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Jacques Mesrine

Publie le mercredi 22 octobre 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Quand les journalistes pensent qu’ils savent, il est impossible de leur faire admettre qu’ils peuvent avoir tort. Souvenons-nous, par exemple de l’affaire d’Outreau, quand 99% de la profession suivit (parce que c’était vendeur) un juge d’instruction qui avait jeté en prison des innocents.

Alors, selon les médias, Mesrine s’appelait « Messsrine ».

La seule personne qui a le droit de décider de la prononciation de son patronyme est l’intéressé lui-même.

Le tueur des années soixante-dix affirmait qu’on devait prononcer “ Mérine ” car on ne dit pas “Miromesssnil” mais “Miroménil” pour Miromesnil. Il faisait erreur.

Son nom est la version féminine de “ miserin ” (ouh !!! Un nom de gonzesse pour un manieur de gâchettes…) qui signifie “ misérable ”, “malheureux”. Jacques la malheureuse, donc. Tiens, tiens...

En bonne (phono)logique, on devrait prononcer “ mezrine ”.

Pas “ Messsrine ”.

Messages

  • Ah... les querelles linguistiques que suscitent les moult zones d’ombre de la langue française...

    Abrogation de l’Académie Française !
    Aux chiottes les immortels !

     :)

    Brunz

    ps : quelqu’un sait si "le Mitard" de Trust est inclu dans la B.O. du film ? ça ne m’inciterait pas plus à aller le voir, mais ça me ferait plutôt plaisir...

    • "la seule chose que je sais [...] c’est que je suis dans une prison dont on ne s’évade pas"

      Thom

    • Ce n’est pas l’académie française qu’il faudrait abolir en premier lieu mais les mitards.

      Ces prisons dans la prison où le détenu, puni par un tribunal d’exception, (l’administration pénitentiaire refuse la présence d’avocat dans ses tribunaux privés) peut rester, sans contact sans visite, pendant 45 jours...

      Je ne crois pas que la sortie du film sur Mesrine provoquera un réel débat sur l’utilité des prisons. Au contraire.

      L’exaltation de la violence et la présentation de Jacques Mesrine comme un fauve dangereux vont renforcer l’instinct de mort chez nos juges, nos policiers et nos matons.

  • j’ai vu les 2 films, et dans l’énemi public n°1 si cela a été tourné d’après les faits réels, je suis bien choqué de quelle manière la police s’est acharnée sur jacques. les flics du camion vident leurs chargeurs, puis ce petit mesquin d’inspect qui ouvre la porte de la voiture et lui met une balle dans la tête... au cas où