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Initiatives de la CGT sur Mai 1968

Publie le samedi 22 mars 2008 par Open-Publishing
10 commentaires

La CGT et l’Institut CGT d’histoire sociale organisent deux initiatives 1d’envergure pour enfin sortir des clichés qui inondent les médias ces temps-ci et d’un mai-juin 68 qui n’aurait pour périmètre social que Nanterre, le Quartier Latin, voire la rue Gay-Lussac. Le mai des travailleurs a bel et bien éxisté et la CGT a été un élément moteur de la mobilisation ouvrière.
Le 29 avril, il y aura
une grande journée sur le thème "un mois de mai trés occupé" avec le matin des ateliers-portes ouvertes où des acteurs (Renault-Billancourt , les grands magasins etc...etc...) viendront témoigner et échanger ,
puis le vernissage d’une grande exposition
puis un moment fort avec une table-ronde débat avec Georges Séguy, Bernard Thibault, un dirigeant de l’UNEF d’aujourd’hui

Les 14 et15 mai, un colloque, organisé par l’Institut CGT d’histoire sociale, sur le thème "La CGT de 1966 à1984 . L’emprerinte de mai 1968) avec la participation conjointe d’universitaires et de syndicalistes. (allez sur le site de l’IHS CGT pour plus de précisions)

Messages

  • La CGT ferait bien de ne pas revenir sur Mai 68... son attitude, comme celle du PCF - le PS était mort - n’ayant pas été des plus glorieuses.

    Mario

    • LA MOUTARDE ME MONTE AU NEZ...

      Ces deux commentaires sont ....nullissimes !!

      Que savez-vous exactement de mai 68 et du rôle joué par la CGT ????

      Visiblement pas grand chose au point de ne pas savoir que sans la Cgt...il n’y aurait pas eu mai 68 et ses résultats énormes en faveur des salariés de notre pays.

      Sans la Cgt,ses syndicats dans les entreprises,ses militants la grève de dix milions de salariés (oui,10000000 de grèvistes !) n’aurait tout simplement pas pu avoir lieu et durer.

      Savez-vous qu’à cette période la gauche était très divisée et qu’aucune perspective politique de changement n’existait ?

      Si vous avez des interrogations et accusations à formuler,faites-le avec toutes les précisions et données historiques utiles,mais arrêtez de procéder par affirmations sans démonstrations,des faits,des faits et on verra.

      JL GREGOIRE

      PS : Savez-vous ce qui était inscrit sur la banderolle Cgt accrochée chez Renault Billancourt quand l’usine était occupée et que G Seguy est venu rendre compte des négociations en cours ? Si vous me répondez,on pourra discuter vraiment.

    • Tous ceux qui ont vécu mai 68 et qui ont le courage d’aller relire les documents de l’époque savent que la CGT a tout fait pour étouffer le mouvement, n’y a jamais appelé (les usines se sont mises en grève en quelques jours à la vue de la répression et du mouvement des étudiants auquel beaucoup de jeunes ouvriers s’étaient d’ailleurs mêlés depuis le début sans aucun mot d’ordre syndical en dehors de ce qui devait être une grand messe le 13 mai.) Séguy avait tellement hâte que le mouvement se termine qu’il l’a vendu à toute vitesse pour quelques avantages institutionnels (les CE par esemple) au grand désarroi des AG ouvrière s qui ont repoussé plusieurs fois l’accord.

      La bourgeoisie avait tellement peur qu’il aurait été facile d’obtenir de bien meilleurs accords si la CGT et le PC n’avaient pas eu tellement peur de perdre leur influence sur la classe ouvrière (et ils l’ont quand même perdue à force de ce genre de manoauvres) Il a été très difficile de remettre les ouvriers au travail, certaines grèves se sont prolongées jusqu’à fin juillet pendant que le PC et la CGT ne pensaient qu’aux élections qui ont eu les résultats que l’on connait.

      Une militante de l’époque qui l’est toujours.

  • C’est peut etre l’occasion d’un mea-culpa.Fraternellement.momo11

  • Pour les ignorants du mouvement syndical et politique : s’il n’y avait pas eu la CGT et le PCF durant les èvenements de 1968, les dicours des va-t’en guerre : Cohn Bendit, Mitterand, Rocard, de la CFDT, de Jully et consorts, c’est dans un bain de sang que ce mouvement aurait été étouffé. Relisez vos classiques et soyez reconnaissant envers ceux qui ont empêché De Gaulle de faire donner l’ordre à l’armée d’intervenir.

  • Que les potes de la section syndicale (puisque oui, je milite aussi à la cégète) appellent de leurs voeux en A.G. un "nouveau mai 68" face à au merdier qui nous attend, ça me fait plutôt plaisir !

    Que la CGT en tant que telle souhaite commémorer mai 68 (en rappelant en particulier que ce fut bien un véritable mouvement révolutionnaire de masse et non une simple révolte stérile d’ étudiants-fils-de-bourges comme ses dirigeants l’ont pendant si longtemps prétendu...), ça prouve que tout arrive !!

    Mais que l’on puisse encore lire les quelques âneries qui précèdent sur l’incontournable et glorieux rôle de la CGT en mai 68, alors là, vraiment, ça me troue le cul !!!

    Je ne sais pas ce que les gens capables d’écrire ça sincèrement (ce que je suppose...) peuvent avoir entre les deux oreilles, mais c’est tout sauf un cerveau ! Que leur conseiller ? Se rincer plus souvent les neurones ? Arrêter la coke ? Tâcher d’avoir moins peur, mais de quoi ? Respirer bien à fond ? Lire des livres (mais pas que Pif-le-chien) ? Sortir et rencontrer des vrais gens ?...

    Lire évidemment : des dizaines de bouquins, du meilleur au pire, sortent ou vont sortir à propos de 68. Il semble que les 40 années qui nous en séparent permettent une analyse (factuelle et idéologique) et des confrontations autour de l’événement plus fructueuses qu’auparavant...

    Non, la CGT n’a pas sauvé la France de la chienlit en 68, ni l’Occident de l’Apocalypse petite bourgeoise !

    Oui, elle a d’évidence contribué à l’étouffement d’un mouvement révolutionnaire dont elle n’avait ni prévu ni souhaité l’expression, et dont elle n’a pas non plus été capable de reconnaître l’authenticité et la profondeur !

    Evidemment, 68 ne "rentrait" pas dans les catégories préétablies de la CGT de l’époque... on ne peut aujourd’hui qu’espérer l’inverse, c’est à dire que le mouvement syndical trouve toute sa place au sein d’un vaste mouvement révolutionnaire pour que nous ayons la force de renverser ensemble ce monde insupportable.

    Charlie Goodman

    • je propose au camarade qui s’emporte un peu facilement sur le rôle de la CGT en 1968 sans manifestement en connaître grand-chose (qu’il me pardonne), de lire ou de relire un numéro spécial du "peuple" (journal de la CGT pour ceux qui ne le sauraient pas) édité à chaud à la fin du mouvement de 68 et qui reprend les évènements jour par jour heure par heure et où on peut prendre connaissance des déclarations et des positions de la CGT. Il serait trés surpris et réviserait sans doute un jugement disons abrupt (j’allais dire simpliste).
      Et puis qu’il vienne à ces deux manisfestations organisées par la Cégète, il pourra en disi_cuter, peut-être avec moi d’ailleurs.... car j’y serai, avec je l’espère beaucoup d’autres

    • merci charlie t’as tout dis mon poto.

      Non seulement la cégète comme tant d’autres syndicats ou "orgas" souffre de sa bureaucratie, mais en plus certains de ses membres se garagarisent d’un révisionisme à gerber. C’est typiquement stalinien, et à ceux là je leur dis : vous ne rendez pas service à la cégète, ni à la lutte des classes.

      Falsifier l’histoire, récupérer des mouvements qu’on a éttoufer c’est ça qui est nullissime.

    • L’invective, c’est la dernière ressource de l’impuissance et en tous cas ça ne fait ni un argument ni une vérité historique. On peut etre en désaccord, avoir des divergences d’analyse, mais , là, le prétendu "jeune cégétiste antibureaucrate" , il est plus dans le débat, il est dans l’éructation, y faut qu’y se calme le petit et qu’y se mouche au lieu de verser ses glaires sur internet.
      Vive la CGT et le Mai 68 des travailleurs