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Intermittents : pas d’accord sur un faux accord

Publie le vendredi 23 décembre 2005 par Open-Publishing
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Le MEDEF et la CFDT voulaient simplement proroger le protocole du juin 2003 qui avait mis le feu aux poudres.

« Aujourd’hui, le MEDEF et des syndicats, la CFDT et la CFTC, persistent et signent... La dérive continue. » Commentaire de l’un des négociateurs de la CGT sur la question de l’indemnisation des travailleurs intermittents du spectacle alors qu’aucun accord n’est intervenu.

Il fallait en même temps tout l’aplomb du représentant du MEDEF, Denis Gautier-Sauvagnac, pour affirmer que, « alors que nous étions assez proches d’un accord sur la convention générale de l’assurance chômage et que le débat sur le régime des intermittents était bien engagé, il s’est produit un incident de dernière minute dû, nous l’espérons, à un malentendu ».

Cela quand la seule mesure réelle proposée, que la CFDT était prête à signer, était la reconduction du protocole signé en juin 2003. Lequel protocole avait mis précisément le feu aux poudres, déclenchant en cascade l’annulation de plusieurs festivals, dont celui d’Avignon, et inaugurant des mois de luttes des travailleurs concernés pour demander son abrogation.

Ces derniers jours du reste, ils ont de nouveau manifesté cette volonté par une série d’actions. Plusieurs dizaines d’entre eux ont occupé mardi soir l’Opéra-Comique, à Paris, empêchant du même coup la tenue du spectacle prévu, la Veuve joyeuse, avant d’évacuer les lieux hier matin.

À Toulouse, ils ont quitté hier matin également les locaux de la direction régionale de l’action culturelle (DRAC) de Midi-Pyrénées alors qu’un autre groupe occupait le Théâtre national de la Ville rose. À Pau, la direction du travail avait été occupée une partie de l’après-midi de mardi. Sur Europe 1, le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, a affirmé ne pas vouloir que se rouvre « la crise de confiance qui avait pu naître à un moment (...).

Je crois qu’elle est maintenant loin derrière nous parce que nous avons mené une politique très volontariste d’emploi, de soutien à l’activité ». Laquelle s’est résumée cependant à des propos rassurants et à la mise en place, il est vrai nécessaire, d’un fonds transitoire pour faire face aux situations les plus critiques, lequel serait relayé au premier janvier par un « fonds permanent de soutien aux artistes et techniciens du spectacle ».

Mais si nombre d’entre eux et la CGT au plan syndical s’opposent à cette prorogation de l’accord, ils ne sont pas les seuls. Le comité de suivi mis en place avec des parlementaires de tout bord, et qui a vu des personnalités aussi différentes que l’UDF Étienne Pinte et le communiste Jack Ralite publier sur cette question un point de vue commun, a indiqué que, pour lui, cette solution était inenvisageable, avant d’en appeler à la responsabilité du ministre pour la conclusion d’un accord sur de tout autres bases avant la fin de l’année.

M. U.

http://www.humanite.presse.fr/journ...

Messages

  • Némo recherche un intermittent.

     Je recherche un intermittent, ne l’auriez-vous pas vue ?

     Non, vous ne savez pas ? Le ministre les promène en bateaux depusi au moins un an.

     Ah bon ! pourtant, l’arlésienne m’a dit qu’on les entendait à la télé.

     Mais non, mon brave monsieur, on vous a encore mal renseigné. C’est pas eux qu’on entend mais le chef du bateau qui rend compte du beau voyage au pays de Casimir, la truffe du spectacle c’est toujours l’intermittent. Les truffes, cette année, elles sont nombreuses et bonnes. Encore un peu de caviar sur son lit de champagne ?

     Nous ne parlons pas du même, Madame. Le mien coupait l’électricité, intervenait contre les ministres, sur les plateaux de télé, dans les festivals.

     faut vous mettre à la page. La date de péremption est foutue pour cette année. L’intemittent ou le caviar avec le champagne et les putes, il faut choisir Némo.