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Il semble que la récession ne se vit pas de la même façon pour tout le monde

Publie le jeudi 15 octobre 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Alors que les refuges pour sans-abris de la ville de New-York connaissent une affluence record et que des milliers de travailleurs américains sont sans emploi, la Maison-Blanche est témoin d’un nombre grandissant de soirées dansantes. Il paraît que le président Obama a besoin de davantage de divertissements en cette période de grave récession aux États-Unis pour pouvoir se changer les idées.

On apprenait aussi que les géants banquiers de Wall Street avaient enregistré des profits record en 2009 malgré la plus grave récession depuis des décennies.

Il faut remarquer qu’il n’y a rien de nouveau dans tout cela. Depuis toujours, les riches ont fait la fête pendant que les pauvres enduraient des conditions de vie misérables.

C’est malheureux de voir que les gouvernements ne gouvernent non pas pour l’ensemble du peuple mais bel et bien pour les élites riches en son sein et desquelles en général les politiciens font partie.

Ainsi se confirme ce que disait le grand humaniste anglais Thomas More au XVIe siècle :

"C’est pourquoi, lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :

Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.

Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."

On est encore loin d’une société basée sur la déclaration universelle des droits de l’Homme qui stipule que tous sans exception ont droit à un revenu suffisant afin de pouvoir mener une vie décente et épanouissante.

Messages

  • En effet, les riches se la coulent douce.

    Au Canada c’est la même chose, le peuple crève pendant que les banques et les entreprises impérialistes se restructurent engraissant leurs dirigeants de primes et congédiant les travailleurs.

    Il faut en finir avec cette situation et il n’y a qu’une seule solution, emparons-nous du pouvoir et nationalisons les banques et toutes les grandes entreprises.

  • Et en France, la misère, l’instabilité, le chômage, les licenciements collectifs
    n’existent t’ils pas ?

    Et pendant ce temps, les ors de nos républiques luisent de mille feux sous
    les frasques élyseennes. Les copains, les cousins et les coquins se réjouissent,
    les ex-manequins semi-mondaines et leurs courtisans détenteurs des pouvoirs
    républicains se goinfrent et se disputent les premiers rôles, distribuent les
    places(pont d’or) à leurs enfants, et se vantent d’être en mesure de nous
    donner à nous, la France d’en bas, les leçons de cette morale que nous
    vomissons.

    Nos enfants sont précaires, chômeurs ou éxploités(ce n’est pas une langue
    de bois), nous sommes dans les prochaines charrettes de licenciements,
    mais ils trinquent et nous ruinent avec ces cadeaux bonus à leurs amis
    dignitaires des banques.

    Le capitalisme n’est ni plus sympatique, ni plus élegant en notre vieille
    France, (Camarade).