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Italie . La coalition de Romano Prodi qui travaille sur la composition de son gouvernement apparaît divisée
Publie le mercredi 26 avril 2006 par Open-Publishingde Gaël De Santis
L’Unione en proie à la désunion
À peine reconnu vainqueur des élections législatives par la Cour de cassation, Romano Prodi est en proie aux velléités des différents partis de sa coalition. La bataille fait rage entre les composantes de l’Unione.
Pour la présidence de la Chambre, la question a été tranchée par Romano Prodi. Ce sera le secrétaire du Parti de la refondation communiste (PRC) Fausto Bertinotti, qui devrait la décrocher. Cette dernière semaine, Massimo D’Alema, ancien président du Conseil et président des Démocrates de gauche (DS, socialiste) le principal parti de gauche revendiquait aussi le perchoir.
Il a laissé sa place et est maintenant pressenti pour un grand ministère, voire la présidence de la République. Au Sénat où l’Unione dispose d’une majorité d’une ou deux voix, les choses sont plus compliquées, Franco Marini de la Marguerite (centre) est le candidat du centre gauche.
Mais la droite a présenté Giulio Andreotti, ancien leader de la Démocratie chrétienne (DC) qui pourrait bien être élu à la faveur de quelques voix de l’UDEUR, formation issue de la DC, mais qui a concouru avec le centre gauche.
La semaine dernière, son leader, Clemente Mastella, se plaignait du déplacement du centre de gravité de l’Unione vers la gauche après les interventions télévisées de Fausto Bertinotti.
En attendant d’être fixé sur le sort des présidences des deux Assemblées, Romano Prodi travaille sur le profil de son gouvernement qu’il ne veut pas pléthorique. Les DS réclament des ministères importants, tout comme la Marguerite. Refondation en revendique deux.
Les premiers noms commencent à circuler. À l’économie, c’est Padoa Schioppa, libéral, ancien représentant de l’Italie à la Banque centrale européenne et bien introduit à Bruxelles, qui devrait prendre les rennes. De quoi rassurer les centristes...