Accueil > Italie - Apres les urnes, une nouvelle saison de lutte

Italie - Apres les urnes, une nouvelle saison de lutte

Publie le mardi 25 avril 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

Les 9 et 10 avril, la droite italienne dirigée par Berlusconi a perdu les élections.
La Fédération des Communistes libertaires fait le bilan du projet de la droite, analyse la stratégie interclassiste de l’Union, emmenée par Prodi, et se penche également sur les perspectives pour les mouvements sociaux et pour les anarchistes face au rétablissement d’un pouvoir d’Etat (de gauche) légitimé par les urnes.

Projet de classe de la droite

Au cours des cinq dernières années, la coalition de centre-droit qui a dirigé l’Italie a prouvé qu’un système de gouvernement par alternance n’a aucune vertu, mais que c’est par contre l’expression du projet de classe destiné à rétablir un pouboir capitaliste, autoritaire et clérical-fasciste dans ce pays. Un projet destrurcteur et socialement bien enraciné qui s’est principalement déroulé suivant quatre axes :

- laisser déperire le système industriel italien comme source de revenus,
de salaires et de jobs, dès lors que rien ne menaçait les profits de la
plus-value ;
- brader tout le système de protections, de droits, des libertés, en
soumettant à la précarité et à l’arbitraire du marché des millions de
travailleurs italiens et immigrés ;
- produire une législation qui détruirait les droits et les libertés
conquises au cours des décennies précédentes et qui s’opposerait à
l’élargissement de ces droits et de libertés ;
- criminaliser, diaboliser et réprimer toutes les instances et tous les
mouvements d’opposition engagés dans les batailles syndicales et sociales,
sous prétexte qu’ils seraient dangereux pour la stabilité du pays.

Ce projet de classe s’est tellement accéléré et est devenu si destructeur
lors du quinquennat 2001-2006 qu’il est allé bien au-delà du programme
néo-libéral tracé par la coalition de centre-gauche entre 1996 et 2001
mais il est également allé bien au-delà des compatibilités structurelles
soutenables par le capitalisme italien, confrontées à l’écroulement de la
demande interne, à la croissance zéro de la richesse produite ainsi qu’à
l’abandon de n’importe quelle politique publique de soutien du capitalisme
italien. Nous avons assisté à la croissance de la richesse personnelle des
membres du gouvernement et de ses partisans au sein de l’élite.

L’opposition de classe était trop faible pour résister à une telle
attaque, en dépit des efforts des mouvements sociaux et syndicaux de base.
Les éléments bourgeois qui se sont opposés au projet de Berlusconi étaient
trop opportunistes pour endiguer la destruction du tissu social et
productif, qui a désormais atteint un seuil critique.

La stratégie interclassiste de l’Union

Il était donc nécessaire d’établir une large alliance basée sur la vieille
idéologie interclassiste, ce qui a permis à l’esprit démocrate-chrétien de
trouver refuge au sein de l’Union :

- pour faire confluer des intérêts de classes divergents dans un projet
commun de reconquête du pouvoir politique ;
- pour permettre à des partis tels que le DS (Démocrates de gauche), le
PdCI (Communistes italiens) et le PRC (Refondation communiste) de se
présenter comme les représentants des intérêts de la classe exploitée. Et
ceci, afin d’endiguer la volonté d’autonomie de classe exprimée toujours
plus fermement par les travailleurs durant ces cinq dernières années ;
- pour offrir une soupape à la pression exercée par les lobbies affamés et
les oligarchies pour accéder aux leviers politiques, économiques,
administratifs du pouvoir (conservé jusqu’il y a peu par les prédateurs de
la droite) ;
- pour impliquer les classes exploitées de travailleurs italiens et
étrangers dans un grand projet d’assainissement, de reconstruction et de
prise de responsabilités (lisez "de sacrifices").

Maintenant que Prodi et l’Union ont techniquement remporté les élections,
la stratégie interclassiste sera principalement employée :

- pour ouvrir le dialogue avec des segments du centre-droit ;
- pour exalter les institutions de l’État comme patrimoine commun,
indépendant des coalitions ;
- pour redistribuer le pouvoir politique entre les vainqueurs ;
- pour réaliser des politiques de soutien de l’économie, au profit de la
Confindustria ;
- pour atténuer les blessures sociales provoquées par le néo-liberisme de
Berlusconi ;
- pour interdire d’éventuelles revendications, contestations, oppositions
et auto-organisations des classes exploitées qui résisteront au nouveau
pouvoir capitaliste.

Quoiqu’il en soit, dans son travail de rédéfinition du pouvoir capitaliste
et institutionnel, la vraie nature de l’alliance interclassiste
victorieuse doit cependant être dévoilée. En effet :

- l’anti-berlusconisme risque de disparaître. Les différences politiques
entre les forces de l’opposition sociale sont bien plus profondes et plus
solides que les points communs de l’Union ;
des fractions (politique et économique) du centre-droit seront
probablement impliquées dans le gouvernement, introduisant de facto une
dimension collaborationniste ;
- les conditions semblent réunies pour que les fractions bourgeoises
sorties victorieuses des élections relancent l’Italie sur des bases d’un
nouveau pacte social inégalitaire qui exigera des sacrifices (la fin du
contrat d’emploi national, la main libre pour les employeurs...) ;
- les partis victorieux de l’Union représenteront les classes
travailleuses en-dessous des nécessités et des besoins de ces dernières ;
- des accords seront conclus avec les principaux syndicats "amicaux" qui
entendent regagner leur rôle de partenaires et rétablir leur pouvoir
contre les exemples intolérables d’autonomie ouvrière qui sont apparus au
sein de ces syndicats (c’est le cas du FIOM à l’intérieur de la puissante
CGIL) et au sein des syndicats de base.

un cadre législatif-institutionnel sera exigé pour rétablir la légalité et
la fiction de l’égalité de tous les citoyens aux yeux de la loi.
Deux étapes sont prévisibles dans cette approche générale : d’abord
rétablir la santé du pays ; ensuite adoucir les exigences de l’économie
néo-libérale afin d’assurer la survie des ouvriers ; c’est une politique
qui pourrait sembler acceptable à certains secteurs du centre-droit.

Les perspectives pour les mouvements d’opposition

La nécessité de déchirer le voile qui entoure l’alliance interclassiste
offrent aux organisations sociales de base, aux mouvements de travailleurs
et aux organisations révolutionnaires de nouvelles occasions de
repolariser les mouvements d’opposition de classe. La porte est grande
ouverte. De quoi s’assurer que la défaite technique de la droite les 9 et
10 avril ne soit pas l’acte politique final de tant de mouvements nés en
Italie à partir de 2001.

Les nombreux mouvements de base qui, grâce à leur capacité
d’auto-organisation et d’autogestion, ont été les principaux acteurs des
luttes anti-capitalistes (les luttes de travailleurs, les combats
écologistes et environnementaux notamment contre l’installation d’une
ligne pour trains à grande vitesse, les les luttes pacifistes et
anti-militaristes, les luttes des migrants et celles contre la répression
d’Etat, les combats féministes, laïcs et anti-cléricaux), ces mouvements
ont maintenant l’opportunité de montrer et réaffirmer leur autonomie et
leurs idées.

Il est en effet toujours aussi nécessaire de combattre les les tendances
autoritaires qui, bien qu’elles aient été battues par les urnes, n’ont pas
été éliminées comme danger politique dans la societé. Et de combattre les
dégats causés par mes valeurs négatives de la droite combinées à celles du
néo-libéralisme (individualisme, compétition, arrogance, corruption,
ignorance, injustice, déréglementation de la vie civile, précarité
croissante...) Etant donné que le succès des exigences de paix sociale et
de collaboration de classe formulées par l’Union, il est d’autant plus
important que nous affirmions et pratiquions les valeurs collectives de la
liberté dans la solidarité, par la défense et l’usage de
l’auto-organisation, par la demande de droits collectifs et individuels
des personnes, des travailleurs, des migrants et par la protection de ces
droits. Ces mouvements de luttes font maintenant face à un futur dans
lequel leur autonomie est menacée. Après avoir pris conscience que les
élections ne sont pas et qu’elles n’ont jamais été une occasion décisive
de changer en profondeur les structures politiques et économiques, nous
devons favoriser la prise de conscience qu’il faudra également lancer une
nouvelle opposition sociale contre le gouvernement de l’Union.

Rôle des communistes liberaires

Pour nous, communistes libertaires, pour la gauche révolutionnaire et la
libertaire, il est donc maintenant essentiel d’agir pour que les
contradictions de l’alliance interclassiste deviennent évidentes, et pour
contrecarrer la phase de la collaboration de classe qui risque de
s’ouvrir. Nous devons favoriser la capacité politique de s’autogérer, de
lutter et de se fédérer chez de tous les acteurs sociaux et syndicaux pour
un changement radical de la societé vers l’autogestion et l’égalité.

Fédération des Communistes libertaires, avril 2006

Notes :

L’Union est une coalition des partis suivants : Democratici di Sinistra
(DS), Democrazia e Libertà - La Margherita, Partito della Rifondazione
Comunista (PRC), Federazione dei Verdi, Partito dei Comunisti Italiani
(PdCI), Socialisti Democratici Italiani, Popolari Unione Democratici per
l’Europa, Movimento dei Repubblicani Europei, Italia dei Valori.
La Confindustria est la fédération des industriels italiens.

Traduction par A voix autre http://www.avoixautre.be
Source : http://www.fdca.it

Messages

  • Il ne faut pas mélanger classes sociales, couches de ces classes, avec les influences politiques, les courants politiques...Les unes produisent souvent les autres mais parler des autres comme étant les "unes" n’est pas très bon car on finit par penser qu’il y a 49,5% de bourgeois en Italie ce qui se serait vu depuis un certain temps.

    La réalité est que la bourgeoisie ne représente pas beaucoup, l’écrasante majorité de la population étant fort modeste.

    Et ce sont bien les réalités sous-jacentes qui menent et meneront le bal à long terme. Ainsi les alliances de la bourgeoisie avec d’autres couches sociales ne marchent que si ces autres couches ont réellement des miettes beurrées à faire ventre.

    Ainsi le prodisme n’a-t-il d’avenir que si il peut amener la bourgeoisie à partager un petit peu avec la classe ouvriere, ou, au moins, avec certaines couches sociales significatives de cette dernière (cadres en nombre, fonctionnaires, paysans, professions libérales, etc).

    Seulement voilà, "ils" ne veulent pas partager, et, pis encore, ils veulent + de sacrifices des autres classes et couches sociales, cadres, fonctionnaires, professions independantes qui vont se faire égorger sur l’autel de l’ouverture des services en Europe, etc....
    Le prodisme est donc mort-né et effectivement les partis de gauche non socio-democrates, PRC, PdCI et une partie des verts, doivent mener la bataille pour reprendre leur independance, une independance non pas tournée contre le prodisme (sauf si celui-ci les agresse) mais tournée vers les interets des travailleurs, des jeunes et des sans emplois.

    Copas

  • content de savoir qui existe une fédé de comm libertaires en italie..Reponse à votre question débat,mais la realité est plus compliqué complexe de mantenir integrales les propres idées ideaux etc/je essayairai, de repondre ,avec un modeste petit point de vue, d’italien à l’étranger :///Reponse :"""""": :"Et oui,la gauche antagoniste de classe ,alternative ,(comme en france il y a ALorga des ,communistes ;libértaires, pour l’alternative socialiste,et encore il y a la, lcr,la Gr,la,ASR,l’OLS,offensive lib. socialiste,,etc ;beaucoup de choix(idéologiques) d’une autre gauche vraie alternative radicale,anticapitaliste,révolutionnaire,(dem prolétaire)etc,en suisse, il y a l’OSL,orga socialiste libertaire,,danemark l’alliance rouge- verte noire libertaire,,au protugal le bloc de gauche,etcetc),en italie ???? ,La gauche ,comme les militants de la gauche de classe ,nous ne sommes pas répresentés ,au de là de rifondazione(l’uniquedernier bateau,me disait livio m,une fois à la librarie ici à paris, la breche,),le parti,le plus à gauche(radicale critique vers les autres pcdi,ex pci,repentirs,ds, devenus libéraux democrates clintoniens, sic),au de là de rifo ,il n y a rien.../Che fare ???La situation italienne était tragique,et maintenant ,aussi avec la petite victoire des éléctions,le peuple de gauche souffrira encore...Le probleme qui organisera la piazza ???les révoltes de l’explosion sociale à venir,qui les organisera,paticipera ensemble aux opprimés,proloos qu’ils souffrent pour la misère qui avance dans les famillles italiennes etc ???J’ai peur que les ,estremes droites sont de retour,(eternel retour) comme un autre fascisme(travesti en droite revolutionnaire nationale anti-etrangers etc,:la guerre des pauvres classique ds théories de marx quand il parle des changements des capitalismes ,les manipulations de la domination camaléonte ,typique,des oligarchies totaliberales etcetc)) une nouvelle estreme droite est en train de s’organiser,car l’unique parti qui ré^présentait le peuple des opprimés exploités chomeurs travailleurs immigrés femmes jeunes précaires,prolos,etc,:est le parti de rifo ,que j’ai voté car la situation italienne (je suis un post italien,résident à l’étranger que a fait gagner le centre gauche,une nouvelle différente immigration,plutot d’étudiants professeurs chercheurs artistes etc que les ouvriers travailleurs d’une fois,pour ca ce changement de vote vers la gauche(?) que la droite comme moi aussi je m’attendait,et je suis content de m’ être trompé, :"l’autoctirique des révolutionnaires, ?).Chosir en italei ,entre la participation de chsser le regime brlusconien super honte pour nous italiesn à l’étranger ,était la premiere chose à faire...Oui ,je crois que le aprti de rifo,se rompe à particpezr à l’union,mais ,la situation du parti ce n’était pas facile.Si ganait berlusconi ,la faute c’était de rifondazione,etc. ;Le probleme est de passer maintenat à autre chiose que les élctions et pariper à les luttes comme nous dit la fédé des comm.libértaires italiesn..mais vous savez ,e loin les choses ne sont pas si simples à comprendre..défois entre les idées et la praxis ,il ya des montagnes....La sitaution politiuq en italie après une vintaine d’années est complétement dépassée rspect par exmple à la france.La télé francais disat que le programme de la doite fracaise l’ump c’est plus à gauche deu programme du centre gauche italien de prodi..Le,probleme c’est rifondation italienne,//Tout le monde du panorama des artistes a voté rifo,soit scoisliets revolutionnaires,communistes socialsistes libératires anarchistes etc,tout le monde ,dans le milieu des atistes était fatigué de la vulgarité culturelle de l’italie sous le matraquage médiatique des oligarches de mediaset du regime berusconien etcetc/On éspère que les militanst de rifo les gens sincèrs e hauche qui ont voté comprennet que mùalgré la victoire la sitaution n’est pas cghangé,le choix s’était entre un néolibéralisme capitaliste et l’ultralibéralisme totalib de berslusca fini e t ligue lombarde...je croit que l’importante avoir les yeux ouverts et cntinuer les lutttes la vigilance antoifasciste ,les luttes de défense des esclus,pauvrs prolos pecairs etc ;/pour le moent on éspère in a gané ,un peu plus d democratie...moin oligarchique ,pour le reste,la questio sociale par exmle ,il faudrait que les militanst derifo ,les utres les newgmobsl,les militanst associatifs,etc tous ensemble on lutte dans les quertiers les usisnes,les sindics,les lieus de travail,ensmeble aux jeunse pracaires étdiants et prolos comme en france ,pour poser la question sociale au centre du debat en italie ,un ays où l’axe politique s’est déplacé très à droite pour ne pas die à l’estreme droite respect au reste d’europe....En france ,il ya deux gauchs ,une social liberale autour du PSF,et une autre autour de la lcr nle pcf(un peu),la gauche sociale des associations vrais noyau dur de la franc sociale etc ;et la même droite du gouvernement est utot plus gaullieste liberal sociale rpsect à la estreme droite italienne.La situation en italei est r_s compliqué..le pays est à droite aussi pour le veilleseemnt de la population..Votre lutte est dure à faire,nous de loin on voulait ,commencr pour chaser bersuconi,notre honte d’^tre italiens à l’étrangerLa notre s’était une prèmière lutte pour la démocratie (on esperaot on lutte pour une democratie radicale )et pour la question sociale ,vous avez rasison,il faudrait encore attendre.Le grand probleme qui serait ,le parti l’organisation,que gouvernera la rue la piazza,les luttes ????Orgabnisez vous sans attendre rine de sârtis..Les militanst verront après qu’ils auront compris que cette victoire c’était la citoire de Pirro....Il faudrait réporter rifondazione à l’inerieur ds luttes les militanst de rofo devraient laissr les élctions et les uatrezs blabala ,sur le president de la chalbre etc ;L’union la confindustria est entrain de divisr les aprtis de gauche en donnant à le mlus extreme (rifo)la presidence de la chambre pour neutraliser la charge radicale ????Question ???bye bye ..saluts comm libertairs pour une gauche radicale en italie ???un parti anticapitaliste ,de classe,d’opposition c’est possible ??pour le moment il y a rifondazione.(qu’il dit d’être parti de lutte et de gouvernement,mais n’est mieux aller au gouvernement quand il y aura , une" vraie" majoritaire, de la gauche alternative(rifondazione et des autres vrais orga de gauche prolétaire,revolutionnaire radicale,qui luttent pour l’alternative socialiste revolutionnazire,l’ASR, pas pour une alternance moderée avec les democrates chrethiens margherites oliviers etc néoliberaux sic) ,pas maintenant avec des faux semblants des dits ,Ds ,des bizarres, pcdi(?) etc,les verts italiens sont anticapitalistes ??boh !..:en attendant godot ; ; ;singulier pluriel,et,
    militant,animateur, du mouvement ,p.o.u.r ;(pour ,organisation ,unitaire, radicale, révolutionnaire),pour l’ADSL(autonomie alternative democrate socialiste:pour l’ASR,alternative autonomie socialiste radicale revolutionnaire)..mouvance cyberdada,it’art groupement,"extrême- jonction", en jonction- immédiate. :..france italie....au,révoir n’importe où(Arthur Rimbaud) :resister c’est créer(GILLES DELEUZE):connaître c’est agir,capire agendo(paul nizan)/salutations fraternelles à tous les militanst de la fédé italienne des commlibertaires...on verra voir votre website blogs etc ;...courage !lutte continue pour l’alternative socialiste revolutionnaire(je suis un observateur chercheur militant de la pensée critiuqe radicale francaise et italienne,et aussi content d’avoir votre adress....des nouvellles de mon pays origianaire...et qu’il ya aussi des gens militants ravolutionnaires radicaux antic.,qu’ils luttent et ,sont,seront presents dans la rue ,la place,les quartiers, des villes italiennnes ,à coté des gens pauvres precaires qui souffrent pour la domination des oligarchies mediatico- ultralibarles italiennes.../
    enfin,:saluts comm revol pour l’alternative socialiste ,la vraie ...democratie socialiste radicale dem,proletaire,et libertaire d’unité des precaires prolos etcbye bye LUTTE CONTINUE...R/évolution permanente..en attendant Godot(samuel beckett)

    après la victoire de ...Pirro...

    • d’accord avec aussi ,vous,Mr copas ;..rifondazione italienne, devrait se retourner vers la lutte de classe,les prolos des precaires,des gens du peiuple , qui ont abandonnnés la politique pour comme nous disent, des théoriciens(esposito etc) ,l’antipolitique ,etc ;Qui gouvernera la place,la piazza, la rue en france ???J’écris dans un moment que j’écoute qu’il y a une autre révolte à la sorbonne quartier latin etc,manifs créatives à montaprnasse,etcparis brule bouge ;nouvelles de la radio paris plurielle en directe. ;..la france bouge...qui fera bouger l’italie à gauche ??Les luttes ont gagné(banlieus cpe,tout le monde discute ,sindycs nouvelle militance des jeuens étudiants precairs et l’unité avec les prols des banlieus) en france contre les lois du gouvernement,droitier ;.les luttes revolutionnaires pour des vrais reformes radicales sont possibles en italie comme une fois(annés 70 80et 90 des desobeissants centres sociaux post trans indiens métropolitains,de napoli rome genova) ou comme en france maintenant ???...un mouvement comme celui -ci, du printemps 06 est possible en italie comme l’est encore en permenance(revolte permanente), en france où les mouvements sont encore vivants(discutent s’organisent ,etc) malgré la mauvaise pub des massmedia francaises,de la domination ???bye bye extreme jonction
      la victoire de Pirro ???Et la qustion sociale ???Bertinotti president à la chambre,des députés, ce n’est pas une manoeuvre du pouvoir néoibérale de l’union confndustria,de décharger la charge la batterie radicale de l’unique parti de la gauche populaire, radicale italienne ???bye bye e jonction ,à demain contre l’immigration jetable et contre la précarisation,manifs à paris et toute la france..nouvelles du front social gauche sociale./.question :/les partis sans les associations,les mouvements ,les militants agissants,(luttes revolutionnaires radicales pour des reformes radicaux qui écoutent la gauche sociale toujours ,vrai contre pouvoir permanent de une vraie democratie vivante),qui réprésentent ???.

    • Pardon pour la frappe,(sur l’ordinateur,un ordniateur télépatique c’est possible ?correcteur ortographique integré,traducteur italofrancais etc))),pardon pour la frappe(sic) manqué de lettres, lues, après lecture réponse de ,copas(d’accord sur l’analyse des souches des classes sociales etc) etc./Le débat est passionant,et je me voulais escuser pour mes réponses, avec des orreurs erreurs à la lecture ,écriture dues à la vitesse et pour ,l"écoute simultané, des nouvelles de nouvelles manifs actions ici à paris(radio pzris plurielle)..Aller d’un quartier à un autre ,n’est pas facile..être toujours présentys dans les débas actions partout (sic)etc ;Je éspère qu’il y a aura un débat aussi réel, organsié pourquoi pas des collectifs bella ciao francais ???Un debat sur l’analyse des situations des gauches francaises et italienns par exemple....L’état ds démocraties en italie en france en europe ... ;la qustion sociale en europe,la situation culturelle de l’union après ls referundums en france ,etc,etc ;je éspère qu’il y a ura enfin un des débats en france italie et toutes ces questions continuent au de là des éléctions pour un chancge entre democrates des deux pays des militanst sympaisants de la gauche franco italienne etcau revoir n’importe où(rimbaud arthur)bue bye ,extrême - jonction

    • Refondation ne doit pas accepter de perchoir qui dépende du bon vouloir de la gauche libérale.... Indépendants, il faut être indépendants !

      C’est un piège à cons que de construire des positions qui lient et entravent, reconstruisent des situations nourrissant bureaucratie et peur de cette dernière de perdre des status quos qui garantissent les places acquises...

      Quand à la France, le CPE est le premier combat à moitié gagné depuis 5 ans, la situation n’est pas si mirobolante, les partis , les associations, les syndicats sont à genoux, et une petite remontée ne doit pas cacher les difficultés et les énormes retards existants.

      Tout est faible, evanescent comme un grand malade débutant sa convalescence, fragile et pouvant rechûter à tout moment au moindre petit rhume , au moindre petit bobo...
      Regardez les faiblesses qui existent à unifier et construire une force puissante, unique, les évolutions sont lentes, desespérément lentes, elles ont leur rythme qui est celui de la faiblesse politique du mouvement social....

      Ce qui unifie et aide la résistance en France (comme ailleurs d’ailleurs) c’est la politique trop goulue de la bourgeoisie (ne rien partager et vouloir tout, sans miettes pour d’eventuels alliés) qui sucite et reconstruit forces politiques de gauche et mouvements sociaux qui se retrouvent dos au mur, talibanisme bourgeois qui vide de tous contenus les forces social-democrates incapables d’obtenir de la bourgeoisie des compromis sociaux qui stabilisent leurs situations.

      Les secousses qui parcourent toute l’Europe montrent de profondes instabilités politiques, des secousses sociales importantes (en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Belgique, aux Pays Bas, en Slovenie , en France, etc) qui essayent d’endiguer dans un premier temps les attaques tous azimuths de la nomenklatura bourgeoise européenne.

      Les gouvernements sautent à grande vitesse, le CPE a été un match nul social en France (et non une victoire, même si ressentie comme telle par la popualtion) donnant un coup d’arrêt à la droite gouvernementale (mais ce coup d’arrêt à la droite aura comme consequence probable un renfort de l’extreme droite) de la même façon que le vote contre le TCE anti-social et anti-democratique a été un match nul politique (mais ressenti comme une victoire par la population).

      Le prodisme va très rapidement être confronté à la réalité qui va enlever tous fards alors que la menace bérlusconienne restera présente.
      Je suis certain de la capacité du peuple italien à venir à nourir de puissantes luttes sociales qui suciteront imanquablement une poussée politique sur la gauche.

      Il ne nous a pas échappé que, comme en France, comme aux Pays-Bas, comme en Allemagne, la gauche de la gauche à progressé clairement et electoralement montrant en celà que des forces cherchent des solutions politiques qu’elles ne trouvent pas dans la social-democratie.

      En France, ce sont des ex-Trotskystes, aux Pays-bas ce sont des ex-maoistes, en Allemagne des courants issus de la gauche de la social-democratie et issus des restes de-stalinisés du PC de l’ex-Allemagne de l’Est, en Italie un mix entre des communistes n’ayant pas accepté le virage social-democrate de DS et des restes de l’extreme-gauche italienne non dum-dum.

      Il ne s’agit pas d’approuver tout ce qui se fait politiquement, ni de taire toutes les insuffisances rencontrées dans ces organisations politiques, mais de saisir le mouvement d’ensemble à l’oeuvre. Et de l’encourager et de pousser ce qui le nourrit, le mouvement social et sa rebellion ...

      Copas

    • d’accord avec votre analyse européenne..je suis critique ,pour le cas de mon pays originaire ,de rifo malgré je l’ai toujours voté..(cmme italien à l’étranger qui vote pour poste à l’ambassade,sic).et ne peut pas participer à la vie politique(du voter en france pour les elections etc).Nous avons seulement le droit de voter à les municipales (où je votait gauche 100 pour 100 lcr,etc,et,où j’était aussi candidat,symbolique, ,comme miltant sindic artistes plasticien etc ;et ma femme bénévole ,asso,d’aide aux pauvres sociologue militante feministe,etc,Ce n’est pas facile ^etre militants et voter entre ,deux pays européens)).On est des citoyens bizarrres ..aussi si on a fait gagné cette fois la dite gauche italienne.(centristeliberale néo).je suis d’accord que rifo devrait e^tre autonome indépendant..un parti anticapitaliste ,de lutte ..pas participer à ce jeu de coalitions avec des liberaux ...et le medef italien(sic)..... ;maintenant il ya des problemes:l’aile gauche du parti (rfo comm reolutionnaire)parle de scission,dans le cas de participation au gouvernement..etc ,.une assemblée est tenue (aujourd’hui)à rome de cette tendence de rifo(dernieres nouvellles de rome ,par email,webworl blogosphères etc)qui invitent tous les militants dirigents etc de la gauche critique radicale à discuter de la situation nouvelle différente de "rifo", allé vers la droite..libérale,.cmme lula au brasil,etc ;...(dernieres nouvelles du bloc critique italien,pour la cronique francaise militante).Un passeur..saluts (lutte continue et continuons le débat)...it art groupement :extrême jonction