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Jean Claude Lefort : 40 ans où le droit de la force s’est substitué à la force du droit. (reportages photos)
Publie le dimanche 10 juin 2007 par Open-Publishing8 commentaires
Intervention de Jean Claude Lefort au rassemblement de Paris le 9 juin 2007 pour dire NON à l’occupation
de Jean Claude Lefort
Mesdames, Messieurs, Chers amis,
C’est un sentiment de colère absolue qui m’habite en prenant la parole devant vous aujourd’hui.
Nous voici, en effet, rassemblés en ce jour non pas pour fêter un anniversaire heureux. Nous sommes là pour exiger ce qui devrait exister depuis 40 ans : l’existence d’un Etat palestinien vivant côte à côte, en paix et en sécurité, avec son voisin Israël.
40 ans que cette guerre dure.
40 ans que tout le monde connaît les bases de la résolution de ce conflit.
40 ans que les résolutions de l’ONU et les Conventions internationales sont bafouées, foulées aux pieds, et ceci en toute impunité.
40 ans d’occupation et de colonisation.
40 ans où le droit de la force s’est substitué à la force du droit.
40 ans que le Conseil de sécurité de l’ONU contemple mais ne fait rien.
40 ans qu’il s’exonère de son devoir premier qui est de rétablir et d’imposer la paix au titre du chapitre VII de la Charte des Nations unies.
40 ans qu’il n’applique pas ses propres résolutions.
40 ans que les prétextes les plus divers sont avancés pour ne rien faire ou plus exactement pour laisser faire Israël.
40 ans de lâcheté. 40 ans d’injustice. 40 ans d’indignité.
40 ans d’insulte à la conscience humaine universelle.
Et ces 40 ans, combien de temps encore vont-ils durer ?
Le conflit israélo-palestinien est un cas unique au monde.
Jamais dans l’histoire contemporaine on n’avait vu un peuple - le peuple Palestinien - être ainsi, sous le regard placide du Conseil de sécurité, 40 ans durant l’objet d’une telle privation absolue de ses droits légitimes et consacrés. Privé de son droit d’avoir un Etat dans les frontières dites de 1967. Privé du droit d’avoir pour capitale Jérusalem-Est. Privé de droit de voir son peuple expulsé et chassé de sa terre originelle bénéficier d’un juste règlement.
Et voici que non seulement ce peuple est occupé, colonisé, martyrisé - voilà qu’en plus ce peuple est aujourd’hui sanctionné !
Quand, où, dans quelle partie du monde avons vu cela : un peuple occupé et en plus sanctionné !
C’est une abomination totale. Nous sommes donc légitimes à dire aujourd’hui, nous qui défendons ici le droit et la justice : nous vous accusons, « Grands » de ce monde, de crime contre le peuple palestinien.
Vous avez signé, au nom des peuples du monde, la Charte des Nations unies. Vous avez pris l’engagement solennel de « préserver les générations futures du fléau de la guerre ».
Vous avez proclamé votre « foi dans les droits fondamentaux de l’homme (...) dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites ». Vous vous êtes engagés à « créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international ». Vous êtes en charge de ces engagements solennels. Mais ces engagements vous estimez qu’ils sont valables partout, partout sauf au Proche-Orient ! Nous sommes en droit, je le répète, de vous accuser car vous portez une lourde et terrible responsabilité dans le fait qu’au Proche-Orient, c’est un peuple qu’on assassine et c’est aussi un autre qu’on pousse dans une terrible impasse.
C’est pourquoi je suis dans une colère absolue aujourd’hui. Je suis un homme en colère. Une colère d’autant plus forte que, sans être le seul, je fais partie de ces hommes politiques qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour que soient appliqués les mots prononcés ou le droit rappelé.
Jamais vous n’avez donné suite. Jamais...
Et aujourd’hui, nous voici dans cette situation où l’ONU, dans son tout dernier rapport, s’interroge sur le fait de savoir si la politique israélienne de colonisation continue pourra permettre la création d’un Etat palestinien ! Chacun sait bien pourtant que l’Etat d’Israël a pratiqué, dès l’origine de la question, la politique du fait accompli comme s’il avait tous les droits et même celui d’édicter le droit à lui tout seul.
Mais rien n’a été fait contrairement aux résolutions internationales. Cet Etat a toujours joui et il jouit encore d’une totale impunité.
Et aujourd’hui on voudrait nous appeler au renoncement ? Nous dire qu’un Etat palestinien ce n’est plus possible désormais.
Eh bien, qu’on ne compte pas sur nous pour accepter l’inacceptable. Ce qui n’est plus acceptable c’est l’occupation et la colonisation. C’est à eux, source de tous les maux, qu’il faut s’attaquer !
Il y a donc urgence, 40 ans après, car nous sommes à un moment crucial. Qui ne le voit ? L’Union européenne et la France pourraient être à la pointe d’initiatives politiques significatives pour s’opposer à un impossible statu quo et pour, enfin, être clairement du côté de la paix et du droit à la différence de « Bush le diabolique ». Pour travailler à un accord de paix qui soit, cette fois, global et non pas intérimaire, partiel ou je ne sais quoi d’autre encore, type « Feuille de route ».
Alors, cette demande est fondée mais cette exigence est-elle réaliste ?
La France dispose en effet depuis le 16 mai dernier d’un nouveau Président de la République dont les penchants atlantistes sont connus, tout comme ceux de son ministre des Affaires étrangères. Et on aura tous remarqué que la question du Proche-Orient a été totalement absente du débat présidentiel. Incroyablement absente.
Le nouveau Président s’est cependant prononcé sur cette question en réponse à un questionnaire envoyé par la plateforme des ONG françaises pour la Palestine. Il y parle bien du droit à l’existence de deux Etats, il y parle bien des frontières de 1967 mais il n’évoque aucune des résolutions de l’ONU. En Israël, il s’est félicite de la construction du tramway de Jérusalem par deux entreprises françaises. Il a précisé que la question de « la sécurité d’Israël n’est pas négociable » mais il s’est gardé bien de dire que le droit des palestiniens à disposer d’un Etat souverain ne devrait pas être négociable non plus.
Inutile de préciser que mettre en œuvre l’article 2 de l’Accord d’association Union européenne -Israël, et donc de suspendre cet accord, est une idée qui ne lui effleure même pas l’esprit !
Nous exigeons quant à nous qu’une telle décision soit prise. Et nous rappelons le nouveau Président ses paroles prononcées après l’élection d’Abou Mazen à la tête de l’Autorité palestinienne, en décembre 2004. En Israël, il s’exclamait à ce propos, je cite : « Le peuple a toujours raison lorsqu’il s’exprime par la voie des urnes » ! Dont acte, Monsieur le nouveau Président de la république ! Mais alors : reconnaissez le gouvernement palestinien d’Union nationale issu des urnes et dîtes « Stop » aux sanctions ! La question aujourd’hui posée, en vérité, 40 ans après 1967, et alors que perdure l’insupportable, c’est de parler juste sur ce sujet - ce qui n’est pas acquis. Mais c’est aussi et surtout d’agir juste. Et là, il nous faut nous mobiliser. Car les penchants atlantistes évoqués peuvent se manifester clairement ou non. L’inaction, par exemple, est une manière de laisser faire d’autres, les USA et Israël, et donc de les soutenir de manière oblique.
Il est frappant de constater, à cet égard, que le G8, qui vient de se réunir à Rostock, n’a pas eu un mot pour évoquer le conflit du Proche-Orient. Pas un seul mot. Par contre la France, à sa demande, a été chargée par tous les autres participants de prendre en charge le terrible dossier du Darfour. La France peut donc agir. Et commentant les décisions prises sur cette douloureuse question, le nouveau Président a déclaré, je le cite : « Si tel ou tel gouvernement (...) devait s’opposer à un règlement politique, il va de soi que la communauté serait fondée à proposer à l’endroit de ce gouvernement des sanctions ». Des sanctions fondées... Le mot « sanction » est lâché dans ce cas-là. Alors, Monsieur le nouveau Président, ce qui est vrai dans un cas doit l’être pour tous les autres cas, Israël inclus dès lors que ce pays maintient une occupation étrangère, que rien n’arrête, depuis 40 ans !
La paix au Proche-Orient, Monsieur le Président, et contrairement à ce que vous dîtes vous aussi, ne peut pas venir des deux seules parties en présence. Il y faut de l’ONU dont c’est le devoir suprême. C’est nécessaire et possible : le blocage ou veto US au Conseil de sécurité peut être levé si la volonté politique existe. Il faut une solution politique et donc une Conférence internationale dans les meilleurs délais. La France peut en être le moteur. Ce serait, pour le coup, une bonne « rupture ». C’est en tout cas une exigence pour nous.
Chers amis, L’heure est à l’action alors que tout plaide pour la résignation - une résignation souhaitée : et si on pouvait réduire la Palestine à un simple fait divers, incompréhensible de surcroît, ou à un problème humanitaire... Mais, nous, plus que jamais, nous sommes avec la Palestine pour la reconnaissance de ses justes droits.
Nous sommes tous des Palestiniens !
Du fond de sa cellule, mon ami Marwan Barghouti nous a envoyé récemment un beau message qu’il conclut en disant : « Nous n’oublierons jamais les amis qui ont été aux côtés du peuple palestinien dans sa lutte pour sortir de ces temps difficiles et la noblesse de leur engagement restera dans nos mémoires. »
Il poursuit : « Je suis porté par l’espoir que nous, peuple palestinien et tous nos amis, pourrons célébrer un jour dans les rues et sur les places de Jérusalem l’avènement de la liberté et de la paix sur notre terre de Palestine, terre de paix. »
Oui, il a raison ! Par notre action qu’il nous faut clairement amplifier, viendra ce jour d’allégresse dont nous parle Marwan. Ce jour viendra pour tous les peuples de cette région, en particulier pour les peuples palestinien et israélien, débarrassés à jamais de ce cancer effroyable d’une guerre de 40 ans qui n’en finit pas.
C’est plus qu’un vœu, c’est un serment que nous devons prendre ensemble aujourd’hui, chers amis, en ce jour de triste anniversaire !
Je vous en conjure !
Jean-Claude Lefort Député du Val-de-Marne Samedi 9 juin 2007 Paris - La Rotonde



















Messages
1. 40 ans où le droit de la force s’est substitué à la force du droit., 10 juin 2007, 16:57
Un simple petit commentaire, Monsieur le Député, pour votre bel et enthousiaste article : déjà tout ce qui précède 1967 est une usurpation de la Terre de Palestine, cf. toute l’histoire de cette inhumaine affaire, dès ses primes débuts jusqu’aux résultats des fouilles, réalisés durant ces 40 ans que vous déplorez, et qui prouvent incontestablement la non véracité de la Bible, que la conquête de la fameuse Terre promise n’a pas eut lieu, que les textes ont été écrits pour un but politique et théologique ! Le génocide qui est actuellement en cours c’est tout le monde, habitué au mutisme, qui en est responsable... Laisser faire laisser passer n’est plus de mise ! Désolée d’ajouter que votre proposition encourage cette usurpation.
zeinab abdelaziz
Professeur de civilisation française
dr.z.abdelaziz@gmail.mail
1. 40 ans où le droit de la force s’est substitué à la force du droit., 10 juin 2007, 19:53
Cher Professeur, comment allons nous resoudre le probleme ? Bien a Vous. Jean-Francois Dieux encarte die linke.
2. 40 ans où le droit de la force s’est substitué à la force du droit., 10 juin 2007, 22:54
Mais les Juifs d’Israël n’avaient pas tous été exilés en 132 de notre ère. Ceux qui restaient tentèrent une ultime révolte contre l’agresseur romain afin de retrouver la liberté. C’est la révolte de Bar Kokhba (132-135), qui fut étouffée cruellement sous Hadrien. Les Juifs furent obligés de se soumettre de nouveau à Rome. Mais cette fois les romains voulurent mettre fin à jamais à toute velléité de renaissance juive en Terre d’Israël. Ils rebaptisèrent la Terre d’Israël d’un nom nouveau : Palaestina ou Falastina (Palestine), et détruisirent complètement les murailles de Jérusalem ainsi que toute la ville. En place et lieu, ils construisirent un petit bourg carré qu’ils appelèrent Aelia Capitolina. Puis Hadrien compléta son œuvre en faisant construire un temple à Jupiter sur l’emplacement du second Temple.
À la suite de cette révolte, la Judée est cette fois-ci pratiquement vidée de ses habitants, et la province de Judée sera connue sous le nom de « Syrie-Palestine ». À la suite de ces changements, les Juifs se concentrent en Galilée, autour de rabbins et de savants établis à Safed, Tibériade et Zippori, où ils poursuivent la rédaction du Talmud et de la Mishna.
Ce fut le creux de la vague pour Jérusalem durant les deux siècles qui allaient suivre. Le nom de Jérusalem demeura effacé jusqu’en l’an 326 de notre ère, lorsque l’empereur Constantin et sa mère Hélène se convertirent au Christianisme et vinrent en pèlerinage en Terre Sainte. Ils redonnèrent le nom biblique à la ville de Jérusalem et érigèrent des autels commémorant des événements de la vie de Jésus. On construisit de nombreuses églises à Jérusalem, et Jérusalem devint le centre de pèlerinage des chrétiens. La ville de David devient la ville de Jésus.
En 351 de notre ère, les Juifs font une nouvelle tentative de révolte pour retrouver leur liberté.
Domination de Byzance sur la Terre d’Israël (395-636)
Durant cette période d’occupation de la Terre d’Israël, les Juifs étaient présents à Jérusalem et sur tout l’ensemble du territoire de la Palestine. La population juive était redevenue particulièrement dense en Galilée, dans certaines partie de la plaine côtière et en Judée.
Selon le Talmud, rédigé à cette époque, plus de quatre cents localités juives, des villages pour la plupart, sont dénombrés sut la Terre d’Israël. La communauté juive vivait surtout d’agriculture alors que ses chefs élaboraient et consolidaient le mode de vie juive par l’éducation, l’enseignements général et universitaire.
Les œuvres majeures de cette époque furent la rédaction de la Michna (l’enseignement) achevée au 2e siècle, ainsi que le Talmud (ensemble de leçons incluant les commentaires et les discussions des amoraïms (1) sur la Michna) de Jérusalem, achevé entre le 4e et le 5e siècle de notre ère.
(1) Amoraïm : du mot araméen omer, celui qui explique, qui parle en public. À l’origine, le terme désignait celui qui présentait ou traduisait pour le public les paroles d’un Sage.
En 614 de notre ère, les Juifs tentèrent encore une fois de se révolter contre Byzance. Pour ce faire, les Juifs d’Israël s’allient aux Perses. Ils réussissent même à s’emparer de ce qui reste de Jérusalem. Mais la conquête arabe, qui commence en 634, met fin à tout espoir de renaissance nationale.
Domination arabe de 636-1071 (435 ans)
En 638 après J.C., les troupes du calife Omar occupèrent la ville de Jérusalem, après un long siège. La victoire assurée, ils partagèrent la Terre d’Israël en deux districts militaires séparés par le Jourdain : Filastin (Palestine) et Urdun (Jordanie).
Puis, les conquérants arabes musulmans autorisent les populations juive et chrétienne à rester. C’était là un acte de tolérance mais qui, en fait, reflétait le dogme fondamental de l’Islam, dogme toujours en vigueur, selon lequel Juifs et Chrétiens sont des individus de classe inférieure ayant un statut spécial de dhimmi (protégés). Cet acte apportait aux populations Juive et chrétienne la sécurité physique ainsi que les libertés économique et religieuse, mais aussi une source de dégradation avilissante.
Ce statut de dhimmi obligeait les Chrétiens comme les Juifs à payer un impôt spécial par tête, à être bannis de l’administration publique, à se voir interdire de construire de nouvelles synagogues et églises, et d’employer des travailleurs musulmans.
La domination arabe sur Jérusalem et sur tout le pays d’Israël se caractérisa par l’insécurité et l’agitation. Ce sont les califes Omayyades (660 à 750 de notre ère) qui, de Damas, gouvernèrent les premiers la Terre d’Israël, qui était devenue une province du vaste empire musulman. Jérusalem n’a jamais fait office pour eux ni de capitale ni de centre culturel.
Les Arabes bâtirent une seule ville sur la Terre d’Israël, la ville de Ramla (Ramleth). Au 8e siècle, cette ville est désignée comme centre provincial du pays, et le transfert de la capitale impériale de Damas à Bagdad éloigna encore Jérusalem des centres du pouvoir et de l’activité culturelle.
Abd al-Malik construisit le Dôme du Rocher à Jérusalem entre 691 et 692. C’était davantage un monument qu’une mosquée ; son fils Al Walid fit construire la mosquée d’El-Aksa entre 705 et 715 de notre ère.
Sous le calife Al-Aziz (976 à 996), Chrétiens et Juifs jouirent à Jérusalem d’une liberté considérable. Mais sous son successeur, Al-Hakim (996 à 1021 de notre ère) dit le « Calife fou », les pèlerinages à Jérusalem furent interdits, tandis que synagogues et églises furent détruites, y compris le Saint-Sépulcre.
En raison de la faiblesse du gouvernement fatimide aux 10e et 11e siècles, diverses tribus, dont des Bédouins et des Seldjousks (tribu turque) contrôlent une partie de la Palestine et attaquent ses habitants. La population juive de Jérusalem décline ; les pèlerinages sont suspendus et l’afflux des contributions cesse. À la fin de la domination arabe, il n’y a plus que quelque milliers de Juifs en Palestine.
Conquête de Jérusalem par les Turcs seldjouks en 1071
Les Turcs seldjouks s’emparent de Jérusalem, pillent la ville et persécutent Chrétiens et Juifs.
Conquête et domination de Jérusalem par les Croisés de 1099 à 1291
L’interdiction des pèlerinages et la destruction des synagogues et des églises à Jérusalem en l’an 1009, sous le règne du calife arabe Al-Hakim, dit le fou (996-1021), provoqua en Occident une telle indignation, qu’elle fut à l’origine des Croisades.
Jérusalem est alors conquise en 1099 par 15 000 Croisés. Ils pillèrent Jérusalem et massacrèrent indistinctement Juifs et Musulmans. Les Croisés vendirent Juifs et Musulmans comme esclaves en Europe.
etc.
3. 40 ans où le droit de la force s’est substitué à la force du droit., 10 juin 2007, 23:51
pardon, mais je suis non croyant, et de plus sur mon calendrier je regarde et c´est 2007 ! moi israel et la palestine , je m´en moque un peu, bien sur je sais que pour ces gens la c´est important ; c´est la paix MOI qui m´interesse , et des compromis. Sans nationalite, on aurait pas besoin de pays, mais les gens ne sont pas encore pres a cela, dommage. Mon passeport il est francais mais moi je suis INTERNATIONAL. Je n´ai pas de pays, je n´en ai pas besoin, et en plus je suis contre. Avec mon accent francais , les allemands me disent : vous etes francais ? je dis non , C´EST SEULEMENT MON PASSEPORT QUI EST FRANCAIS ET LUI IL PEUT FAIRE CE QU´IL VEUT. j´ai aussi un pass allemand, je reflechis pour mes droits de vote (meme si je suis anarcho je vote !) pour rendre les passeports FRANCAIS ET ALLEMANDS DANS LE MEME TEMPS DE FACON A ETRE sans pays ! salut a vous tous. J-F Dieux
4. 40 ans où le droit de la force s’est substitué à la force du droit., 11 juin 2007, 01:39
C’est quand même important de connaître la véritable histoire de la Palestine, pour comprendre ce que les uns et les autres veulent nous dire ! C’est un gros sac de noeuds ! De plus, les juifs ont perdu leur véritable identité tant ils ont été traversés par les invasions, les viols, les mariages mixtes. Les palestiniens sont peut-être plus juifs qu’on ne le croît et les israéliens tirent sur les leurs. Stupéfiant !
La bible est un livre d’histoire, mais son histoire a été revisitée pour les besoins d’une assise politique à légitimer au travers d’une théologie. Mais chaque religion procède de la même façon, comme le christianisme ou le catholicisme qui ont été revisités maintes fois pour coller à une réalité du moment. La religion c’est ni plus ni moins qu’une forme de politique, de type archaïque, rétrograde, antique, qui ne colle pas avec la politique moderne ! J
5. 40 ans où le droit de la force s’est substitué à la force du droit., 11 juin 2007, 09:33
J’ajouterai une suite....
A peu près au même moment, à quelques décennies près
l°) GUTEMBERT découvre l’imprimerie
2°) LUTHER traduit la bible en allemand,
PREMIERE FOIS que ce livre est traduit dans une langue vivante.
Il en résuslte que le premier livre à être imprimé fût la bible
traduite ACTUELLEMENT en 243 langues.
L’écriture sainte fût ainsi diffusée et tomba dans certaines mains
qui en ont compris l’intérêt , à savoir que :
C’EST A PARTIR d’ISRAEL que se réalisera le plan divin de gouvernement mondial.
En conséquences, ils se sont donnés des noms juifs, par exemple, au 16° siècle
WEISPAUT s’appellera " ROTHCHILD, ou ROTH’S CHILD,
nom qui signifie en anglais "enfant de roth"
ROTH était un fils de BENJAMIN, plus jeune fils de JACOB
que celui-ci appelait "LE FILS DE MA DROITE" (ou mon héritier)
Mais, ROTH ne créa pas de tribu ce qui laisse à penser qu’il n’eut pas d’enfant ???
Donc ce nom est une usurpation. (voir l’histoire des Rothchild mêlée à ISRAEL)
L’apolypse dit :
"Je te donnerai de la "synagogue de satan" qui se disent juifs, ne le sont pas, mais qui
mentent !"
Et par ailleurs :
"O ISRAEL, tes ennemis sont à ta tête"
Les JUIFS PIEUX NE RENTRENT PAS EN ISRAEL :
IL ATTENDENT LE MESSIE POUR CELA
Michèle
6. 40 ans où le droit de la force s’est substitué à la force du droit., 11 juin 2007, 10:21
Un type comme Bush par exemple ? Rien de bien divin dans tout cela ! Des hommes qui s’entretuent, font crever de faim la majorité de l’humanité, des hommes qui violent, assassinent au nom d’un dieu, c’est ça le divin ?
Ben désolée, mais j’aime mieux la laïcité, la démocratie pour faire le paradis ici et maintenant pour tous les Hommes, sur ma planète terre, parce que je suis comme "Thomas", je ne crois que ce que je vois, le reste est fondé sur des élucubrations qui arrangent bien les dominateurs ! Les connaissances, que nous avons dans tous les domaines, mettent en lumière le côté enfantin, puéril de la politique religieuse, mais qui est en fait, sournoise, diabolique, méchante, et qui fait des millions et des millions de morts, même peut-être faut-il parler en milliard, au cours de l’humanité.
En passant, je suis vraiment très étonnée qu’on se dise de droite tout en ayant une telle croyance, car certaines idées, comme le partage, la solidarité, le respect des plus faibles, sont plutôt portées par la gauche, et jamais par la droite, les riches, les nantis qui pillent et volent ceux qui travaillent. J’arriverai jamais à comprendre ce paradoxe, qui me taraude l’esprit depuis mon enfance. J
7. 40 ans où le droit de la force s’est substitué à la force du droit., 11 juin 2007, 11:06
Les pires ennemis d’Israël sont ses meilleurs amis... La paix...laïque camarades, voilà le chemin à creuser, celle qui s’en tient à la réalité du terrain, sachant que les voies... des Seigneurs sont impénétrables. Au Proche Orient, c’est le moins que l’on puisse reprocher aux marchands de Foi : rendre les chemins de la paix impénétrables et infréquentables.
Ron
http://dadoodoubleron.blogspot.com/