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Italie : l’agonie de la droite, tentative de putsch

Publie le mercredi 14 septembre 2005 par Open-Publishing
4 commentaires

La droite est à la dérive, en Italie.

Elle est largement perdante:pour se sauver elle essaie un coup de main,en changeant près des élections,la loi électorale.
Elle espère ainsi de ne pas plonger dans le vide où les italiens envisagent de la jeter,aux prochaines élections politiques.
L’opposition bloquera lew Parlement pendant 7 jours et des mobilisations populaires s’annoncent

Tollé en Italie face au projet de réforme du mode de scrutin

ROME - Un projet gouvernemental de réforme du mode de scrutin, à six mois des élections législatives en Italie, provoque la colère de l’opposition qui accuse Silvio Berlusconi de vouloir truquer le jeu pour assurer sa survie.

S’il est approuvé, un amendement présenté mardi soir à la Chambre des députés par des élus de centre-droit rétablira la représentation proportionnelle à 100%, comme avant 1993 - un système qui était accusé d’être en grande partie à l’origine de l’instabilité politique italienne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Depuis 12 ans, les trois quarts des parlementaires italiens sont désignés selon un système à un seul tour, le candidat arrivé en tête étant élu. Le dernier quart est élu selon un système proportionnel de scrutin de liste.

"C’est de l’escroquerie, on détourne la démocratie. Il est indigne de modifier le mode de scrutin six mois seulement avant les élections", s’est emporté Romano Prodi, qui dirige l’Union, coalition de partis de centre-gauche que des sondages donnent en tête, avec parfois une avance de 10 points, aux élections qui devraient être organisées à la mi-avril.

Pour Piero Fassino, le leader des Démocrates de gauche, principal parti d’opposition, l’amendement déposé mardi est "une honteuse machination". "On ne peut pas changer la loi simplement parce qu’on a peur de perdre", a-t-il dit.

Pour que la réforme soit adoptée, l’amendement doit être approuvé par la commission des affaires constitutionnelles de la Chambre des députés, puis voté en séance au palais de Montecitorio, ce qui pourrait prendre des semaines, voire des mois. Pour marquer sa colère, l’opposition menace de bloquer les travaux parlementaires en boycottant certaines séances.(Reuters)

http://fr.news.yahoo.com/050914/290/4l1hi.html

Messages

  • Quant aux démocrates de gauche et de centre-gauche, ils aiment tellement le peuple qu’on ne distingue ni dans leurs propositions ni dans leurs actes passés un frein quelconque aux attaques antisociales. Pas plus que chez Blair, Schröder, Jospin, Zapatero. Bizarre, non ?

    • La democratie appartient au peuple.
      Berlusconi et la droite font un usage privé du Parlement.
      Le Pays est en très grave danger.
      L’opposition bloquera le Parlement pour empecher que le putsh passe comme au Chili,par la complicité et le silence des médias berlusconiens.
      Le Pays sera mobilisé pour défendre la démocratie contre les abus de la droite,désormais minoritaire largement ,mais qui ne veut pas céder le pouvoir .
      L’opposition et le peuple sauront défendre la civilisation contre la barbarie fasciste.
      C’est une situation de très grave alerte.
      Prodi dit qu’il faut renseigner du danger le peuple

  • Des élections à la proportionnelle me semblait être une bonne approche de la démocratie.
    Le cas de la France ou des courants politiques importants ne sont pas représentés au parlement. Voir l’exemple du vote réfrendaire sur la constitution eurpéennne en décalage complet avec les électeurs.
    Vérités différentes suivant la ligne des Alpes ?
    Daniel

    • IL y a eu un référendum populaire en Italie sur le proportionnel et le majoritaire.
      Le majoritaire l’a emporté
      Mais in ne s’agit pas ici de deux système de vote.
      C’est que près des élections la droite bouleverse TOUTE SEULE la loi électorale pour essayer de freiner sa déroute.
      C’est un calcul pour sa survie.
      Les lois se font dans les interets du Pays et pas pour sauver une coalition de la déroute certaine.
      La droite a bouleversé lois et Institutions pour l’interet du Premier .
      Celle-ci est la dernière des lois ad personam pour essayer de soustraire le gouvernement de ses lourdes responsabilités de la dégradation du Pays face au prochain verdict des électeurs.
      M.Prodi et l’opposition ne permettront pas que l’Italie devienne le Chili d’Europe,au nom de l’empire berlusconien.
      Et ils ont bloqué le Parlement pour l’empecher.
      Patrizia