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Interpellation de la Commission Exécutive Confédérale par la Commission Exécutive élargie de la CGT Educ’Action Nord réu
par jodez
Publie le dimanche 6 janvier 2019 par jodez - Open-Publishing2 commentaires
Depuis le 17 novembre, les "gilets jaunes" ont lancé un formidable mouvement de lutte contre la vie chère et pour le pouvoir d’achat. Celui-ci s’installe dans la durée dans le pays, en dépit de tous les discours médiatiques ou du pouvoir.
Des militants et adhérents de la CGT sont présents dans ce mouvement depuis le début : la convergence entre gilets rouges et gilets jaunes a naturellement eu lieu à la base. Pour faire céder le gouvernement, outre les manifestations régulières, le blocage de l’économie est en cours : blocages de camions, dépôts pétroliers, centres commerciaux…. Le gouvernement l’a bien compris se livrant à une répression criminelle contre ceux et celles qui se battent simplement pour avoir le droit de vivre dignement de leur salaire. Les leaders du mouvement font l’objet d’un acharnement particulier, notamment Eric Drouet, principal initiateur du 17 novembre. La CGT doit exiger l’arrêt des poursuites contre l’ensemble des gilets jaunes interpellés.
La CGT, dépassée par un mouvement qu’elle a d’abord boudé en le stigmatisant "d’extrême-droite", a essayé tardivement de se rattraper : appel à élargir aux "citoyens" la date de manif du 1er décembre contre la précarité et le chômage, appel à une "journée d’action" le 14 décembre (assez bien suivie), enchaînée par une nouvelle "journée d’action" le 18 décembre (raté pour l’essentiel).
Jusqu’à présent toutefois, le mouvement syndical est resté "à côté" du mouvement des gilets jaunes, n’appelant pas, sauf hasard de calendrier (le 1er décembre, date fixée de longue date par la CGT) aux mêmes dates et notamment pas aux manifestations du samedi, ni aux autres actions visant à perturber ou bloquer l’économie. Cela a pu renforcer chez les Gilets Jaunes le sentiment de se battre "seuls", rendant difficile la nécessaire convergence.
Il est urgent que la CGT vienne renforcer ce mouvement social combatif. En appelant d’une part à participer aux manifestations et actions décidées par les Gilets Jaunes (notamment les samedis) ; en appelant d’autre part bien sûr toutes les professions à la grève, c’est-à-dire à la grève généralisée prolongée, jusqu’à la satisfaction des revendications sociales essentielles du mouvement.
Ce n’est qu’ainsi, tous ensemble, que nous ferons grandir le rapport de force contre ce gouvernement et arriverons à le faire plier.
Pour la CGT Educ’Action Nord,
William ROGER, Secrétaire Général
Messages
1. Interpellation de la Commission Exécutive Confédérale par la Commission Exécutive élargie de la CGT Educ’Action Nord réu, 6 janvier 2019, 08:20, par jean-marie Défossé
Pour raccrocher les wagons avec le mouvement de Gilets Jaunes , il me semble que la CGT devrait proposer son service d’ordre qui s’est toujours avéré globalement efficace dans toutes les manifestations ; ceci afin d’éradiquer la violence inutile et préjudiciable de certains casseurs . Lesquels certains casseurs rendent beaucoup plus service au gouvernement actuel en décrédibilisant le Mouvement des Gilets Jaunes et son pacifisme .
Casses systématiques probablement orchestrées en Haut Lieu pour des raisons évidentes .
1. Interpellation de la Commission Exécutive Confédérale par la Commission Exécutive élargie de la CGT Educ’Action Nord réu, 6 janvier 2019, 09:33, par Thomas
J’étais à la manif CGT du 14 décembre à Bordeaux.Le service d’ordre s’est fait discret du fait qu’il y avait 5 policiers municipaux, 3 motards et 3 voitures.
Environ 1500 manifestants.
Le lendemain, 5000 gilets jaunes, 2 blindés militaires, pompe à eau, 600 CRS, policiers et gendarmes.
Conclusion................