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Jean-Luc Hees menteur !

Publie le lundi 30 juin 2003 par Open-Publishing
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Dans son journal de 19h, France-Inter a diffusé un message de Jean-Luc
Hees, son directeur des programmes, furieux que les intermittents aient
perturbé hier soir le concert de Joao Gilberto. Il a rappelé aux
intermittents que "France-Inter n’est pas partie prenante dans ce conflit et
n’a rien à voir avec leur combat". Or la station fait justement partie de
ces entreprises qui abusent du système des intermittents en employant une
foule de personnels (même des informaticiens) sous ce régime. C’est un
mensonge éhonté, dans un traitement globalement très virulent qui visait de
toute évidence à dresser le public contre les intermittents
("jusqu’auboutistes" etc.) dans un moment où le mouvement crée une vraie
panique à cause de la menace qu’il fait peser sur les festivals de l’été
(diffusion à l’antenne d’une déclaration ordurière de la maire UMP
d’Aix-en-Provence).

Je serais intermittente ou déléguée syndicale, je demanderais (j’exigerais)
un droit de réponse à France-Inter.

Messages

  • J’ai aussi été très surpris par le journal de 19h00 de France Inter le dim 29 juin 2003.
    Une député de l’UMP a commencé par s’exprimer avec vulgarité "j’en ai ras le c... des grèves ..."

    Puis Jean Luc Hess, communiqué de France Inter : en deux points :
    - 1. France Inter n’est pas parti prenante de cette grève.
    - 2. Le directeur de France-Inter fait dans la menace par rapport à sa programmation estivale : Fr Inter modifiera ses programmes en conséquence. Le ton est ferme, autoritaire. Coup de grâce pour finir : "Les intermittents sont en train de scier la branche, précaire, sur laquelle ils sont assis."

    Je comprends mieux maintenant la couverture très limite du mouvement social de ce printemps.