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Jeudi 11.01 : projection de "Réparation(s)", doc sur lutte syndicale

Publie le jeudi 11 janvier 2007 par Open-Publishing
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jeudi 11 janvier à 20H30 au Cinéma Action Christine (6è), projection-rencontre du film "Réparation(s)". Récit intime et croisé de 3 hommes menant un combat pour leur dignité.

Ils demandent réparations devant des Prudhommes, refusant la discrimination syndicale dont ils sont l’objet depuis des années...

Dans le cadre des projections mensuelles chaque 2è jeudi de chaque mois du Festival International du Film des Droits de l’Homme, ne manquez pas jeudi 11 janvier à 20H30 au Cinéma Action Christine (6è) , la projection-rencontre du film :

Réparation(s)

Documentaire : 54 min I 2004 I Réalisation : Christine Vedel et Mahmoud Chokrollahi I Production : Play Film

Récit intime et croisé de trois hommes qui mènent un combat pour leur dignité. Ils demandent réparations devant un tribunal des Prudhommes parce qu’ils refusent la discrimination syndicale dont ils sont l’objet depuis des années. Dans leurs récits d’ouvriers syndicalistes discriminés, ils nous parlent de discrimination mais surtout des valeurs qui guident leurs vies : un profond attachement à la terre et au travail accompli, la nécessité viscérale d’un combat permanent contre l’injustice, l’amitié et la solidarité comme socles d’une vie d’homme. Partant de leur demande de réparation pour faits de discrimination syndicale, c’est tout le sens de leur engagement et de leur vie qu’ils nous livrent ici.

Film suivi d’un débat avec les réalisateurs.

Seront également présents lors du débat : Yves Clot, psychologue du travail au CNAM et auteur de "La souffrance au travail" et Christian Schweyer, ouvrier syndiqué CGT chez Aventis-Sanofi.

Infos pratiques : accès au Cinéma Action Christine Odéon : 4 rue Christine, 75006 Paris / Métros : Odéon (l 4) ou Pont Neuf (l 7) / Bus : 21, 27, 38, 63, 85, 87, 96 / Renseignements : 06.88.56.40.60

Tarif unique : 5 euros

5E FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DES DROITS DE L’HOMME, 28 mars au 3 avril 2007, PARIS (www.festival-droitsdelhomme.org )

Messages

  • Intimidez-moi, haussez donc le ton,
    Bien plus fort que ça, là ça ne prend pas !
    Intimidez-moi, montez la pression,
    Mon sang ne bouille pas, je le garde froid !

    Je suis votre « obtus », vous êtes le mien,
    Vous êtes tendu, je reste serein.

    J’ai des convictions, un cœur, une raison,
    Vous avez les vôtres, vos bontés d’apôtres…
    Vos doux mots bidons dont tant se délectent,
    Moi, c’est « sans façon », berner me débecte.

    Je ne m’insurge pas pour rire
    Ni par provoc’, ni par plaisir.

    Ma foi - sauf erreur de ma part –
    N’est pas des plus abominables,
    Je ne pense pas que mes espoirs
    Soient plus que d’autres condamnables…

    Je prône le respect, la justice
    Et non pas peines et sacrifices.

    Je défends des valeurs humaines
    Bafouées par vos choix malsains,
    Vos camouflages et mises en scène
    Laissent interdit quant à vos fins.

    Manquant à mon sens de finesse,
    Vos fades menaces à mon adresse
    Constituent le reflet exact
    D’un éclatant manque de tact.

    Vous avez beau vous maquiller
    De bonhomie devant vos fans,
    Vous savez mal dissimuler
    L’inimitié quand je vous tanne.

    Vos manœuvres et propos tordus
    Assortis de mauvaise foi
    Se vident aisément de leur poids
    Lorsque je pointe le doigt dessus.

    Prenez-vous-en donc à vous-même,
    Soyez sincère comme je vous aime,
    Transparent, honnête avec tous,
    Jamais dédain n’amasse mousse.

    Vous pensez que je vais trop loin,
    Néanmoins je n’invente rien,
    Je ferai quelques pas de moins
    Quand vous jouerez cartes sur table,
    J’aurai alors entre les mains
    Des éléments irréfutables.

    Je scie d’après vous une branche
    Sur laquelle je serais assis,
    Pourtant debout dès le lundi,
    Je planche même le dimanche,
    Je n’ai pas l’art de me soucier
    D’avoir souvent le cul posé.

    Tout évolue, je suis d’accord,
    Aussi je bouge en ce décor
    En me gardant bien cependant
    De vénérer l’ère de l’argent.

    Vos théories frôlent l’impudence
    Quand le profit vous met en transe.

    Cessez de battre notre tronc
    Avec vos bras d’âme de pouvoir,
    Les miens se lèvent, ô désespoir,
    Pour crier « halte au bûcheron ! »

    • Si l’on vient travailler, c’n’est pas pour vos beaux yeux,

      Nous en matons ailleurs de bien plus délicieux.

      On n’est pas là non plus par amour de l’effort,

      On préfère investir en d’autres lieux nos corps.

      Ne comptez pas sur nous pour vous lécher les bottes

      Si d’autres ici le font, c’n’est pas de notre faute.

      On n’vous demande rien de très inabordable,

      Juste quelques sous de plus, dans nos poches, chaque mois,

      Pour avoir chaque soir pain et beurre sur nos table

      Ainsi qu’un verre de vin, petit luxe quelques fois.

      Vous refusez toujours les requêtes en bloc,

      N’accordez à vos troupes que le pire de l’époque…

      Restriction sur les primes, pilonnage de stress,

      Coups fourrés et déprimes, habillage XXS,

      Assistances limitées, cadences affolantes,

      Ne vous étonnez pas si un jour on vous plante.

      Vous vous imaginez maîtres de nos existences,

      Meneurs de preux otages ou même d’esclaves sages

      Mais n’oubliez pas que votre piètre arrogance

      N’est bâtie que de vent sur un socle d’argent

      Et que votre infortune surgira comme l’orage…

      Peu à peu les ardeurs se meuvent en grondements

      Et les cuirasses rouges convulsées par vos choix,

      Vos sacrifices humains à la langue de bois,

      Renverseront sans peine vos si ternes statures

      Remplies du souffle fier d’un flot d’impaires impurs.

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