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INTERVENTION DE LA POLICE PEDAGOGIQUE du RECTORAT AU COLLEGE F. FLAGON DE VALENTON
Publie le lundi 6 mars 2006 par Open-Publishing1 commentaire
Le climat de plus en plus hallucinant de ce collège du Val-de-Marne ayant fini par aboutir à deux agressions de collègue dans la journée du jeudi 2 mars, nous avons décidé d’exercer notre droit de retrait.
A suivre.
Avec déjà un bilan médiatique plus qu’honorable : une du Parisien édition Val-de-Marne et dépêche AFP.
Pour ce qui est de la réponse de nos autorités compétentes (?) : nous faire savoir que l’on sera considérés comme grévistes et non comme exerçant un légitime droit de retrait semble être leur préoccupation principale...
Une du Parisien édition Val-de-Marne : http://www.cetace.org/fernande_parisien4.03.pdf
Débrayage vendredi dans un collège de Valenton après deux incidents
[dépêche AFP du samedi 4 mars]
Les enseignants du collège Fernande-Flagon de Valenton (Val-de-Marne), classé en ZEP, ont débrayé vendredi et demandé à exercer leur droit de retrait après deux incidents ayant visé la veille deux professeurs de l’établissement, a-t-on appris auprès de l’un d’entre eux.
Les enseignants n’ont pas fait cours vendredi et attendent de savoir lundi si leur droit de retrait est jugé légitime par l’inspection académique, a indiqué à l’AFP le secrétaire SNES de l’établissement, qui compte un peu moins de 600 élèves.
Jeudi, deux femmes professeurs ont été agressées, a-t-il expliqué. L’une dans sa classe a reçu une trousse lancée par un élève qui l’a ensuite menacée, avant d’être maîtrisé par des aides de la vie scolaire. ’enseignante a porté plainte. Une seconde a reçu dans la même journée un oeuf sur la tête, lancé d’un étage, alors qu’elle traversait la cour du collège. Ses lunettes ont été cassées.
"C’est un peu la goutte d’eau qui a fait déborder le vase", a dit le responsable du SNES, en soulignant une "détérioration du climat dans l’établissement depuis début janvier". Il a fait état d’insultes et du jet la semaine dernière d’une bombe lacrymogène dans le collège, classé en ZEP depuis 1981.
Le rectorat de l’académie de Créteil a confirmé vendredi soir les incidents survenus dans le collège et précisé que les enseignants pourraient être considérés comme grévistes s’il était établi qu’aucune concertation préalable n’avait été menée
Messages
1. > INTERVENTION DE LA POLICE PEDAGOGIQUE du RECTORAT AU COLLEGE F. FLAGON DE VALENTON, 6 mars 2006, 14:50
Nous avons été en droit de retrait à Jean Jaurès (Paris 19) pendant deux semaines en janvier dernier. Du coup j’ai plein de doc, de modèles de lettre... si y a des intéressés.
Dans ce cas là il ne faut pas céder aux menaces d’être considéré comme grèviste, mais demander aux autorités de faire appliquer la loi : réunion sous 48h d’une commission hygiène et sécurité, et convocation de l’inspection du travail du secteur. Dans le cas où ces autorités compétentes considèreraient que le retrait n’est pas légitime, l’employeur doit envoyer une mise en demeure de reprendre le travail. C’est la loi.
Le ministère préfère ne pas se prononcer sur le danger que l’on vit au quotidien. On doit lui mettre la pression pour qu’il le fasse. Encore une fois c’est la loi, car le retrait s’applique aussi aux dangers liés à une ambience de travail.
Un autre conseil, si le rectorat vient rencontrer les collègues, il faut demander dès le début un rapport de conclusion bi-partite, pour avoir une trace de ce qui sera dit.
Avec le recul, on voit dans mon bahut que même si on a pas vraiment obtenu de moyens supplémentaires, la pression qu’on a mis sur l’administration a provoqué une réaction en interne et l’établissement tourne déjà bien mieux.
alternactive.org