Jean-Guy Talamoni refuse de s’expliquer sur la villa de Clavier

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Jean-Guy Talamoni, chef de file des nationalistes corses, a refusé de répondre aux questions des gendarmes sur sa participation à l’occupation de la villa de Christian Clavier le 30 août, jugeant les poursuites complètement ridicules.

Le dirigeant de Corsica Nazione, élu territorial, avait été convoqué en qualité de témoin en milieu de matinée à la gendarmerie de Bastia (Haute-Corse). Il y est resté une demi-heure, a-t-on appris auprès de la préfecture de région.

"Ces poursuites sont complètement ridicules dans la mesure ou il n’y a pas eu de violation de domicile, pas plus morale que physique, étant donné qu’il n’y a pas eu de voies de faits ni même de menaces", a expliqué Jean-Guy Talamoni, avocat de profession, à l’issue de sa convocation.

Une dizaine de militants nationalistes ayant participé à l’occupation de la villa du comédien Christian Clavier près de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud) ont été entendus depuis jeudi par les gendarmes.

Pour le procureur de la République José Thorel, ils s’exposent à une mise en examen pour violation de domicile, chef puni d’un an de prison et de 15.000 euros d’amende.

L’ancien responsable de la sécurité en Corse, Dominique Rossi, a été limogé après l’intrusion des militants indépendantistes dans la résidence de Christian Clavier, un proche de Nicolas Sarkozy.

Le limogeage de Dominique Rossi et sa mutation à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) ont suscité de vives réactions parmi les policiers et dans l’opposition.

Le président de la République a nié être intervenu personnellement dans ce dossier.

Service France, édité par Gérard Bon