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Jacques Attali demandait des fonds de pension à la française ! Heureusement qu’on ne l’a pas écouté !

Publie le lundi 26 janvier 2009 par Open-Publishing
5 commentaires

En janvier 2008, le rapport Attali demandait au président de la République de favoriser l’émergence de fonds de pension à la française.

C’est écrit en toutes lettres page 218 :

« OBJECTIF : Favoriser l’émergence de fonds de pension à la française. »

http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/084000041/0000.pdf

Un an après, le 26 janvier 2009, la crise est en train de ruiner les salariés qui avaient investi dans les fonds de pension ! Ils ont tout perdu !
« La chute boursière met les retraites de millions de salariés en péril.

La chute des cours s’est directement répercutée sur les actifs des fonds de pension européens et américains. Leur contraction révèle les limites des stratégies d’investissement et de gestion des risques.

Gigantesques contributeurs au financement de l’économie mondiale, les fonds de pension européens et américains ont particulièrement souffert de l’effondrement des marchés.

Les chiffres dépassent l’entendement. Selon une récente étude de Credit Suisse, 360 des 500 sociétés du S&P 500 ne peuvent financer leurs programmes de retraite en 2008. Il leur manquerait environ 362 milliards de dollars. »

http://www.lesechos.fr/info/marches/4822983-la-chute-boursiere-met-les-retraites-de-millions-de-salaries-en-peril.htm

Attali, le goudron et les plumes !

Messages

  • Il faudra se souvenir de tous ces tartuffes, le moment venu et il ne tient qu’à nous que le moment soit venu.
    GREVE GENERALE RECONDUCTIBLE. De toutes façons nous n’avons plus le choix. Une autre décision serait irresponsable et sans le moindre effet. Si nous nous contentons encore de journées de grèves isolées nous perdrons tout.

  • Pour grands que soient les rois ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes ! Le probleme c’est les gens qui font confiance a ce genre de types ! Pire ! Les gens sont persuades de la superiorite de ceux qui dirigent ce monde malade ! Reste a savoir comment on peut encore investir dans ce monde malade au lieu d’essayer de le changer.

  • Les chiffres dépassent l’entendement. Selon une récente étude de Credit Suisse, 360 des 500 sociétés du S&P 500 ne peuvent financer leurs programmes de retraite en 2008. Il leur manquerait environ 362 milliards de dollars. »

    Pfff, je le croyais plus fin, plus instruit, plus intelligent que la moyenne. Il vient de démontrer qu’il n’a pas de talents prévisionnels, ni d’anticipation, à l’inverse des citoyens de gauche qui n’ont pas tous son parcours intellectuel, mais qui ont visé juste. Ce qui doit lui manquer c’est le bon sens populaire.

    La retraite par répartition, c’est une idée de génie qui repose sur la solidarité intergénérationnelle, alors que la retraite par capitalisation, eh bien il faut être riche pour mettre beaucoup d’argent de côté et l’investir dans des placements financiers ou immobiliers avec un rendement vacillant. Quand on voit la crise actuelle, on a des doutes sur de tels placements. C’est plus que risqué.
    Il y en a pas mal qui n’auront plus qu’un mouchoir pour pleurer dedans.

    Avoir proposé des fonds de pension, ça relève de la criminalité, quand on verra les dégâts sur le terrain.

    En réalité ce qu’il faudrait, c’est que tout le monde verse à la même caisse de retraites (du salarié au patron) puis répartition équitable entre tous. Le patron a toute sa vie de patron pour s’en mettre plein les poches. Une retraite plus modeste que ses émolluments d’actif suffira à le faire vivre jusqu’au bout. Les patrons, avec la complicité des politiques, ont merdé, qu’ils nous en sortent de cette panade, en se sacrifiant eux. Pour une fois ça nous changerait. C’est ça aussi la rupture : que les patrons mettent la main à la poche pour régler nos problèmes sociaux.

  • Attention, Fion a dit que l’idée des fonds de pension n’est pas abandonné. Mais avec plus d’obligations que d’actions. Idem pour la privatisation de la Poste.