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Interview de Nicolas Sarkozy : Rabâchage présidentiel

Publie le vendredi 25 avril 2008 par Open-Publishing
6 commentaires

Interview de Nicolas Sarkozy : Rabâchage présidentiel

Nicolas Sarkozy s’est exprimé dans une longue interview télévisée pour dresser le bilan de sa première année en tant que Président de la République.

S’il était évident que 90 minutes ne suffiraient pas à effacer un année de calamité, les français ne pourront que ressentir colère et amertume. Il ne faudrait pas que Nicolas Sarkozy prenne son cas pour une généralité lorsqu’il affirme s’être « préparé aux déceptions ».

Un Président de la République qui confond naturalisation et carte de séjour ou ne fait pas de différences entre le Gaz et le fioul est non seulement extrêmement inquiétant, mais donne à voir d’un grave manque de sérieux et de compétences.

Puisque Nicolas Sarkozy avoue lui-même que le capitalisme « marche sur la tête », il ferait bien de regarder du côté des propositions du PCF pour rompre avec l’injustice et la brutalité de la politique du gouvernement. Nicolas Sarkozy n’est pas en échec, il est nuisible. Ce soir, il n’a rien annoncer, sinon qu’il continuera la même politique, que les français soient heureux ou pas. Et ils ne le sont pas

Parti communiste français

Paris, le 24 avril 2008

Messages

  • A 4 heures du matin, on peut croire que les rédacteurs étaient fatigués et qu’ils n’avaient plus d’analyse politique que de se contenter "du rabachage".
    .
    C’est une déclaration pauvre . Sarkozy hier soir a surtout montré sa fidélité au capital.
    Nous aurions pu l’attaquer sur la précarité, la dégringolade de la croissance, la pauvreté et l’enrichissement de sa classe.
    Laisser à découvert notre industrie aux mains du capital international.
    L’exemple de l’abandon en rase campagne de Gandrange face à Mittal le démontre.
    Rien ou peu dans cette déclaration baclée et indigne d’un PCF.
    Hier soir, cet individu a abandonner officiellement ses promesses électorales pour engager le fer contre les services publics, les acquis sociaux et l’éducation
    J’espère que l’on aura une autre déclaration que ce pipi de chat.

    Babeuf 42

  • Incompétence totale d’un monarque qui apparait de plus en plus dépassé.

    La France, n’a pas besoin de blaireaux

    UN AN CA SUFFIT !

    DEMISSION !!!

  • Ce que je remarque surtout ce matin, c’est le duo PS/UMP !
    Ce qui est inquiétant, c’est que sur la réforme des institutions, le PS
    n’a qu’une seule préoccupation = assurer sa suprémacie comme parti
    d’opposition. Donc rien sur la proportionnelle qui serait un début de
    démocratie dans notre pays !
    Pour la réaction du PCF, puisque Sarko est nuisible, et bien affirmons
    haut et fort que nous n’attendrons pas 2012 et faisons en sorte de
    RASSEMBLER les forces sociales pour pouvoir demander des élections
    législatives anticipées

  • Bonjour je propose de remettre ici un message d’hier après midi, le débat semblant là bas dériver vers d’autres fonds et formes.Il s’agit donc maintenant des deux déclarations : celle de MGB hier et celle de matin. Je ne change rien à mon premier texte, le fond reste valide.

    Je précise cela parce que l’idée de "marcher sur sa tête" pour définir la politique de Sarkozy y a été utilisé antérieurement et surtout différemment.

    Canaille le Rouge

    "La question est-elle de savoir si la réaction de MGB ou de la direction du PCF va dans une direction bonne, moins bonne ou pas bonne que de savoir à quoi doit servir une organisation qui théoriquement aurait toujours comme objectif de transformer la société.

    On peut prendre la question autrement : cette déclaration participe-t-elle à une dynamique de riposte à la stratégie du capital ? Je ne pense pas.

    De plus la personnalisation (certes c’est lui qui est élu) fait l’impasse sur le fait que la politique qu’il met en œuvre n’est pas la sienne mais celle du capital, de son représentant en France le MEDEF et que son bras politique l’UMP mais aussi ceux qui sont prêt au delà des mots à s’accommoder avec lui selon l’alternance.

    Reste la question de la sanction. D’accord pour dire qu’il n’est pas en échec. Si je combat l’homme, je récuse le terme de nuisible. Ce n’est pas lui qui est nuisible. C’est sa politique qui l’est et tout le gouvernement, sa majorité qui est au service de cette politique nuisible.Si Bertrand remplace truc ou que Fillon est remplacé par machin, qui est le nuisible ? Poussons l’argumentation : en 69, la France met de gaulle dehors (10 ans puis 11 ans ça suffi) arrive Pompidou. La même politique aggravée se poursuit avec un léger renouvellement des hommes mais un même CNPF qui veut (déjà) sa revanche sur 68. Cela vaut aussi entre Chirac et Sarkozy.Le terme d’homme nuisible est dangereux, il permet trop de dérapage, et surtout, il dédouane le capital.

    L’argument des mains libre dans l’UE n’est pas recevable pour les mêmes raisons : l’UE impose à la France des choix que Sarkozy comme outil politique met ici en place. Qui ne connaît pas depuis vingt ans et plus les transpositions en droits français des directives européennes, le numéro de passe-passe entre droite et gauche pour habiller différemment le même projet de reculs sociaux. Ce ne sont ni les métallos, ni les camarades de France-télécom ou les cheminots, ni les salariés d’Air France, ceux des banques et assurances privatisées qui diront le contraire.

    La déclaration ne s’attaque pas à cela, mieux elle donne à l’UE une légitimité à laquelle elle ne peut prétendre. Elle victimise l’outil coresponsable de la situation.

    Sarkozy avec sa majorité dans les conditions d’aujourd’hui issues d’une gigantesque défaite idéologique des forces progressistes agit pour répondre aux intérêts de classe qu’il représente.

    Le seul point positif est de voir enfin une déclaration qui dit de ne pas attendre 20012

    Mais la perspective immédiatement se bouche, cerise sur ce surprenant gâteau, le PCF proposerait des réformes alternatives et ambitieuses. Elaborées comment ? Par qui ? Par une organisation qui s’auto proclame porteuse du projet ? Alors que la crise du politique dans les entreprises, les établissements, les quartiers, c’est justement la faillite du délégataire et l’exigence, pour faire du neuf, de partir non pas d’un projet à adopter ou plébisciter, mais d’en être coauteur et de le mettre en œuvre, de mesurer qu’on compte pour un (souvenons nous du référendum).

    C’est à eux de le penser pour le construire, le rôle d’un parti révolutionnaire étant de l’aider à cette construction et non de lui présenter un projet clé en main. Là est la rupture majeure à opérer.

    C’est en cela que ce texte qui semble séduisant vu de face n’est pas bon quand on en fait le tour. Comme la dialectique de Hegel, il est sur la tête et sans appuis. Pour avancer il faut le remettre sur ses pieds et le PCF ne semble pas décidé à retrouver cette voie qu’il avait pourtant côtoyée quand il parlait de socialisme autogestionnaire plutôt que de conforter des mandats d’élus.

    http://canaille-le-rouge.over-blog.com/"

    • CHAQUE FOIS IL NOUS PARLE DU PRIX DU PETROLE ,COMME SI SEUL LA FRANCE ,LE PAYE CHER,tout les pays du monde le paye pareil

    • Moi je l’ai regardé hier soir et je suis trés inquiet en constatent son talent de comédien, et surtout, face à sa nulité que je crois véritable, à l’inteligence et la mauvaise fois de ses conseillers.Comme, lors du débat de la campagne présidentielle face à Ségolène il a reussi à masquer son caractére autoritaire, son exitation maladive, en apparaissant sûr de lui mais aussi à l’ecoute des gens et surtout prés à reconnaitre ses erreurs ;

      Oui, cet homme, et son entourage, sont veritablement beaucoup plus dangeureux que ne l’imaginent ceux qui prennent son intervention à la légére.

      Oui nous avons, fâce à nous, un pouvoir fascisant avec qui aucune négociation, aucun compromis n’est possible, c’est eux ou nous, socialisme ou barbarie.

      Et ce n’est pas, ce matin la déplorable intervention d’une Ségolène Royale, sans idée, sans courage et sans autres convictions que son minable interet personnel qui pourait nous proposer une autre perspective.

      Ni l’un ni l’autre, ce n’est qu’en rassemblant, dans les usines,dans les ateliers, dans les bureaux, dans la rue les retraités et les chomeurs, tout ce peuple en révolte, que nous pourons nous debarasser pour toujours de ces pantins pitoyables.

      Tous ensembles, tous ensembles, mais le temps presse ne laissons pas la temps des congés nous ratrapper, car eux n’arreterons pas le carnage.

      Raymond