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Iran : informations ou désinformation ?

Publie le mercredi 6 janvier 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

L’administration américaine n’en revient pas que la Chine et la Russie aient pu passer, sans recourir à une guerre, des accords sur le gaz naturel russe qui permettent à la Chine d’attendre sa dernière mise au point du procédé de la FUSION nucléaire, très peu polluant , qui n’a rien à voir avec nos centrales à FISSION nucléaire, ultra dangereuses .

Pour les Etats-Unis, il faut s’approprier maintenant les ressources énergétiques du sous-sol iranien comme ils l’avaient fait cyniquement pour le pétrole irakien et afghan, sans les payer, par une nouvelle guerre, même coûteuse au départ en troupes et en vies humaines .

Apparemment, tous nos medias occidentaux à la remorque des Etats-Unis, nous mentent d’une seule et même voix sur l’Iran, cible des nouveaux projets belliqueux états-uniens depuis plus d’un an, par une campagne massive de désinformation . Consulter le site

http://www.planetenonviolence.org/I...

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  • Traduction d’Asia times, Copyright Planète non violence

    "Iran, De La Confrontation A La Réconciliation ?

    Mohsen Rezaee, un ancien commandant du Corps des Gardes De La Révolution Iranienne et candidat l’année dernière lors de l’élection présidentielle, qui occupe actuellement le puissant poste de secrétaire de l’Expediency Council a écrit au dirigeant suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, le pressant de faire une déclaration conciliante pour initier « un nouveau mouvement d’unité et de fraternité de tous ».

    Il a écrit , « le renoncement par le chef de l’opposition, Mr Mir Hossein Mousavi , à ne pas reconnaître le gouvernement de Mr Mahmoud Ahmadinejad et sa suggestion constructive que le parlement et le pouvoir judiciaire devraient agir selon leurs fonctions légales concernant le manque de réserve du gouvernement , bien que tardive pourrait être le commencement d’un mouvement unifiant le front d’opposition avec les autres. »

    Après des mois de grand drame politique qui a secoué l’Iran avec des scènes devenues maintenant familières de mobilisation dans les rues et de contre mobilisations par l’opposition et par les forces pro gouvernementales, ayant culminé par de multiples morts et des centaines d’arrestations, au lieu « d’un effondrement imminent » de la République Islamique, comme largement propagé dans les médias occidentaux, le pays est sur le point d’effectuer une volte face vers une stabilisation et une réconciliation politique.

    « Le système a le pouvoir d’atteindre cet important objectif en étant prévoyant et en adoptant une attitude respectueuse et bienveillante avec toutes les personnes et tous les groupes, « a écrit Mousavi dans sa dernière déclaration dans laquelle il fait 5 propositions pour sortir de « l’actuelle crise sérieuse ».

    La démarche de réconciliation de Mousavi peut être interprétée par d’autres factions du mouvement hétérogène vert comme une « capitulation » et par conséquent il doit montrer à ces supporters en faisant son « retrait » politique qu’il obtient des gains politiques. Tout processus de réconciliation sera surement compliqué et sujet à des tensions avec polarisation politique élevée.

    En plus de Rezaee, un certain nombre de politiciens de haut rang de Téhéran, dont l’ancien président l’Ayatollah Hashemi Rafsanjani, qui dirige l’Expediency Council, ont appelé à « l’unité pour tous » et à un « retour au calme ».

    Par conséquent la première partie de 2010 verra probablement une volte face qualitative éloignant du tumulte de ces sept derniers mois ayant suivi l’élection présidentielle controversée de la mi juin, et cette agitation intermittente faite de manifestations de l’opposition à Téhéran et dans d’autres villes. Les protestations ont été tout récemment motivées par la mort du Grand Ayatollah Hoseyn Ali Montazeri, pro réformateur, dont les funérailles ont fourni au mouvement vert l’opportunité de faire campagne pour ses demandes démocratiques.

    A la fois Mousavi et des intellectuels du mouvement vert tel qu’ Akbar Ganji, se sont explicitement distancés des manifestants violents, Ganji allant plus loin en écrivant que « notre problème aujourd’hui c’est que certaines hautes personnalités du mouvement et beaucoup de ses intellectuels se sont eux-mêmes hypothéqués dans l’action populiste collective (les manifestations de rue de l’opposition)… Avoir recours à la violence n’est pas justifiable il n’y a aucune excuse ».

    Tous ceux qui sont affiliés au mouvement vert ne souscrivent pas à un tel conseil sur l’importance de la résistance non violente. Un cas exemplaire c’est celui du réalisateur de film, Mohsen Makhmalbaf, qui a été un proche conseiller lors de la campagne présidentielle de Mousavi en Juin dernier, et qui maintenant de son exil en France - qu’il s’est imposé à lui-même - publie des textes incendiaires pour le renversement de la République Islamique. Il a accusé le dirigeant suprême d’être devenu un « Yazid » c’est-à-dire l’instrument de vengeance principal du Shi’isme historique, ne tenant pas compte ainsi de l’avertissement de Ganji que le choix de la comparaison avec Hosseini-Yazidi est une « stratégie très dangereuse ». A ce jour, Mousavi malgré son dernier communiqué où il réaffirme son allégeance à la « Constitution islamique » ne s’est pas explicitement dissocié de certains de ses supporters radicaux, tel Makhmalbaf, qui par inadvertance font plus de mal à la légitimité du mouvement vert par leurs discours violents.

    Mousavi n’a pas montré non plus de signe d’auto critique dans son appel au gouvernement à reconnaître qu’il y a une crise sérieuse en Iran – et le fait qu’il est partiellement responsable de la création de cette crise, qui aurait pu être largement évitée s’il avait reconnu sa défaite et la victoire électorale d’Ahmadinejad au lieu de s’accrocher à des accusations de prétendues fraudes électorales.

    Un problème plus important porte sur l’administration de Barack Obama aux Etats Unis, en lien avec la condamnation ferme la semaine dernière de la répression gouvernementale contre les manifestants et défendant ces derniers comme de simples citoyens qui réclament que tous leurs droits démocratiques soient respectés. (...) Suite sur le site Planète non violence
    Lundi 4 Janvier 2010
    Mireille Delamarre traduction

    Source de la traduction : http://www.planetenonviolence.org/Iran,-De-La-Confrontation-A-La-Reconciliation_a2091.html


    article original

    Iran, from confrontation to reconciliation ?
    By Kaveh L Afrasiabi

    Mohsen Rezaee, a former commander of the Iranian Revolutionary Guards Corps and a candidate in last year’s presidential race, who is currently secretary of the powerful Expediency Council, has written to Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei urging him to issue a conciliatory statement that would set into motion "a new movement for unity and brotherhood of all".

    He wrote, "[Opposition leader] Mr Mir Hossein Mousavi’s retreat from denying the government of Mr [Mahmud] Ahmadinejad and his constructive suggestion that parliament and the judiciary should act according to their legal functions with respect to the government’s responsiveness, although belated, could be the beginning of a unifying movement in the opposition front with others."

    After months of high political drama that saddled Iran with now

    familiar scenes of street mobilizations and counter-mobilizations by opposition and pro-government forces, culminating in multiple deaths and hundreds of arrests, instead of the "imminent collapse" of the Islamic republic, as widely propagated in the Western media, the country is on the verge of an about-turn toward stabilization and political reconciliation.

    "The system has the power to reach this important objective through foresight and by adopting a respectful outlook mixed with kindness toward all the people and groups," Mousavi wrote in his latest statement in which he set forth five proposals to exit the "current serious crisis".

    Mousavi’s move toward reconciliation may be interpreted by other factions of the heterogeneous green movement as "capitulation" and, consequently, he must show his followers some tangible gains by making his political "retreat". Any reconciliation process is sure to be complicated and subject to the strains of a highly polarized polity.

    In addition to Rezaee, a number of leading Tehran politicians, including former president Ayatollah Hashemi Rafsanjani, head of the Expediency Council, have called for "unity of all" and a "return to calm".

    (...) suite sur le site d’AT

    (Copyright 2010 Asia Times Online (Holdings) Ltd. All rights reserved. Please contact us about sales, syndication and republishing.)

    Source : http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/LA05Ak04.html

    • Qui met de l’huile sur le feu pour soulever toutes les oppositions, exacerber les haines et préparer encore une fois une intervention impérialiste états-unienne au nom de la démocratie ? Comme d’hab, cette bonne vieille CIA .

      Qui est dupe de la manipulation du 11/09/2001 et maintenant de cette prétendue tentative d’ attentat terroriste d’un Yéménite dont la famille aurait prévenu les autorités ( ???). Cela ressemble beaucoup à l’arrestation du bouc-émissaire français Moussaoui, le seul condamné à l’emprisonnement à vie dans l’isolation totale pour le 11/9 malgré son alibi fourni par la police américaine elle-même .
      Toujours les mêmes méthodes .

      Enfoncés dans la crise économique, les Etats-Unis ont toujours eu recours à une guerre pour s’en sortir. D’une pierre, deux coups : le pétrole iranien est encore plus intéressant que le pétrole irakien .