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Je vote Marie-George BUFFET

Publie le lundi 16 avril 2007 par Open-Publishing
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Jean Pierre LANDAIS Animateur de l’Huma-café de Nantes

Parce qu’en 2005, elle a eu le courage et la constance d’offrir une partie
de son temps de parole à ceux qui n’avaient pas accès aux médias officiels
dans la campagne du référendum sur les institutions européennes.

Parce qu’en 2006 elle ne s’est considérée que comme une porte-parole parmi
les autres, et qu’à ce titre elle a pu être désignée majoritairement comme
la meilleure des candidates, tant par les collectifs antilibéraux que par
ses camarades du Parti Communiste Français,

Parce qu’en 2007 elle est la seule candidate qui peut rassembler la gauche
populaire, celle qui est à la fois rebelle et constructive, porteuse
d’espoirs rêvés ou attendus et de solutions effectives et indispensables, et
qu’elle exprime sans détour qu’il ne suffit pas de se proclamer antilibéral
pour gagner durablement face à la droite ou au réformisme.

Messages

  • Parceque donc, elle exprime la revendication rasembleuse d’un peuple assez fier pour se définir comme fin et comme moyen, car elle démontre comment les moyens de son émancipation sont à la portée du peuple , s’il se décide à résister aux sirènes extrêmes du renoncement :

    l’une, extrêmement conformiste , chante les vertus du système qui confisque au peuple sa dignité , en prétendant laisser aller la loi du capital selon le marché.

    l’autre, extrêmement infantile, chante les beaux chants désespérés d’une opposition décidée à rester mineure, voire jusqu’à régresser dans le nihilisme.

    Face aux "machineries dominantes", il est heureux que s’il se décide à intervenir , le peuple dispose , outre de son génie spontané, au moins d’un "appareil" , du type qui peut être opposé à ceux des "dominants" !

    Il faut bien que les "antilibéraux" perçoivent le sens "utile" qui demeure d’actualité dans "le Manifeste du Parti Communiste", à l’heure où l’on s’apprête à toucher du doigt l’évidente mise en branle des "appareils des classes dominantes" !

    Marie-George Buffet , en tant que femme d’Etat a ouvert la voie à une subversion vertueuse des institutions , montrant que c’est possible pour le peuple avec "un peu de courage".