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Intermittents : une caisse, pourquoi... pas ? Quel usage ?

Publie le jeudi 20 mai 2004 par Open-Publishing

Bonjour,

Je dois remercier la CFDT qui, obstinée à détruire certains d’entre
nous, obstinée à dévoyer (privatiser) la solidarité salariale et ou
sociale, m’a permis de mieux comprendre notre statut et nos besoins
réels.

Faut-il faire une différence entre soutient de la culture, soutient de
la production, de la créations et de la diffusion d’oeuvres, et
soutient à ceux qui la font.
D’un côté favoriser l’expression et la création, de l’autre prendre
permettre à ceux qui la font de se maintenir financièrement à flot.

Si les acteurs de la culture travaillent, ils ne sont pas au chômage.
Si, quand ils participent à ce que l’on peut résumer par l’expression
"préparation obligée" d’une oeuvre, si ce temps consacré à la
préparation est rémunérée, les intermittents ne sont pas au chômage. Ce
temps irréductible et bien propre à toute oeuvre étant payé, les
caisses de l’UNEDIC en seraient allégées d’autant.

Alors là effectivement on peut envisager une caisse qui permettrait de
prendre en compte notre spécificité. Je veux dire, que comme pour la
formation dont nous pouvons bénéficier tout les 2 ans, il serait bon de
mettre en place un système, par le biais de cette caisse, d’accès à la
création, à la préparation ou à la participation d’oeuvres artistique.
Accès ouvert à tous les intermittents et dont le travail donnerait les
mêmes droits que pendant les heures de productions.
Ce temps de préparation durerait 6 mois et pourrait se répartir selon
les nécessités. Ce temps de préparation serait proposé tous les deux
ans et pourrait être cumulatif, certaines oeuvres demandant un temps de
préparation supérieur à 6 mois.
Sur dossier, des extension de durée ou autre aménagements pourrait être
consentis.

Ce pourrait être aussi l’occasion de la première chance, ou le soutient
à des espaces culturels plus éloignés que ceux strictement réservé aux
individus ayant effectués leurs 507 heures sur douze mois par an
pendant deux ans.

Alors, oui, les acteurs économiques (à définir) qui bénéficient de
l’intermittence et ou de la culture pourraient être conviés à soutenir
cette caisse, car ils en retireraient directement les fruits.

Oui, il faut différencier soutient à la culture et condition
salariales... Le prétexte des abus n’est pas suffisant pour les
mélanger.