dans es « résidences sociales ».

      Selon un porte-parole de la Sonacotra, les personnes expulsées avaient le tort de faire partie d’un comité de résidents « autoproclamé » qui n’aurait pas accepté le comité élu de manière régulière et l’aurait fait savoir, en s’en prenant physiquement à des collaborateurs de la Sonacotra.

      Ce comité de résidents explusé n’est pas reconnu comme interlocuteur légitime par la Sonacotra. Il avait été élu à l’occasion d’un « vote informel organisé par les résidents eux-mêmes », selon une responsable associative qui, courageusement, n’a pas voulu être citée.

      Mamady Dramé, président de ce comité officieux, a déclaré à l’AFP que les résidents étaient entrés en conflit avec la Sonacotra car elle « voulait imposer des règles de vie inhumaines : les résidents ne devaient plus recevoir personne, ne pouvaient pas partir plus de quelques semaines, ne pouvaient pas recevoir leurs propres fils sans remettre ses papiers à la direction ».

      Il a affirmé que les 13 personnes expulsées bénéficiaient du soutien unanime des résidents qui souhaitent leur réintégration « immédiate ».

      L’union locale CGT et les associations ont condamné l’expulsion dans un communiqué. Le texte souligne que le tribunal de Bobigny n’avait pas reconnu les « voies de fait » !

      Mamady Dramé et Jean Bellanger, membre de l’UL CGT, devaient rencontrer en fin d’après-midi le maire de Saint-Denis Didier Paillard.

      M. Bellanger avait prévu de participer à une conférence de presse au foyer à 18h00 le soir-même.

      Et nous n’en savons pas plus. Décidément cette société obéit toujours aussi bien à la voix de son maître, même si officiellement, elle n’est plus depuis la signature d’un nouveau contrat d’objectif pour 2005-2010 sous la tutelle du ministère de l’intérieur.

      Mais si ce sont Borloo et deux sous-ministre à l’exclusion qui ont paraphé le document, c’est Sarko qui a annoncé qu’il allait la charger de construire des logements d’urgences pour les expulsés « réguliers », c’est-à-dire dûment le tri fait entre le bon immigré et le mauvais sans-papier. 5000 logement en six mois sur des terrains dont personne ne veut, pendant que l’état brade à côté ses immeubles administratifs, expulse au bénéfice des marchands de bien etc. etc.

      Dans le nouveau contrat d’objectif qu’elle a signé avec l’état la Sonacotra se voit renouveler sa mission de premier opérateur, bailleur et propriétaire, du logement « très » social en France : hébergement en chambres individuelles ou collectives dans ces nombreux et anciens foyers de travailleurs migrants our les africains et les RMIstes et autres précaires, « résidences sociales » pour les plus chanceux, vieux foyers transformés ou renommés, ou nouvelles structures contruites de novo, rachat et « réhabilitation » des foyers africains des autres opérateurs associatifs en faillite - Soundiata - quand les siens tombent en ruine, aménagement de centres d’accueils d’urgence destiné à être gérés par Emmaüs - l’abbé Pierre se produit à l’occasion avec Michel Pélissier, PDG-préfet de la Sonacotra, pour divers conférence sur la misère du temps et les efforts qu’ils font de concert pour la soulager - ou d’autres grosses institutions rentière de la misère, campements pour « gens du travail » etc. etc.

      Des prisons ? Non pas encore, sinon elle pourrait reloger directement ses expulsés (et cela ferait du travail pour Bouygues qui bien entendu est mêlé à l’affaire).

      Back to the seventies ? Quand les comités des travailleurs des foyers, appuyés par des étudiants africains, des maoïstes et une poignée d’autonomes ont lutté pendant cinq ans pour un peu de dignité et de liberté face à une direction et un encadrement coloniaux (anciens de l’armée et de l’OAS en particulier) et l’état giscardien.

      Une liberté aujourd’hui encore bafouées. La CGT est du bon côté cette fois-ci, mais qu’attendre comme mobillisation alors qu’il est de plus en plus fait appel à cette société (quand les plus socialistes veulent nous reconstruire de nouvelles « villes nouvelles », de nouvelles cités) pour pallier à unecrise du logement dans la région parisienne entretenu par une spéculation protégée ?

      A Paris nous sommes toujours sans nouvelles des assignés de la Fontaîne au roi. Doit-on croire que la Sonacotra hésite plus à se livrer à ce genre d’opération parce qu’elles sont plus visibles dans la capitale qu’en banlieue ?

      Le Nautilus 20, bibliothèque associative du foyer Annam expulsée, elle, le 4 janvier des locaux qu’elle occupaient depuis deux ans d’exercice quasi-bénévole avec des résidents et sans que lui soit permis de récupérer ses livres et autres affaires a pu, à l’issue d’une sommation par huissier diligenté par le service contentieux de la Sonacotra, retrouver un accès libre à la salle, mais quinze jours après cette événements surprenants (la Sonacotra s’est un peu embrouillée dirait-on ?) reste sans nouvelle de la Sonacotra sur ses intentions (ce qui est inquiétant). Mardi soir s’y déroulera une réunion à partir de 19h sur l’avenir de cet équipement et celui de la liberté de réunion et d’association dans les foyers et autres résidences de fortune.

      Renseignements : http://perso.wanadoo.fr/pannam/lenautilus20.html

      AZB

    • Raccourcis saisissant de Yahoo, toujours aussi infâme en France comme en Chine :

      UN FOYER SONACOTRA EN FRANCE :
      [Une belle photo en perspective sur la longue barre du dortoir avec un mur de boîte au lettres règlementaire en premier plan]
      « Treize personnes "reconnues coupables de voies de fait à l’encontre du personnel de la Sonacotra" ont été expulsées vendredi d’un foyer Sonacotra de Saint-Denis à la demande de l’entreprise. »
      • Philippe Merle (AFP/AFP/Archives - vendredi 23 septembre 2005, 17h16)

      http://fr.news.yahoo.com/photos/050923151652.uxr3j1zm-photo-un-foyer-sonacotra-en-france.html

      Vu la photo publiée il y a des doutes que le foyer date bien de 2003 !

      Pour l’article original de l’AFP que nous avons repris pour l’essentiel pour l’exposé des faits dans la première partie de notre propre texte : http://fr.news.yahoo.com/050923/202/4lllo.html . La comparaison est édifiante...

      On va vite en besogne en France : les juges ne reconnaissent pas les voies de fait, la préfecture expulse quand même, la Sonacotra plastronne et Yahoo condamne (l’expulsé). Un foyer en France...

      AZB

    • Des nouvelles de la Fontaine au Roi :


      CONFLITS DU FOYER SONACOTRA

      Les foyers de travailleurs migrants sont en ce moment toucher par la politique du gouvernement et notamment celle de Nicolas SARKOZI.

      Tôt le matin, à 3 reprises, le 2 juin, le 19 septembre et le 30 septembre des forces de l’ordre sont venus dans le foyer SONACOTRA de la Fontaine au Roi.

      Pour le 19 septembre, la police est venue et n’a pu rentrer dans le foyer car des résidants se sont opposés à leurs arrivées. De plus le responsable de la SONACOTRA ainsi que l’huissier qui l’accompagné sont repartis précipitamment.

      Et donc ils sont revenus avec des moyens beaucoup plus important pour effectuer leur contrôle. Plus de 400 CRS ont bouclé le quartier avec leurs habitants qui n’ont pu aller travailler avant 8 H du matin tout comme les résidants. Ils ont bloqué tous les couloirs pour que personnes ne puissent se regrouper et ont même gazé les couloirs ainsi que frapper au minimum un résidant (âgé) et en ont embarqué un autre parce qu’il aurait frappé sur une voiture de police. Les résidants musulmans n’ont pu faire la première prière du matin.

      La SONACOTRA a déjà mis en assignations en justice, au 4 novembre, 21 résidents contrôlés lors de l’intervention d’huissiers et de forces de police du 2 juin dernier et la dernière fois c’était 27 autres résidants qui ont été visité et certainement mis en examen pour ayant héberger un membre de sa famille.

      ...
      IsolentE
      le 7/10/2005 à 07h16
      source et suite : http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=43510


      Voir aussi « La “résidence” Sonacotra de la Fontaine au Roi : un foyer au vrai sens du terme » sur Place publique qui dressait un tableau un peu idéal du foyer un an avant que les événements ne mettent à jours certaines réalités plus sordides et le commentaire « LE FOYER AU VRAI SENS DU TERME » qui corrige un peu le tir...

      A noter aucun titre de la presse papier ne s’intéresse à ces histoires ni au fait que ce soit la Sonacotra qui était censée contruire des baraquements pour les expulsés, ni qu’ils soient de plus en plus fait appell à elle pour pallier en contrastophes aux situations d’urgence souvent largement prévoyables sinon programmée.

      L’hiver dernier, le gouvernement s’aperçoit à l’entrée de l’hiver qu’il n’y aura pas assez de place pour héberger les SDF, suite à la fermeture d’un bâtiment prêté par l’armée, le Fort de l’Est à Saint-Denis désaffecté en cours d’année sans que le gouvernement ne soit préoccupé de quoi que ce soit avant les premiers froids.

      Quand est décidé la réhabilitation d’un immeuble public dans un temps record pour éviter le désagréable spectacle de SDF mourrant de froid, il est fait appel à la Sonacotra. Et loin de blâmer l’incurie des autorités, c’est encore l’occasion d’être fier de montrer ses compétences : « Commencent alors pour la Sonacotra et les entreprises mobilisées dans l’urgence deux semaines de travaux afin de mettre le bâtiment aux normes pour assurer un accueil de nuit. »

      Tout cela sur leur site officiel, Ouverture d’un centre d’accueil hivernal à Paris. C’est encore un bâitment militaire qui est recyclé, particulièrement bien choisi cette fois : « une ancienne boulangerie militaire reconvertie en centre d’accueil de nuit ».

      L’quipement sera géreé par Bleu-Nuit, une association créée en 1993 par la... Sonacotra ! et domiciliée sur place (BLEU NUIT (Sonacotra) - Siège : 42, rue Cambronne - 75750 Paris. tél. 01 40 61 42 26). Comme on dit on n’est jamais mieux servi que par soi-même

      Sinon ils travaillent aussi avec la Fondation Abbé Pierre. En 2001, La Fondation Abbé Pierre
      et la Sonacotra organisent une Conférence de presse

      « La fondation Abbé Pierre et la Sonacotra partenaires pour fournir des mobil-homes aux sans-logis »

      Et c’est Bouygues avec qui la Sonacotra entretient des « relations privilégiées » (toujours sur leur site) qui se chargent des travaux.

      Le logement social a de beau jours devant lui...

    • Comité de Résidents des Foyers Sonacotra
      Bachir Souni, Bailly et Casanova
      2 Place Jean Poulmarch
      93200 Saint Denis

      Le 20 octobre 2005,

      Suite aux nombreux articles parus sur Internet à partir des informations de la dépêche de l’AFP, nous tenons à apporter les précisions suivantes :

      Nous confirmons que les résidents des Foyers Bachir Souni, Bailly et Casanova ont choisi de façon consensuelle des nouveaux délégués en octobre 2003 lors d’une Assemblée Générale. Les délégués sortants qui ont bien participé à cette assemblée générale ont pris acte sans qu’ils n’aient eu à manifester la moindre objection. Car ils étaient eux-mêmes choisis en 1987 suivant la même procédure.

      Nous tenons à préciser qu’il n’y a jamais eu d’élection organisée telle que l’entend le code électoral français depuis 1966 dates de l’ouverture de ce foyer. Le comité n’a jamais refusé l’organisation d’élection, mais le comité ne veut pas se voir imposé un protocole d’accord de manière unilatérale, dont nous ignorons son mode d’élaboration et son contenu. Ce sujet a encore été évoqué lors de notre dernière rencontre le 6 octobre dernier. Le comité est toujours en attente de ce protocole.

      Que penser des méthodes de la Sonacotra qui reconnaît l’autorité du comité en lui adressant des courriers mais qui poursuit la procédure d’expulsion. La Sonacotra préfère la répression que le dialogue, alors que la loi SRU 2000 l’oblige à mettre en place un conseil de concertation que la Sonacotra refuse.

      Pour tout information complémentaire,
      Le président du comité
      Mamady DRAME
      Tél : 06 12 67 72 08
      Fax : 01 48 22 33 79

    • Ce sont les archives (intégrales) de l’Huma qui nous l’apprennent (édition du 24 octobre 2005) (AZB)


      Sonacotra Les résidents de Saint-Denis manifestent

      L’affaire traîne depuis plus de deux ans. Samedi après-midi, près de 300 résidents de foyers Sonacotra de Saint-Denis ont manifesté afin de soutenir leurs treize camarades expulsés de leurs foyers, après maintes menaces et pressions. À la base du conflit, l’élection, le 3 octobre 2003, d’un nouveau comité de résidents que la direction n’a jamais accepté de reconnaître, préférant négocier avec l’ancienne instance. Soutenus par le maire de Saint-Denis, Didier Paillard, les résidents réclament la réintégration des treize expulsés, une véritable réflexion sur le rôle des comités censés les représenter, ainsi que la mise en place d’un conseil de concertation tel que le prévoit la loi SRU.
      [source : Web Humanité, href=http://www.humanite.fr/journal/2005-10-24/2005-10-24-816583]

    • En 1975, c’est un préavis d’expulsion à Saint-Denis qui mis le feu aux poudres (citations tirées de Une lutte exemplaire
      de Mireille Galano, Plein Droit, la revue du GISTI, n° 53-54, mars 2002, « Immigration : trente ans de combat par le droit ») :

      « Le 31 janvier 1975, les résidents du foyer de Saint-Denis, avenue Romain Rolland, refusent de payer la nouvelle augmentation de 6,58 % prévue pour le 1er février qui porterait le loyer à 251,10 F (SMIC à 1167,75 F pour 173 heures) et adressent leurs revendications à la Sonacotra. Le 29 avril, celle-ci répond en leur notifiant leur préavis d’expulsion. Ils ripostent alors par une double action :

      — information des vingt-et-un foyers de la Seine-Saint-Denis et des 14 du Val-de-Marne,

      — assignation en référé de la Sonacotra... »

      En 1974, une expulsion avait eu lieu dans un foyer Sonacotra à Aulnay-sous-Bois (note 5 de l’art. cit.) :

      « Dans le procès verbal de la réunion du Comité d’entreprise du 4/12/1974, on peut lire cette déclaration de la direction de la Sonacotra : “L’affaire d’Aulnay-sous-Bois constituera un précédent encore que, s’il est possible de se débarrasser d’une poignée de grévistes, le problème sera autrement difficile quand il s’agira d’une centaine de ressortissants noirs comme à Saint-Denis et de plus de 300 à Montreuil”. Considérations prémonitoires… »

      [source : Le Nautilus 20]

    • Pour interpeller les responsables Sonacotra :

      Direction Régionale Ile-de-France :
      42, Rue Cambronne
      75740 PARIS CEDEX 15
      Tél : 01 40 61 43 07
      Fax : 01 45 67 40 19

      Directeur Régional : Christian BEDETTI

      Direction Départementale de Seine-Saint-Denis (93) :
      François-Xavier DESJARDINS
      58/62, route d’Aulnay
      93140 Bondy
      Tél : 01 55 89 12 20
      Fax : 01 55 89 12 25

      source : site officiel Sonacotra

      Par mail, Sud Sonacotra (ça existe et appartient même à "Solidaires") a eu quelques ennuis judiciaires suite à l’extraction d’un fichier de courriers électroniques, cas qui afait jurisprudence, assez drôle quand on connaît les habitude de flicage et de fichage de la Conasotra (c’est peut-être pour cela que Sud Sonacotra est si discret sur ces affaires ?). Un peu con car en général c’est prénom.nom@sonacotra.fr...

    • Les comités de résidents sont appelés à changer de statu en 2006.
      1 Etiez-vous au courant ?
      2 Quels sont les intentions de ce projet qui entrera en application en deux temps ?
      3 Qu’en penser ?

    • Je ne sais pas mais il est temps que les comités et les coordinations se réveillent sérieusement, ce qui semble en train de se faire en dépit des bisbilles entre jeunes et vieux, clivage peut-être plus important que les divisions communautaires que certains redoutaient. Il faut dire que les résidents n’ont pas le choix, car c’est une véritable guerre que leur déclarent Sarko et Clément :

      Et pendant ce temps, les rafles continuent

      Rappelons que ces gens payent aussi cher que les locataires « classiques », pour des surfaces minimales, tout en étant soumis à des réglements d’un autre âge. Par exemple à la Sonacotra qui met aujourd’hui en avant sa mission sociale, non seulement les sous-locations sont sévèrement réprimées mais il est toujours interdit par le règlement intérieur de recevoir entre 22 heures et 6 heures du mat !

      C’est bizarre, http://www.unafo.org, l’union des professionels du secteur, ne souffle mot de cette circulaire qui intéresse pourtant au premier chef gestionnaire et client dans sa lettre d’actualité... Si quelqu’un se sent de leur demander les raisons de leur silence :
      01.40.71.71.10 ou contact@unafo.org