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Hugo Chávez, rassemblement de soutien à la Maison de la Radio à 18 h 30

Publie le mercredi 9 mars 2005 par Open-Publishing

16h30 - L’ambassade du Venezuela en France vient de nous informer que, pour des "raisons de force majeure", Hugo Chavez ne sera pas orateur pour le meeting prévu ce mercedi 9 mars à la maison de la Radio, à 18 h 30 - Seule une conférence de presse aura lieu au même endroit à 18 h, ainsi qu’un rassemblement de l’opposition de droite à quelques centaines de metres.

En conséquence, nous maintenons un rassemblement à la Maison de la Radio à 18 h 30


Rassemblement de soutien à la Maison de la Radio à 18 h 30 : pour plus d’info cliquer ici

de B. D.

Après l’Inde et le Qatar, le président vénézuélien fait escale à Paris. En février, Chávez avait accusé Bush de préparer un attentat contre lui.

Le président vénézuélien, Hugo Chàvez, effectue ce mercredi une visite en France au terme d’un périple qui l’a conduit en Inde et au Qatar. À Paris, Chvez doit rencontrer le président Jacques Chirac et différentes personnalités avant de répondre aux questions de la presse.

Ce bref séjour risque d’être occulté par la crise pétrolière et le lourd contentieux existant entre le Venezuela et les États-Unis. Hier à Doha, le chef de la diplomatie vénézuélienne, Ali Rodriguez, a quelque peu tempéré les déclarations de son pays concernant une éventuelle suspension de livraisons de brut aux États-Unis, affirmant surtout que Caracas cherchait à augmenter sa capacité de production pour satisfaire entre autres le marché américain.

"Bien sûr, si nous sommes la cible d’une agression, elle affectera la production", a dit celui qui fut, il n’y a pas si longtemps, ministre de l’Énergie et secrétaire général de l’OPEP. Il faut dire qu’entre Caracas et Washington, le torchon brûle. La semaine dernière, lors de l’investiture du président uruguayen, Tabaré Vasquez, Chávez en avait profité pour proclamer la mort de la grande zone de libre-échange (ALCA) que George W. Bush veut imposer de l’Alaska à la Terre de Feu. Dans la foulée ; le président vénézuélien s’en allait en Inde, avec qui une série d’accords énergétiques ont été signés, ce qui constitue un pas essentiel dans sa volonté politique de renforcer la coopération Sud-Sud.

Ce type d’initiatives ne font qu’indisposer la Maison-Blanche qui a tout essayé pour déstabiliser le Venezuela. Le 20 février dernier, Chávez avait accusé Bush de préparer un attentat contre lui et menacé les États-Unis de suspendre les exportations de pétrole. Les États-Unis représentent 85 % des exportations vénézuéliennes de pétrole brut, soit près de 15 % de la consommation américaine. Incarnant volontiers les alternatives au néolibéralisme, Chávez a fait effectivement l’objet de plusieurs tentatives de déstabilisation et de coup d’état, comme celui d’avril 2002.

Et Washington, malgré ses dénégations, ne désespère pas d’arriver à ses fins par le biais du « plan Colombie », censé lutter contre le narcotrafic. Sous couvert de sécurisation des zones pétrolières à la frontière entre la Colombie et le Venezuela, plusieurs centaines de soldats des forces spéciales américaines appuyés de paramilitaires multiplient depuis plusieurs mois incursions et opérations clandestines en territoire vénézuélien. En mai dernier près d’une centaine de « paras » colombiens, liés à la CIA, ont été arrêtés dans les environs de Caracas. Leur but n’avait rien de pacifique. Selon les aveux de l’un d’entre eux, il s’agissait de « couper la tête à Chávez ».

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