Accueil > Karl Marx a brillamment démontré la force du matérialisme.
Karl Marx a brillamment démontré la force du matérialisme.
Publie le lundi 7 janvier 2008 par Open-Publishing4 commentaires
Mais qui peut comprendre ? Les mots sont tombés de leurs étagères au point que plus rien n’a de sens pour les analphabètes.
Oui les subprimes et autres trucs du même genre sont des inventions pour mettre sous le tapis les dettes contractées pour les transformer en titres. Les idéalistes pensaient que cela suffirait à les faire disparaître. Les matérialistes sont certains que ces dettes continuent à exister et Karl Marx est là pour nous y aider. De la bagarre en Berkeley et Marx, il reste maintenant ce tourbillon capitaliste qui va tout emporter parce que les scientifiques et les économistes n’ont pas pris le mal à la racine, puisqu’ils étaient des valets de ce capital.
Ces économistes de salon au pied du veau d’or se contentent, tels des diafoirus, de regarder les mouvements apparents et font des théories sur les soubressauts des valeurs viruelles. Ils devraient être marxistes et savoir que la seule valeur qui vaille dans un monde économique quelconque c’est la valeur des choses réelles produites. Si à une valorisation quelconque, il n’y a pas une valeur réelle à mettre en face, le système économique s’effondre à terme dans une spirale d’accumulation de capital. L’accumulation de capital sans contrepartie réelle dans des produits d’usage voilà ce qu’entraine l’idéalisme. Le matérialisme permet de comprendre que l’accumulation de capital (dans les mains de quelques uns de surcroît) est totalement délétère car cette accumulation de capital n’a pas comme danger que de ne pas être en balance avec les richesses réelles mais ce capital, dans sa spirale dévoreuse, réclame des intérêts de placement qui grossissent encore le gouffre qui sépare le capital de sa valorisation en produits réels dans le monde réel. Et le monde réel, le monde du travail réel souffre d’alimenter l’ogre. L’ogre finit par trouver une solution en vidant son accumulation dans les poubelles de l’histoire que représentent les guerres et les crises. (14-18, 29, 39-45, 70, 90, ...)
Lorsque ceux qui ont déposé leur économie dans une banque réclament la valeur de ce qu’ils ont déposé et que le capital leur répond que ce capital doit d’une part être rémunéré et d’autre part liquidé en valeur réelle, Au bout du compte, il ne reste rien de leur économie ... ils sont fin prêts pour faire de la chair à canon et de l’esprit vert de gris en pensant que tout vient du sale étranger qui lui a tout pris.
Et le capital peut continuer à piller les richesses avec l’aide des médias à sa botte.
Messages
1. Karl Marx a brillamment démontré la force du matérialisme., 7 janvier 2008, 20:52
" Et le capital peut continuer à piller les richesses avec l’aide des médias à sa botte ".
Surtout quand celles et ceux qui se réclament de Marx et qui ne l’ont pas compris ont échoué systématqiuement dans leurs tentatives de changement : révolutions ou unions de la Gauche.
Rémi la Garonne
1. Karl Marx a brillamment démontré la force du matérialisme., 7 janvier 2008, 23:39
comprendre Marx suffirait donc pour "réussir" , car tu nous dis que l’echec vient du fait de ne pas avoir compris Marx...!
Marx une fois "compris", tout serait donc plus aisé, et même, "un autre monde serait en marche"...
A mon humble avis, on n’a pas fini de ne pas comprendre !
Marx lui-même le disait : "je ne suis pas marxiste" !
Je subodore que si plusieurs siècles deviennent nécessaires pour "avoir compris Marx", ce dernier était un extra-terrestre !
Il me semble que l’apport de Marx appelle d’autres apports, et que "comprendre Marx tout seul" ne servira pas plus que "croire en jésus"...
L’échec n’est donc pas définitif, tout comme "la compréhension de Marx" n’est pas suffisante !
D’ailleurs, l’echec surgit quand on s’arrête de se remettre en cause et que l’on se croit "arrivé" :
C’est ce qui arrive à Sarko, c’est ce qui arrive au "libéralisme" et c’est en effet ce qui est arrivé au "camp socialiste"...
Reste donc à penser le communisme !...à condition de ne pas se dire communiste avant d’avoir commencé ( à penser)...et çà, c’est une autre Histoire !
E.T.
2. Karl Marx a brillamment démontré la force du matérialisme., 11 janvier 2008, 16:02
J’ajoute :
...La vocation du Matérialisme n’est pas de mater l’Idealisme !...
Aubert Dulac.
3. Karl Marx a brillamment démontré la force du matérialisme., 14 janvier 2008, 15:21
...Les questions que tu poses, JP, méritent mieux qu’un court texte. J’ai une notion de « la baisse tendantielle du taux de profit » (crise de la profitabilié), etc. Mais je ne sais pas, personnellement, ce que c’est que « les subprimes »…
Il reste que « l’idéologie dominante est celle de la classe dominante »... Que « l’Idéalisme » n’épargne personne…
...Mais, par contre, il y a sans doute des occasions historiques pour « faire reculer » l’Idéalisme, de repenser les mots dont on use et abuse... Aujourd’hui, il est un concept « pas tout-à-fait insignifiant », dont Sarkozy achève de rendre… sa part d’Idéalisme à la Bourgeoisie, comme on rend à César ce qui appartient à César : LE CONCEPT DE REVOLUTION lui-même, REDUIT A CELUI DU « CHANGEMENT », de « La Rupture »… (Comme « Acte Unique »...) Réduit à « ce qui fait qu’Après n’est plus comme Avant »... A « l’Irréversibilité... » Une version cynique et « vulgaire », qui justifierait, selon eux, de prétendre que « les conservateurs », ce serait « les autres », dans un parfait RENVERSEMENT DES ROLES, pas drôle ! ! !...
(« La révolution » sexuelle de 68, par exemple, il n’a rien contre, en pratique... Lui qui change de montre comme de chemise ou de nana...)
C’est dire qu’il s’agirait de savoir ce que parler « Révolution », « Rupture » ou « Changement » veut dire : « nos adversaires » ne se sont pas ici contentés de nous « voler » ces mots !... Ils n’en récupèrent que la part d’Idéalisme !... Ainsi, l’expression fameuse tirée du Guépard de Visconti « Tout changer pour que rien ne change »... tire son succès de l’énigme du CIRCULAIRE, d’un « Changement » que « Le Pouvoir » ne provoque que pour mieux, diaboliquement, le recycler...
C’est dire qu’il s’agirait de remettre sérieusement sur le métier philosophique le mot de Révolution lui-même, « avant même » de l’utiliser « inconsciemment », à notre tour, à propos par exemple de « révolution informationnelle » ou de « révolution écologique »... : « concept » bourgeois, ou « catégorie » prolétarienne ?
Aubert Dulac.