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Hommage à Georges Habashe

Publie le mercredi 14 mai 2008 par Open-Publishing

Le cercle Al Hakim.

avec le soutien du CICP et du centre Phoenix du camp de Dheishe

rendent un :

Hommage à Georges Habashe

Fondateur du Front Populaire de Libération de la Palestine

Le jeudi 15 mai 2008-
A 20h30- au CICP –
21 ter rue Voltaire Paris 11ème
(Métro rue des boulets)

En présence de :
 Youssef Habashe : (neveu de Georges) dirigeant de l’HWC (http://www.hwcpal.org/ )
 Georges Malbrunot : Auteur du livre « Les révolutionnaires ne meurent jamais » (conversations avec Georges Habashe)
 Nahla Chahal : Coordinatrice de la CCIPPP

Celui que l’on nomme Al Hakim (le sage ou le docteur en arabe), Georges Habache, est né le 22 août 1926 à Lydda [1], ville martyre, en Palestine (actuellement le nom de la ville est Lod en Israël). Georges Habashe est décédé le 26 janvier 2008.
Figure historique de la résistance palestinienne, son parti, le FPLP, impose au monde occidental la question palestinienne en 1969 par un détournement d’avion qui fera le tour du monde des agences de presse et des grands médias.
Depuis ces actions entre 1969 et 1972 la Palestine, les palestiniens ne sont plus ignorés par les médias et les chancelleries. Les résistants du FPLP ont sans doute démystifi é la légende d’une terre sans peuple
et l’allégorie du fi lm de propagande Exodus sorti en 1960.
Compagnon de Yasser Arafat. Lors du mariage de Yasser avec Souha le 17 juillet 1990 à Tunis, il fut le témoin de Yasser Arafat. Pour autant, il fut l’un des plus farouches adversaires politiques d’Arafat, refusant
le processus qui conduisit à Oslo. Il fut à plusieurs reprises le leader de front de refus au Fatah et au sein de l’OLP. Georges Habashe s’est toujours prononcé pour une solution d’un seul Etat laïc réunissant arabes et juifs dans la Palestine historique.


[1Le 11 juillet 1948, en fi n d’après-midi, le convoi du Bataillon 89 [Bataillon sioniste] quitta un chemin de poussière et fonça sur Lydda en vrombissant. Arrivés aux
abords de la ville, [les commandos sionistes] commencèrent à tirer depuis les mitrailleuses qui surmontaient le convoi — des dizaines de milliers de cartouches en quelques minutes. « Tout ce qui se trouvait dans leur direction mourut », écrivit le correspondant du Chicago Sun Times, dans un article intitulé « Blitz Tactics won Lydda » [la tactique de bombardement massif a vaincu Lydda]. Les Commandos laissèrent la place à l’armée régulière israélienne, qui occupa Lydda et mit brutalement fi n à un bref soulèvement local : 250 personnes y trouvèrent la mort, dont au plus quatre soldats israéliens, ainsi que 80 civils désarmés qui se trouvaient dans une mosquée locale.
Pendant ce temps, les avions israéliens mitraillaient ces deux villes et larguaient des tracts exigeant des Palestiniens qu’ils fuient vers l’Est, en direction du Royaume de Transjordanie.
Les médecins palestiniens locaux travaillaient fi évreusement, sans électricité, utilisant des bandes découpées dans des draps pour les bandages alors qu’ils luttaient pour sauver les blessés.
Le jour suivant, le Commandant Yitzhak Rabin [qui deviendra premier ministre d’Israël et sera assassiné] ordonna l’expulsion de la population civile arabe de Lydda et de la ville voisine d’Al-Ramla.