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Immeuble révolutionnaire à très haute performance énergétique qui s’implante à Dijon fin 2007.

Publie le jeudi 28 juin 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Dijon va se doter d’une tour à énergie positive

C’est un immeuble révolutionnaire à très haute performance énergétique qui va s’implanter à Dijon en 2008. Siège de la société Elithis spécialisée dans l’ingénierie climatique, il aura la particularité de produire plus d’énergie qu’il n’en consomme. Détail du projet.

La Tour Elithis, qui va s’implanter à Dijon, a pour objectif de devenir un des immeubles tertiaire les plus écologiques de France. Ce bâtiment à « énergie positive », qui va produire plus d’énergie qu’il va en consommer, abritera le futur siège social d’Elithis, société d’ingénierie climatique et électrique.

Ce projet, imaginé par l’architecte Jean-Marie Charpentier, devrait permettre de réduire par quatre la production de gaz à effet de serre. Et pour remplir cette mission, plusieurs critères de construction ont été retenus : les matériaux utilisés seront « intelligents et respectueux de l’environnement ». Ainsi, la structure du bâtiment sera de type poteaux-poutres mixte bois/acier pour limiter le béton. Mais ce n’est pas tout puisque des panneaux isolants à base de fibres de bois, une tôle en aluminium à l’extérieur, un double vitrage argon à isolation thermique renforcé avec un faible facteur solaire font également partie du projet.
Quant à la toiture, elle sera équipée de panneaux photovoltaïques intégrés.

Un système de « free-cooling »
Grâce à cette conception optimisée, la consommation d’énergie de chauffage et de ventilation sera limitée. De plus, jusqu’à mi-saison, un système « free-cooling » à régulation mécanique permettra de rafraîchir les locaux gratuitement et de façon naturelle. Quant à la production de chaleur et de froid, elle proviendra d’un système thermodynamique associé à une source de chaleur fonctionnant avec une énergie renouvelable (chaudière bois à granulés) et à un système de refroidissement adiabatique. Enfin, les locaux possèderont des luminaires à économies d’énergie comme les tubes fluorescents et lampes LFC et l’immeuble recyclera les eaux de pluie.

A noter qu’une charte environnementale sera signée par les occupants du bâtiment afin de respecter les recommandations environnementales.

Fiche technique :

Surface : 5.000 m2 sur 10 niveaux
Localisation : ZAC Clémenceau (boulevard de Champagne)
Architecte : Jean-Marie Charpentier
Maître d’ouvrage : Société Elithis
Début des travaux : fin 2007
Fin des travaux : fin 2008
 

http://www.batiactu.com/data/270620...

Messages

  • Voilà, on utilise du bois pour le chauffage et pour les poutres et pendant ce temps, les forêts disparaissent. Logique commerciale, quand tu nous tiens...

    L’écocertification européenne...

    Nos collègues australiens de l’ONG The Wilderness Society

    (http://www.wilderness.org.au/ ) une coalition d’ONG australiennes, nous ont demandé de les aider dans leur lutte pour la protection des dernières forêts primaires de Tasmanie, une île au large de l’Australie.

    PEFC certifie l’incertifiable : Mobilisons nous !

    l’incroyable certification : la destruction des forêts de Tasmanie reçoit le label PEFC

    A l’heure où de plus en plus de citoyens, d’entreprises et d’acheteurs publics font le choix du "bois certifié" pour ne pas contribuer à la déforestation, il nous parait essentiel de rappeler à quel point ces certificats peuvent masquer un carnage écologique ou social.

    Au coeur du problème, la certification PEFC (Programme for the Endorsement of Forest CertiÞcation schemes).

    Cette certification a été initialement conçue pour les forêts européennes, qui sont pour la plupart des forêts cultivées et en pleine extension, où l’exploitation forestière ne pose pas de problèmes majeurs.

    Mais en 2003, PEFC a décidé de certifier des bois exotiques issus bien souvent des dernières forêts primaires du monde.

    Le cas des forêts de Tasmanie, révélateur de la faiblesse de ces certificats.

    La forêt primaire en Tasmanie (credit : The Wilderness Society)

    Au large de l’Australie, la Tasmanie abrite encore de magnifiques forêts primaires. Ces forêts disparaissent pourtant sous les tronconneuses et les bulldozers au rythme de 44 terrains de football/jour... Une fois les gros arbres coupés, des hélicoptères lancent des bombes de napalm pour incendier les souches et détruisent toutes la biodiversité végétale comme animale.

    Des hélicoptères lancent des bombes de napalm pour incendier la forêt (credit : The Wilderness Society)

    Afin de "verdir" les bois issus de ce carnage écologique, les industriels locaux ont eu l’idée de créer un éco-label sans aucun soutien des associations de protection de l’environnement locales... qui dénoncent ces pratiques scandaleuses depuis des années.

    Puis, ils ont demandé à l’éco-label PEFC la "reconnaissance mutuelle".

    l’objectif ? Gagner en visibilité et en crédibilité, en commercialisant ces bois sous le label PEFC qui est beaucoup plus reconnu en Europe et... PEFC a accepté !

    Mobilisez-vous et participez à notre action pour la protection des forêts de Tasmanie

    A l’appel de l’ONG The Wilderness Society , Les Amis de la Terre France relaie la campagne internationale pour la protection des forêts de Tasmanie.

    Dans ce cadre, nous vous proposons de visionner le diaporama "l’incroyable certification", de le diffuser autour de vous et d’écrire à PEFC pour demander la suspension immédiate de la certification des bois issus ce carnage écologique.