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Information : Sortie du film "Une dernière nuit au Mans [les gens de couleur n’ont rien d’extraordinaire]

Publie le dimanche 31 janvier 2010 par Open-Publishing

un film drôle et solaire loin des clichés (Luc Melmont, Culture et Chanson)

Sortie du film

"Une dernière nuit au Mans [les gens de couleur n’ont rien d’extraordinaire]"

3 mars 2010

Marché dvd

un film de Jann Halexander/Jeff Bonnenfant

avec

Maïk Darah

Jann Halexander

Sandro Bassonnato

Marianne, veuve aisée, artiste à ses heures, vit au Mans, avec son neveu, Antoine. Elle tombe amoureuse de François, professeur de mathématiques…qui tombe amoureux d’Antoine…

Sensuel, onirique, mordant, le film Une dernière nuit au Mans [les gens de couleur n’ont rien d’extraordinaire] est une plongée tragi-comique dans la petite bourgeoisie noire française. Un film du chanteur, comédien et réalisateur Jann Halexander, avec Maïk Darah, comédienne, chanteuse et doubleuse (voix française de Whoopi Goldberg)...

Menu interactif :

 Entretiens avec Maik Darah - Jann Halexander

 Clip ’’Fragile notre bonheur"

 Bande-Annonce

 Biographies de Jeff Bonnenfant - Maïk Darah- Jann Halexander

16/9 compat 4/3

Son stereo

DVD Toutes zones

Langue : Français

Durée du film 50 minutes -Durée totale du DVD : 80 minutes - Prix sur le marché : 18 euros

Points de ventes des disques et films de Jann Halexander : fnac, virgin, librairie les mots à la bouche, ebay.fr, amazon.fr, priceminister.com, plate-formes de téléchargement. Extraits concerts et films sur youtube, dailymotion etc...
En VPC : chèque de 15 euros à l’ordre des Liliprod [ Editions lalouline /M.Cosniam, 57 rue de Bretagne 14000 Caen]ou paiement via paypal à halexander@voila.fr

Production : Trilogie Halexander loi 1901

Nos remerciements à nos partenaires sur cette aventure (car c’en est une, belle...) : Editions Laloulines http://www.lalouline-editions.com/, Gayvox http://www.gayvox.com/, Les Toiles Roses [http://www.lestoilesroses.net]

Sites : http://www.apoplexia2008.blogspot..com

http://www.myspace.com/lechanteurjannhalexander

Concert

Jann Halexander revient sur scène, avec deux musiciens, dans son nouveau tour de chant Vaguement noir Vaguement blanc, Vendredi 11 juin 2010, A l’Archipel, 17 bd de Strasbourg - 75010 PARIS. 21h00.
Métro : Strasbourg Saint-Denis, Château d’Eau
Parkings : Gare de l’Est, Bonne Nouvelle
Réservations : 0 826 02 99 24 (0.14 € / min)/ larchipel@larchipel.net

Concert

Tarif plein : 21 euros

Tarif réservation : 18 euros

Tarif Billetreduc [dans la limite des places disponibles) : 17 euros

L’ARCHIPEL

17 bd de Strasbourg - 75010 PARIS
Métro : Strasbourg Saint-Denis, Château d’Eau
Parkings : Gare de l’Est, Bonne Nouvelle
Réservations : 0 826 02 99 24 (0.14 € / min)/ larchipel@larchipel.net

http://www.myspace.com/lechanteurjannhalexander

http://www.apoplexia2008.blogspot.com

http://www.billetreduc.com

http://www.larchipel.net/

http://lucmelmont.canalblog.com/ (Culture et chanson)

au piano Jann Halexander

premières parties : Nicolas Duclos / Maïk Darah

http://www.myspace.com/nicocanicolas

http://www.myspace.com/maikdarah

Contact presse /programmateurs : Jeff Bonnenfant +33680150524

Une production © Trilogie Halexander 2010


AUX SOURCES

Une dernière nuit au Mans- les gens de couleur n’ont rien d’extraordinaire

Après avoir réalisé en 2008 Occident (qui fut un échec sur toute la ligne, bon j’exagère, il s’est un peu vendu et se vend même encore un peu chaque mois), projet bizarre, glauque, étouffant aussi bien pour moi (le créateur, le comble) que pour les acteurs, le monteur, les critiques, le public, j’ai voulu faire quelque chose de plus...léger. C’est difficile d’être ce que je suis et d’être en même temps léger. Mais c’était vital de s’évader. Bien entendu, il y a toujours une touche de bizzare dans mes petits films mais j’ai voulu mettre de l’humour, de l’amour, mais point de désespoir, point de glauque. Changer un peu, mais c’était naturel. L’année 2008 avait été éprouvante. De mauvaises nouvelles en mauvaises nouvelles, sur le plan artistique comme personnel m’ont conduit à vouloir retrouver une sorte de lumière.

Dans l’obscurité, je pouvais néanmoins m’appuyer sur mon ami, avec qui je suis depuis déjà pas mal de temps, ma famille et sur Jeff Bonnenfant, attaché de presse, photographe, caméraman, assistant, et ami, bref avec qui je fonctionne en symbiose depuis 2003. Lors de la sortie de mon premier film J’Aimerais J’Aimerais en 2007, une personne parmi d’autre chargée de la distribution du film avait exprimé ses réticences vis à vis de mon éditeur, Rémi Lange en lui demandant si les gens allaient sérieusement croire à cette histoire entre 2 hommes de couleur en Vendée. L’anecdote me fit sourire (je sais, d’autres auraient été offusqués) car elle montrait à quel point la possibilité d’aimer, et d’être libre d’aimer un individu quelque soit son sexe, était encore déniée aux « gens de couleur », expression jugée péjorative. Le bon noir doit être viril, parisien, en baskets, vote à gauche et crie sa rage dans du rap ou du slam (rap pour les bourgeois). Et évidemment il est hétérosexuel.Cette image réductrice arrange beaucoup de gens, aussi bien les ignorants que les intéressés. Dans J’Aimerais J’Aimerais, court-métrage, un jeune homme métis, Antoine Blanchard s’amourachait d’un député noir, Philistin de Valence. A la fin, Antoine Blanchard tue, sous l’effet de la passion, cet homme obsédé par sa carrière politique. Je le dis, je le chante : l’amour est raison, le sexe est pulsion, la passion un désastre. On m’a demandé si je m’étais inspiré de ma propre vie, je n’ai jamais démenti. Mais de nombreux provinciaux, blancs, noirs, métis, arabes, m’écrivirent pour me remercier pour ce film entièrement « musical ». La presse en parla un peu. Pour un petit film indépendant, expérimental, ce fut un joli petit succès. Il a été dit également que c’était le premier film français à mettre en scène une histoire d’amour (contrarié, certes) entre deux hommes non-blancs (au sens où on l’entend dans la société occidentale).

Je voulais en dire davantage sur Antoine Blanchard. Remonter dans son passé. Et faire en sorte que les gens n’aient pas besoin de voir J’Aimerais J’Aimerais pour voir et comprendre Une dernière nuit au Mans...qui n’est donc pas une préquelle.

D’où cette co-réalisation avec Jeff Bonnenfant, qui a réfléchi sur le scénario, les personnages, le message du film et qui voulait aussi, à travers le projet, montrer son amour pour sa ville, Le Mans (Sarthe).

Le résumé de notre film Une dernière nuit au Mans se veut simple : Marianne, veuve aisée, artiste à ses heures, vit au Mans, avec son neveu, Antoine. Elle tombe amoureuse de François, professeur de mathématiques…qui tombe amoureux d’Antoine…

Jeff et moi voulions montrer aussi un visage de la petite bourgeoisie française d’origine antillaise (ou africaine, ça dépend) que l’on peut retrouver un peu partout en France, notamment dans le grand Ouest et dans la région bordelaise. Un fait sociologique malheureusement peu étudié. Marianne et son neveu vivent dans un petit appartement mais ont une résidence secondaire (qu’on pourrait imaginer dans les Alpes Mancelles). Marianne, campée par mon amie complice Maïk Darah est la bourgeoise française par excellence : boit du vin, mange des rillettes et aime son pays en rappelant qu’il est la terre d’Alexandre Dumas. Elle a aussi cette façon bien française de collectionner les amours. Avec le personnage de François, interprété par Sandro Bassonnato, nous avons intégré la non-hétérosexualité, aussi normale que l’hétérosexualité. En parler, le montrer, le filmer, tout en sensualité mais le montrer. J’avoue que la musique de Chopin sur la scène d’amour entre Antoine et François fut bienvenue.

Contrairement à J’Aimerais J’Aimerais, film muet et musical, là nous avons voulu un film parlant. Tourné en mini-dv, lumières naturelles. Mais que l’on ne s’y méprenne pas : même un petit film a un coût élevé. Quant à la démarche artistique, elle est toujours la même : sortir des sentiers battus aussi bien sur le fond que sur la forme.

Si notre film devait avoir un message, puisque paraît-il, il en faut, ce serait celui-ci : ne pas avoir peur d’aimer, quelque soient les circonstances et les conséquences.

Jann Halexander