Accueil > L’EURO AURA BIEN JOUE SON ROLE POUR LA REGRESSION SOCIALE

L’EURO AURA BIEN JOUE SON ROLE POUR LA REGRESSION SOCIALE

par JANCAP

Publie le mercredi 8 août 2012 par JANCAP - Open-Publishing
26 commentaires

LES RATS COMMENCENT A QUITTER LE NAVIRE… CA SENT LA FIN POUR L’EURO ET ACTUELLEMENT, LES GRANDES MULTINATIONALES TRANSFERRENT DISCRETEMENT LEUR ARGENT DE LA ZONE EURO VERS D’AUTRES CIEUX, PLUS SURS…
IL NE RESTE QUE LES SOCIALISTES FRANÇAIS POUR Y CROIRE ENCORE.

La spirale infernale de l’austérité, de la pauvreté et de la faillite se met doucement en place dans cette Europe dite développée socialement. On va dans le mur à vitesse constante, sans freins, et en klaxonnant comme si on avait gagné avec les plans d’austérité !
Les plus fragiles sont touchés en premier : Grèce, Portugal, Espagne, Italie, Irlande, Chypre... Ils n’ont aucune chance de rembourser leur dette. Puis viendra la France, l’Allemagne, très dépendantes de ces pays pour leurs exportations…

L’Euro et la crise sont une construction machiavélique des financiers et des gouvernements néolibéraux pour "la revanche sociale" et la captation de l’argent des peuples. Par la dérégulation et la mondialisation, délocaliser chez les pauvres pour faire augmenter chômage et pauvreté chez nous. Puis baisser l’impôt des riches pour organiser des déficits, emprunter pour augmenter la dette et les intérêts qui seront payés par l’augmentation de la fiscalité sur les populations, la réduction des revenus et de la protection sociale.

Mais cette austérité appauvrit le peuple. Il y aura moins de rentrées fiscales (impôts, TVA…) car il consomme moins. Et c’est ainsi que les plans d’austérité provoquent l’inverse de l’effet recherché : le déficit se creuse, la dette augmente et les intérêts gonflent encore ( 52 Milliards cette année pour la France, pour 1800 Milliards de dette ! ). Il faut donc encore plus d’austérité et "vendre les bijoux de famille" (privatisations), pour plus de pauvreté …et mourir guéris. Les peuples grecs et espagnols sont actuellement dans cette tourmente.
Et comme l’Euro interdit à chaque gouvernement de financer ses déficits par sa banque centrale ou de dévaluer pour redevenir compétitif à l’export, dette et récession agissent comme un garrot qui étrangle petit à petit le pays et son peuple.

L’Euro, monnaie forte, faite pour l’économie allemande mais aussi pour les rentiers, financiers et spéculateurs, a progressivement tué la croissance et l’économie de l’Europe développée, grâce à la mondialisation et aux paradis fiscaux. La monnaie unique aura épuisé et appauvri ses peuples, au grand bénéfice des financiers et des multinationales qui eux, commencent à quitter le navire Euro, avant sa mort programmée, suite à une lente agonie.

La torture économique imposée par l’Euro et la mondialisation auront eu le résultat espéré par 30 ans de vague néolibérale : arrêter tout développement social et humain dans le monde et provoquer une récession sociale de grande ampleur dans sa partie la plus développée, l’Europe de l’ouest.
Pour le moment, les privilégiés de la planète ont gagné. Grâce à la dérégulation de l’économie, aux délocalisations et à une mondialisation néocolonialiste et néo-esclavagiste qui interdit tout développement social dans les pays pauvres, l’internationale des spéculateurs et des multinationales a réussi à capter tous les bénéfices du travail humain, ne laissant aux populations que les miettes nécessaires pour consommer les produits à grand profit, fabriqués par les pauvres.

On sait que l’humanité avance très lentement vers la liberté et le progrès social, de trois pas en avant, suivis de deux en arrière. Et que dans les phases de recul, comme en Europe depuis les années 80, les révoltes populaires généreuses et désordonnées ne suffisent pas à rétablir cette marche en avant de l’humanité, si elles ne sont pas porteuses d’un projet démocratique réellement alternatif et cohérent, c’est-à-dire progressiste et humanisme.
"Los indignados" et les mouvements altermondialistes nous en apportent la preuve. Quant à la France France, l’arrivée de la Gauche au pouvoir n’est qu’une alternance néolibérale de plus. Pour une rigueur "partagée" ...avant la fuite des riches.

En tous cas, dans le grand casino mondial de la manipulation monétaire, l’Euro aura bien joué son rôle : casser le développement social et humain de l’Europe de l’ouest, sans avoir recours à la guerre.

JANCAP
8 Août 2012

Messages

  • L’EURO AURA BIEN JOUE SON ROLE POUR LA REGRESSION SOCIALE

    Ouf !
    J’ai eu peur un moment que ce soit la bourgeoisie et ses appareils d’état qui soient un danger.

    Encore un qui nous rassure, c’est l’euro, à queu...

    Parce qu’en Grande Bretagne, paradis de la livre, les prolétaires ne sont pas attaqués, c’est bien connu...

    Plus près de toi ....

    Et en 68, en 36, etc les travailleurs défilaient en ranges serrés en criant "A bas le franc !" qu’heu c’était l’euro de l’époque du camembert....

  • Je crois effectivement que même avec le franc ça n’aurait rien changé aux désordres de la crise capitaliste dont on ne sait pas encore vers quel cataclysme elle nous emmène si les Peuples se contentent d’être indignés ? Souvenez-vous du pari qui courait sur les ondes au lendemain du "Hara-Kiri" de l’URSS : On ne révolte plus ! L’occupation du terrain bourgeois et patronal est à refaire, les manifs. d’un jour n’y suffiront plus, la lutte pour la retraite à 60 ans l’a suffisamment démontré ! Par contre ce qui est vrai c’est que l’Euro a fait les choux gras des patrons, de toutes les professions libérales et indépendantes au détriment des consommateurs ! Les "arrondis" de l’Euros à leur manière on a tout de suite compris ! Quant aux sociaux-démocrates, gérants loyaux du capitalisme (dixit Léon Blum) je pense que l’heure des choix va bientôt sonner pour eux à faire apparaître quels intérêts ils servent ! Ils ne pourront pas jouer la montre durant 5 ans pour nous faire avaler qu’ils sont du côté des travailleurs : quoi qu’il en coûte ! Et pratiquer le contraire en servant des intérêts des seuls privilégiés nantis !!!

  • Votre premier paragraphe est juste.

    Les capitaux gérés par les fonds d’investissements US et britanniques sont progressivement en train de quitter la zone Euro pour se replacer dans certains pays émergents, aux US, ou retourner dans des paradis fiscaux.

    Par contre, le reste de votre développement est inexact.

    Ce n’est pas l’euro qui a fait plonger l’Europe mais la perte de compétitivité des différents pays, compensée par de l’endettement massif des ménages, puis par celui des états qui ont pris le relais lorsque les banques qui avaient prêté plus que de raison aux ménages se sont écroulées.

    Avant l’Euro, avec une monnaie nationale, chaque pays pouvait dévaluer et retrouver de la compétitivité avant d’investir.
    Maintenant avec l’Euro, monnaie commune de pays à l’économie forte contrôlée par la BCE, la dévaluation est impossible.
    Et sans produit de valeur et sans tissus industriel fort, il ne reste plus que l’ajustement structurel ....C’est à dire, réduction des dépenses de l’état, augmentation des impôts et taxes, réduction des aides sociales.

    En effet, la baisse massive des taux d’intérêts pratiquée par la Banque Centrale Européenne depuis 2002 aura favorisé essentiellement la spéculation (sur l’immobilier, les actions, les métaux, les matières premières, les marchés de récoltes) plus rentables sur le court terme que les investissements de long terme (en recherche et innovation, en construction ou modernisation d’usines, et outils de développement industriel).
    D’où les montants de plus en plus importants brassés par les marchés de trading comparés à la baisse des activités industrielles dans le PIB français ces 30 dernières années.

    Ce que la politique de la Banque Centrale Européenne (qui contrôle la politique monétaire donc l’Euro) a provoqué par contre, c’est la maîtrise de l’inflation à un faible niveau dans la zone euro. Ce qui a pour conséquence indirecte, une stagnation des salaires sur le long terme.
    Comme dans le même temps, la spéculation sur les marchés immobiliers, du pétrole et du gaz, des métaux et des récoltes était fortement accentuée, leur prix a explosé.
    En conclusion, on a observé depuis 2001, une stagnation des salaires et une explosion des prix sur les marchés qui ont contribué à une perte de pouvoir d’achat des citoyens européens.

    L’Euro n’est pas responsable de la régression sociale, c’est l’absence de stratégie économique et d’investissements en recherche et innovation, en modernisation d’usines et développement d’entreprises au sein des pays de la zone Euro qui en est la cause.
    La France par exemple a perdu 2 millions d’emplois industriels depuis 30 ans.
    La France est aujourd’hui rétrogradée au 17ième rang des pays riches concernant les investissements en recherche et innovation.
    Le chômage qui continue de croître en France et dans les pays du sud de la Zone Euro en est directement la cause.
    Les pays européens ne peuvent pas lutter avec le reste du monde sans produits et services innovants et sans tissus industriel performant et compétitif.

    Par contre, l’Euro, via la politique anti-inflationniste et pro-spéculation de la Banque Centrale Européenne est bien responsable de la perte de pouvoir d’achat des salariés, même si la BCE prétend le contraire.

    Pourquoi nos politiques semblent ne rien pouvoir faire pour relancer la machine ?
    Parce que nos élites politiques sont médiocres et ne sont pas formées pour affronter les problématiques liées à la mondialisation.
    Les erreurs stratégiques faites depuis le premier choc pétrolier de 1973 ont été aggravées depuis par le dédain de l’industrie, l’inaction, les intérêts des amis, le copinage, le réseautage.
    Alors que le bateau France est en train de couler, les élites françaises continuent de se battre pour déterminer lesquelles d’entre elles occuperont les cabines de 1ière classe.

    • Les erreurs stratégiques faites depuis le premier choc pétrolier de 1973 ont été aggravées depuis par le dédain de l’industrie, l’inaction, les intérêts des amis, le copinage, le réseautage.
      Alors que le bateau France est en train de couler, les élites françaises continuent de se battre pour déterminer lesquelles d’entre elles occuperont les cabines de 1ière classe.

      Je ne crois à aucune "erreur stratégique"

      Je pense, par contre que (puisque vous évoquez 1973) le Capitalisme a organisé ce qui lui était nécessaire géopolitqiuement, pour tenter d’endiguer la baisse tendancielle du taux de profit( vous excuserez cette constance chez les marxistes, comme chez leurs adversaires de classe, de partir de"fondamentaux" en terme d’"économie")

      les contradictions internes du Système ET les luttes de classe sur la planète bouleversent la donne.
      j’y reviendrais..

      Pour l’instant (il fait chaud etje viens de mettre en ligne hier l’Eloge de la Paresse
      de l’ "ami" Paul Lafargue) ,je (re) livre à ces questions ce texte :

      Il s’agit du texte bien connu du journaliste BOIRAL
      Si ce débat interesse, jetenterais d’expliquer pourquoi , selon moi, et en divergence ici avec quelques amis, je fais des la question dite"Européenne ( accélération des politiques d’austérité par recherche d’abandons de souverainetés nationales ) un des enjeux de la Lutte de Resitance et de contre-attaque des travailleurs et despeuples, qui ne peut-selon moi- se limiter à des slogans comme"SORTIR"(??) de l’EUROPE et :ou del’EURO" mais àposer àplat la question "Peuton mener le combat pour le Communisme sans s’affranchir de TOUT ce que denouveau leCapitalisme a mis en place comme "mines" sous les pieds des classes ouvrières "continentales"
      avec quelques réflexions que nous pourrions avoir sur :

      :Pourquoi ? Quoi ? Comment et avec quelles "armes"(rapport de forces), si tant est que la Lutte des classes est à la fois et fondamentalement "affrontement K/travail ..ET nécessité que chaque pays , àson rythme, soit en mesure de lier les conditions nationales du combat au besoin ...../

      d’"inter-Nationalisme"..prolétarien ?

      Sujet à "tiroirs" et qui suppose la patience révolutionnaire de s’"écouter" sans étaler ses certitudes.

      Il y a trente ans, en juillet 1973, à l’initiative de M. David Rockefeller, figure de proue du capitalisme américain, naissait la Commission trilatérale. Cénacle de l’élite politique et économique internationale, ce club très fermé et toujours actif de hauts dirigeants a suscité nombre de controverses, surtout à ses débuts (1). La Commission entend alors devenir un organe privé de concertation et d’orientation de la politique internationale des pays de la triade (Etats-Unis, Europe, Japon).

      Sa charte fondatrice résume : « Centrée sur l’analyse des enjeux majeurs auxquels font face l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest et le Japon, la Commission s’attache à développer des propositions pratiques pour une action conjointe. Les membres de la Commission regroupent plus de 200 distingués citoyens provenant des trois régions et engagés dans différents domaines (2). »

      La création de cette organisation opaque, où se côtoient à huis clos et à l’abri de toute compromission médiatique des dirigeants de multinationales, des banquiers, des hommes politiques, des experts de la politique internationale, ou encore des universitaires, coïncide à ce moment avec une période d’incertitude et de turbulence dans la politique mondiale.

      La gouvernance de l’économie internationale semble échapper aux élites des pays riches, les forces de gauche paraissent de plus en plus actives, en particulier en Europe, et l’interconnexion croissante des enjeux économiques appelle une coopération plus étroite entre les grandes puissances. La Trilatérale va rapidement s’imposer comme un des principaux instruments de cette concertation, soucieuse à la fois de protéger les intérêts des multinationales et d’« éclairer » par ses analyses les décisions des dirigeants politiques (3).

      A l’image des rois philosophes de la cité platonicienne contemplant le monde des idées pour insuffler leur sagesse transcendante dans la gestion des affaires terrestres, l’élite rassemblée au sein de cette institution fort peu démocratique ­— et que la démocratie inquiète dès lors que des groupes autrefois silencieux s’en mêlent — va s’employer à définir les critères d’une « bonne gouvernance » internationale. Elle véhicule un idéal platonicien d’ordre et de supervision, assuré par une classe privilégiée de technocrates qui place son expertise et son expérience au-dessus des revendications profanes des simples citoyens : « Un lieu protégé, la Cité trilatérale, où la technè est loi, commente Gilbert Larochelle. Et, postées en surplomb, des sentinelles veillent, surveillent. Le recours à l’expertise ne relève point d’un luxe, il offre la possibilité de mettre la société face à elle-même. Le mieux-être ne vient que par les meilleurs qui, en leur hauteur inspirée, produisent des critères pour les relayer vers le bas (4). »

      Les thèmes débattus au sein de cette oligarchie de la politique internationale, dont les réunions annuelles se déroulent en différentes villes de la Triade, le sont dans une discrétion qu’aucun média ne semble plus vouloir troubler. Chaque sujet fait l’objet de rapports annuels (The Trialogue) et de travaux thématiques (Triangle Papers) réalisés par des équipes d’experts américains, européens et japonais triés sur le volet.

      Edités régulièrement depuis une trentaine d’années, ces documents publics traduisent l’attention de la Trilatérale à des problèmes globaux censés transcender les souverainetés nationales et appeler l’intervention des pays riches : réforme des institutions internationales, mondialisation des marchés, environnement, finance internationale, libéralisation des économies, régionalisation des échanges, rapports Est-Ouest (surtout au début), endettement des pays pauvres, etc.

      Ces interventions s’articulent autour de quelques idées fondatrices qui ont été largement relayées par le politique. La première est la nécessité d’un «  nouvel ordre international ».

      Le cadre national serait trop étroit pour traiter des grands enjeux mondiaux dont la « complexité » et l’« interdépendance » sont sans cesse réaffirmées

      . Une telle analyse justifie et légitime les activités de la Commission, à la fois observatoire privilégié et contremaître de cette nouvelle architecture internationale.

      Les attentats du 11 septembre 2001 ont fourni une nouvelle occasion de rappeler, lors de la rencontre de Washington en avril 2002, la nécessité d’un « ordre international » et d’« une réponse globale » auxquels les principaux dirigeants de la planète sont enjoints de collaborer sous la houlette américaine. Lors de cette réunion annuelle de la Trilatérale, MM. Colin Powell (secrétaire d’Etat américain), Donald Rumsfeld (secrétaire à la défense), Richard Cheney (vice-président) et Alan Greenspan (président de la Réserve fédérale) étaient présents (5).

      La seconde idée fondatrice, qui découle de la première, est le rôle tutélaire des pays de la triade, en particulier des Etats-Unis, dans la réforme du système international. Les pays riches sont invités à s’exprimer d’une seule voix et à unir leurs efforts dans une mission destinée à promouvoir la « stabilité » de la planète grâce à la généralisation du modèle économique dominant.

      Les démocraties libérales sont le « centre vital » de l’économie, de la finance et de la technologie. Ce centre, les autres pays devront l’intégrer en acceptant le commandement qu’il s’est donné. L’unilatéralisme américain paraît cependant avoir mis à épreuve la cohésion des pays de la triade. Leurs dissensions s’expriment dans les débats de la Commission. Ainsi, dans son discours du 6 avril 2002, lors de la réunion évoquée plus haut, M. Colin Powell a défendu la position américaine sur les principaux points de discorde avec le reste du monde : refus de signer les accords de Kyoto, opposition à la création d’une cour pénale internationale, analyse de « l’axe du Mal », intervention américaine en Irak, appui à la politique israélienne, etc.

      L’hégémonie des démocraties libérales conforte la foi dans les vertus de la mondialisation et de la libéralisation des économies qui s’exprime dans le discours de la trilatérale. La mondialisation financière et le développement des échanges internationaux seraient au service du progrès et de l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre. Or elles supposent la remise en cause des souverainetés nationales et la suppression des mesures protectionnistes. Ce credo néolibéral est souvent au centre des débats.

      Lors de la rencontre annuelle d’avril 2003, à Séoul, il a été notamment question de l’intégration économique des pays d’Asie du Sud-Est et de la participation de la Chine à la dynamique de mondialisation. Les réunions des deux années précédentes avaient été l’occasion pour le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), M. Mike Moore, de professer dévotement les vertus du libre-échange. Après avoir vilipendé le mouvement antimondialisation, M. Moore avait même déclaré qu’il était « impératif de rappeler encore et toujours les preuves accablantes qui démontrent que le commerce international renforce la croissance économique (6) ».

      La tirade du directeur de l’OMC contre les groupes réclamant une autre mondialisation ­— qualifiés de « e-hippies » — ­ souligne la troisième caractéristique fondatrice de la Trilatérale : son aversion pour les mouvements populaires. Elle s’était exprimée dans le célèbre rapport de la Commission sur la gouvernance des démocraties rédigé par Michel Crozier, Samuel Huntington et Joji Watanuki (7). Dès 1975, ce texte dénonçait les « excès de la démocratie » qu’exprimaient aux yeux des auteurs les manifestations contestataires de l’époque. Celles qui, un peu comme aujourd’hui, mettaient en cause la politique étrangère des Etats-Unis (rôle de la CIA dans le putsch chilien, guerre du Vietnam, etc.) et réclamaient la reconnaissance de nouveaux droits sociaux. Ce rapport provoqua à l’époque nombre de commentaires indignés, qui dirigèrent leurs feux contre l’administration démocrate du président James Carter, qui fut membre de la Trilatérale (comme, plus tard, le président Clinton) (8).

      Depuis le début des années 1980, l’attention de la presse pour ce genre d’institution semble s’être plutôt portée sur des rencontres moins fermées et surtout plus médiatisées, comme le forum de Davos. L’importance des enjeux débattus au sein de la Trilatérale et le niveau de ceux qui ont participé à ses réunions ces dernières années soulignent néanmoins son influence persistante (9).

      Loin d’être un « vieux serpent de mer » qui referait surface au ravissement de quelques adeptes d’ésotérisme et de « théorie du complot », la Commission trilatérale est une institution bien établie, dont la discrétion facilite la collusion entre responsables politiques et grandes entreprises. « J’espère bien que les points de vue qui sont formulés par ces gens d’expérience ont une influence réelle sur la politique internationale ! », nous a répliqué un ancien ministre canadien qui a participé à plusieurs des travaux de la Commission trilatérale. Il faisait ainsi écho aux propos du fondateur, M. David Rockefeller : « Quelquefois, les idées mises en avant par les rapports de la Commission trilatérale sont devenues des politiques officielles. Ses recommandations ont toujours été sérieusement débattues à l’extérieur de notre cercle, et elles ont joué un rôle dans les réflexions des gouvernements et dans la formulation de leurs décisions (10). »

      Ainsi se dessine la trame d’un pouvoir diffus, opaque, presque insaisissable, qui tisse ses liens à travers des clubs fermés et des rencontres internationales dont le forum de Davos représente l’expression la plus ostentatoire. Dans ces lieux de rencontres, d’échanges, de tractations gravitent les mêmes protagonistes, s’élaborent les analyses et les compromis qui précèdent souvent les grandes décisions. La Commission trilatérale est une des pièces de cet échiquier polymorphe. Elle consolide l’alliance entre le pouvoir des multinationales, de la finance et de la politique, grâce à un réseau d’influences dont les ramifications s’étendent aux principaux secteurs de la société.
      7

      Olivier Boiral

      (gras et italique A.C)

      Lien et notes :

      http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/BOIRAL/10677

      Cordialement

      A.C

    • La lutte des classes n’existe plus depuis plus de 20 ans.
      Il suffit de voir quelle est la proportion de syndiqués dans les entreprises (6% à 8% des salariés) pour le comprendre.
      Les destins des salariés et leur progression de carrière est individualisée.

      Quant aux théories complotistes sur la trilatérale, Bilderberg, le Club de Rome, les illuminatis, Skulls and Bones, je préfère les laisser de côté. Cela supposerait qu’à notre situation qui se dégrade, nous n’y pouvons rien, que cela est du ressort de cerveaux qui décident pour nous ailleurs.

      A ce refus de responsabilité, je préfère voir une opportunité dans :

       la filière verte (matériaux à économie d’énergie, maisons passives, le recyclage de matériaux, la filière bois, les énergies alternatives telles que les usines marémotrices, les véhicules verts)
       l’économie de la connaissance
       le développement du stockage de masse et l’accès aux informations disséminées dans le nuage informatique
       le développement de la pisciculture pour contrer la disparition des espèces de poissons à cause de la sur-pêche,
       la généralisation de l’agriculture bio
       la redéfinition d’un stratégie industrielle (De quoi aurons nous besoin dans 20 ans et que devrons nous fabriquer en France)
       la rédéfinition d’un positionnement marketing.Vers quoi devons nous évoluer (Marchés de niche, Haut de gamme, moyenne gamme, grand public, Low cost ?)

      Des domaines où nous avons 30 ans de retard sur des pays comme l’Allemagne, la Norvège ou la Suède.

      Et bien entendu renforcer la recherche et l’innovation en France, qui ont été abandonnées depuis 30 ans. Les pôles de compétitivité c’est bien, mais ça ne suffit pas.

      Le rôle des banques qui ne prennent plus de risques dans l’économie productive et qui refusent de prêter aux artisans, aux chefs d’entreprise qui ont besoin d’investir et se développer doit être également redéfini.
      Les banques ne doivent pas être des casinos qui maximisent leurs gains sur les marchés de trading avec les dépôts de leurs clients.

      Le chômage actuel (10% de la population active française) est directement la conséquence de nos choix ou plutôt de l’absence de choix et de stratégie économique.
      De plus sans investisseurs et sans capitaux, il n’y a pas de développement possible.
      C’est aux politiques de créer les conditions pour permettre le développement qui nous fait défaut aujourd’hui : 3400 industries ont été fermées ces 10 dernières années contre 350 créées dans la même période.
      Sur ces 3400 industries qui ont disparu de notre territoire, seules 7% sont dûes aux délocalisations.

      De plus, nous sommes loin d’avoir exploité le potentiel que représente les pays émergents en terme de marché à capter. L’exportation est la grande faiblesse française (si l’on excepte le luxe).
      D’autres pays comme l’Allemagne, les Pays-bas, la Norvège l’exploitent mais pas nous. Bizarre non ?
      La commission Trilatérale, Bilderberg, etc auraient choisi la France comme victime expiatoire ?
      Mais auraient écarté l’Allemagne, les Pays-bas, la Norvège, la Suède, l’Autriche et la Belgique ?
      ça comme un truc qui cloche là dans la théorie ....

      Disons plutôt que les élites politiques de ces pays que je viens de citer sont moins médiocres et moins cupides que les nôtres en France.

    • La lutte des classes n’existe plus depuis plus de 20 ans.

      Merde, voilà ce que c’est de pas suivre l’actu..
      j’étais pas au courant ?

      Comment ç ’ a s’est terminé ?

      Qui a gagné ?

      pour le Tour de France, je sais, Pour la LIGA ..c’est leREAL, bordel !!

      Pour la lutte des classes j’en étais resté à lamitemps quand WARREN BUFFETT , le milliardaire américain affirmait :

      « La lutte des classes existe, et c’est la mienne, celle des riches, qui la mène et qui est en train de la gagner. »

      Blague à part, tu as (presque raison) !

      On n’est plus en "lutte" on est en GUERRE des classes !

      Demande au premier esapagnol que tu croises, et s’il t’"amuse"en te décrivant ce qu’est en 2012 ce type d’affrontement, passe me voir à la Fête del’Huma..je serai dans un stand de"rebelles"à la résignation...

      C’est en annonces ici..On va préciser bientôt..

      http://sanseprendrelechou.forumactif.com/t958-de-marseille-a-la-courneuve-vers-des-assises-du-communisme

      Cordialement

      A.C

    • Avant l’Euro, avec une monnaie nationale, chaque pays pouvait dévaluer et retrouver de la compétitivité avant d’investir.
      Maintenant avec l’Euro, monnaie commune de pays à l’économie forte contrôlée par la BCE, la dévaluation est impossible.

      TRADUCTION : Avec une monnaie nationale chaque gouvernement bourgeois pouvait choisir de dévaluer afin que les entreprises capitalistes puissent exporter en étant moins chères que les concurrents des pays voisins, naturellement jusqu’à ce que ces derniers dévaluent à leur tour.
      Dans le même temps le prix des produits importés, notamment le pétrole, augmentent. Les entreprises qui produisent pour le marché intérieur voient leurs coûts de production augmenter, donc elles augmentent leurs prix si elles le peuvent ou font pression à la baisse sur les salaires. Dans tous les cas ce sont les classes populaires qui paient la facture de la "compétitivité" capitaliste.

      C’est pourquoi il n’existe aucune réponse monétaire, aucune recette dans le retour à un "bon vieux temps" imaginaire. Pour en finir avec la régression sociale il faut en finir avec le capitalisme.

    • Excellente remarque qui explique que la dévaluation en sortant de l’Euro,
      comme la constituante, le protectionnisme et autres hochets dans le système sont agités par tous ceux, de toute étiquette, jusqu’à "gauche" par ceux qui reculent devant la nécessité d’en finir avec la dictature du capital.

    • ça commence très fort...

      La lutte des classes n’existe plus depuis plus de 20 ans.
      Il suffit de voir quelle est la proportion de syndiqués dans les entreprises (6% à 8% des salariés) pour le comprendre.

      L’Occupation n’existait pas, puisque seule une poignée de Français résistait.

      les véhicules verts

      A part le vélo, je vois pas bien...
      La voiture électrique, véhicule vert ? Elle vient d’où, l’électricité ?

      Le chômage actuel (10% de la population active française) est directement la conséquence de nos choix ou plutôt de l’absence de choix et de stratégie économique.

      Au contraire, le chômage est un choix, il est utilisé comme outil pour contrôler les travailleurs et surtout pour faire pression à la baisse sur la rémunération de la force de travail.

      De plus, nous sommes loin d’avoir exploité le potentiel que représente les pays émergents en terme de marché à capter.

      C’est tiré d’un cours d’une école de commerce ?
      Les pays émergents seraient une source de profit ? Il y aurait des choses à capter ? Nous devrions concurrencer d’autres pays développés pour capter ces marchés ? Un peu comme au temps des colonies ?

      la rédéfinition d’un positionnement marketing.

      Tiré du même cours ?

      Tout le reste est du même tonneau : le pb n’est pas le capitalisme, mais le mauvais capitalisme français dû aux mauvais dirigeants.

      C’est... "particulier" de lire cela ici...

      Chico

    • En finir avec le Capitalisme. D’accord.
      Mais le remplacer par quoi ????

      La Chine qui était communiste applique un libéralisme économique forcené entaché de corruption.

      Cuba qui était castriste et anti-impérialiste s’ouvre progressivement au capitalisme avec Raùl Castro.

      La Birmanie s’ouvre à son tour.

      En finir avec le capitalisme n’est pas tendance en ce moment, ce serait même plutôt le contraire.

      — -
      J’ai une idée.
      Puisque le communisme n’a pas marché, puisque le socialisme non plus et que le capitalisme ne convient pas, on va appliquer le crétinisme.

      L’exemple actuel de crétinisme est appliqué par un pays qui fait marche arrière, c’est le Zimbabwe du président Robert Mugabé.

      Robert Mugabé eut une idée géniale : Puisque les ouvriers noirs étaient exploités par les riches fermiers blancs, alors il a nationalisé les exploitations agricoles des blancs, les a expropriés et a redistribué les terres aux ouvriers noirs.

      Les blancs qui n’étaient pas d’accord ont été tout simplement exécutés.

      Voilà, un acte révolutionnaire s’il en est ....

      Les fermes et leur exploitations ont été confiées aux ouvriers noirs en auto-gestion.

      Mais voilà, la suite ne s’est pas bien déroulée du tout.

      Les rendements des fermes ont chuté de 90%, allant presque jusqu’à la pénurie de produits agricoles dans le pays.
      C’est pas grave, c’est plutôt écolo la décroissance.

      Mais ce n’est pas tout. Les banques ont été nationalisées.
      Conséquence : Les capitaux étrangers ont fui le pays.
      Le dollar zimbabwéen a complètement chuté sur les marchés jusqu’à ne plus rien valoir du tout.

      L’inflation des produits alimentaires a grimpé jusqu’à 100000%/an.
      Des billets de 100000 milliards de $ Zimbabwéen ont été imprimés avec lesquels on ne pouvait presque plus rien acheter.
      Du fait de la faiblesse de sa monnaie, le Zimbabwe ne peut plus rien importer.
      Et comme il ne produit plus rien, il n’exporte pas non plus.

      La famine a commencé à toucher le pays, surtout dans les campagnes et des pillages de magasins et des émeutes eurent lieu dans les grandes villes.

      Le Zimbabwe, qui fut jadis riche et exportateur est aujourd’hui devenu un pays pauvre d’Afrique de l’est, qui vit avec des aides internationales dispensées au compte-gouttes.
      Les ouvriers Zimbabwéens ont migré vers l’Afrique du Sud, le Botswana ou le Lesotho.
      Le Zimbabwe est exsangue mais son président Robert Mugabé ne varie pas d’un Iota : Le Zimbabwe est sur la bonne voie.

      Ceux qui croient qu’on peut comme cela "prendre aux riches" pour "donner aux pauvres" ont une idée idyllique de la révolution.
      Malheureusement, la réalité est tout autre et l’enfer est pavé de bonnes intentions.

    • La lutte des classes n’existe plus depuis plus de 20 ans

      Je pense fortement que tu as raison ;..

      Mais à la place s’est développé le GENOCIDE d’une classe , la Classe prolétarienne, par une autre, la classe des exploiteurs et du Capital.

      Quant à la citation des paroles de Warren Buffet au sujet de quelle "classe" est en train de "gagner" par A.C., je pense que quand t’as lu ça tu devrais avoir tout compris :

      C’est l’assassin lui-même qui parle de son crime.

      Come le torero qui montre la "muleta" au toro "maté" avant de lui porter l’estocade.

      Pour le rste, comme le mot "complot" a l’air de te chagriner, (Ce qui prouve que la vulgate dominante t’as bien imprégné jusqu’à la moëlle), je me contenterai de dire que tout ceci ressort de ’stratégies bien comprises’ au service de ceux qui ont le pouvoir depuis plusieurs décennies.

      Pour ne pas parler en siècles, car peut-être que n’as-tu étudié l’Histoire mondiale qu’à travers les manuels de Jules Ferry et je ne voudrai pas te mettre en difficulté. ((- :

      Ce qui prouve d’ailleurs la "supériorité" de la Classe dominante qui réussit à mener ses stratégies en faisant en sorte que ses victimes n’en aient aucunes de valables, (Ou plusieurs qui s’opposent), et n’en aient même pas conscience sinon pour brocarder ceux qui les dénoncent, alors que les victimes en question représentent un rapport de nombre de 1 à 1000 dans le Monde avec ceux qui les exploitent.

      Tu vois, je suis "objectif" : Je reconnais même qu’ils nous sont "supérieurs" et que nous on est réellement les rois des cons.

      Mais après tout, c’est probablement ça la Démocratie bien de chez nous : 1000 connards branlos qui ont le dessus sur 1 milliard d’esclaves consentants.

      Et dans ce cas là je reconnais que c’est "choquant" de se poser des questions... Alors que tout va si bien autour de nous.

      Et c’est AUSSI pour ça que je suis de moins en moins pour kla "Démocratie" telle qu’elelnous est porésentée, soit une majorité de ocns écervelés et dévoyés à qui n fait croireque par un bulletin dans une urne ils ovnt diriger un pays, (Leur pays), par représentants interposés.
      Autant faire "voter" au décollage d’un Airbus pour désigner qui seront le pilote et le copilote. A la rigueur j’admettrait de désigner qui fera l’Hôtesse de l’Air. C’est plus facile de faire des turlutes que de faire décoller un Jet de 150 tonnes.

      G.L.


      Y a réellement des jours ou je me dis que finalement, une vraie bonne guerre atomique, la vraie "Der des Der" celle là, ça serait pas totalement négatif.

      ((- :

      Rien que les fait que ça niquerait cette putaing de télé et ces médias pourris et que tous ces cons qui se font exploiter VOLONTAIREMENT sans piper mot, et qui prennent en prime la défense de leurs boureaux, ça leur ferai pas de mal de chercher leur bouffe à quatre, (Ou cinq ou six), pattes dans les racines dans la jungle pour survivre.

      Ils verraient alors s’il n’y a pas a eu de "complot" et s’il n’aurait pas été bon d’en faire un nous aussi quant il était encore temps pour virer tous ces connards..

    • Réponse à GL.

      Si ton entreprise vend des choses ou des services pour gagner de l’argent et te donner un salaire, et si tu épargnes pour ta retraite, tu fais partie des capitalistes.

    • Puisque le communisme n’a pas marché, puisque le socialisme non plus et que le capitalisme ne convient pas, on va appliquer le crétinisme.

      Heu..Toi je te sens ambitieux !

      .Empereur ou Roi après l’instauration de ce "crétinisme".??

      Tu pourrais prendre deux EXPLOITES comme compagnons de détente..

      Oui"bouffons, bouffons" c’est leur rêve de mal-nourris, à ces cons..
      Tant que j’ suis, ta réponse à G.L prouve que tu ne veux pas essayer de lire autre chose que l’Express ou"Bonnes soirées" !

      Si ton entreprise vend des choses ou des services pour gagner de l’argent et te donner un salaire, et si tu épargnes pour ta retraite, tu fais partie des capitalistes.

      Je me doutais que tu le connaissais à G.L...

      T’as pigé que c’est le pseudo du PDG des Galeries Lafayette

      Pour qu’on puisse discuter avec les mêmes infos de base..je te mets un article qui n’est pas fait par un marxiste..
      Je pousse mon souci d’objectivité à te filer la référence , puisque tu pourras y retrouver tes"compagnons de contestation de la lutte des classes !!

      Eux son excusables !
      Ils sont la VOIX de LEURS Maîtres.

      Toi, si t’es pas un troll tu répêtes ce qui est instillé dans NOS neurones de CLASSE..pour que nous arrivions à être persuadé, comme le disait TONTON qu’ "ON atout essayé"....

      Tu verras si tu peux piocher deux trois idées "neuves"(pour toi !), ensuite repasse nous expliquer ce que tu en penses..

      Ne me remercie pas.., c’est mon CDD d’été !

      Bella Ciao me paie au nombre de conneries que je réussit à éradiquer

       :)

      http://www.dolimpio.com/cours/spec/ch6/index.html

      Marx a élaboré une théorie des classes sociales qui devait s’appliquer 1a toutes les sociétés, mais qu’il a centrée avant tout sur le mode de production capitaliste.

      A) LA NATURE DES CLASSES SOCIALES POUR MARX :

      a) Qu’est-ce qu’une classe sociale pour K.Marx ?

      Karl Marx a élaboré une théorie des classes sociales qui devait s’appliquer à toutes les sociétés mais qu’il a centrée avant tout sur le mode de production capitaliste. Trois critères sont mis en avant par K.Marx pour sa définition des classes :

       Les membres appartenant à une même classe sociale sont situés dans une position identique au sein des rapports de production.

      Ils jouent ainsi un même type de rôle dans la production et la circulation des richesses (ils créent de la valeur ou n’en créent pas). Ainsi la bourgeoisie capitaliste dispose des moyens de production (le capital) et le prolétariat n’a que sa force de travail pour vivre. Le capitalisme qui s’appuie sur le développement du salariat, transforme le travail en marchandise

       Les membres d’une classe donnée disposent d’une conscience de classe qui leur permet de savoir de qui ils sont proches et contre qui ils doivent mener une lutte.

      La concentration d’ouvrier et leurs conditions d’existence vont conduire à une prise de conscience des intérêts communs à la classe ouvrière. Cette conscience de classe marque le passage d’une « classe en soi » (conditions de vie et intérêts communs) à une « classe pour soi » (elle prend clairement conscience d’elle-même et de ses intérêts).

       Les membres d’une classe mènent un combat qui les oppose aux autres classes ; cela va de la défense des intérêts quotidiens (lutte syndicales pour les ouvriers) à la lutte politique ( un parti défend et veut prendre le pouvoir en leur nom ).

      La conscience de classe favorise l’engagement dans la lutte collective
      .

      b) Les différents niveaux d’existence des classes :

      Marx sait bien que la notion de classe sociale n’est pas spontanée. Ainsi, il note : « la grande industrie agglomère dans un endroit une foule de gens inconnus les uns des autres. La concurrence les divise… » (Misère de la philosophie 1847).

      Il faut donc distinguer la masse, qui regroupe des individus sans relations entre eux et sans réactions face à leur situation commune, de la classe qui, elle, se constitue en plusieurs étapes :

       l’étape de la coalition et de la lutte syndicale qui fait cesser la concurrence entre les ouvriers et « les unit dans une même pensée de résistance » ;

       puis cette lutte locale donne lieu à une organisation en métiers, en unions nationales et internationales. Cela mène à une véritable conscience d’union, qui a pour objectif d’améliorer la situation des travailleurs par des lois et des règlements ; les syndicats organisent les luttes, font des grèves, négocient … ; Marx parle alors de « classe vis-à-vis du capital ».

       enfin, « l’association prend un caractère politique ». Progressivement, le prolétariat devient « une classe pour elle-même ». Elle vise à changer la société. « La lutte des classes est une lutte politique ».

      B ) LES CLASSES FONDAMENTALES ET LES AUTRES  :

      Le Manifeste du parti communiste, écrit en collaboration avec F.Engels, trace une vision linéaire et déterministe de l’histoire où des classes révolutionnaires s’emparent du pouvoir, accomplissent leur mission, puis laissent le champ libre à leurs adversaires victorieux. Ainsi les aristocrates sont défaits par la bourgeoisie dont le rôle historique est de révolutionner les forces productives et de développer le capitalisme entravé par le système des ordres. Les classes fondamentales sont celles qui se situent au cœur des conflits des rapports de production.

      Dans ses œuvres politiques, K.Marx déploie un sens aigu des rapports de force et de la lutte symbolique entre les acteurs sociaux. On peut y voir l’esquisse d’une sociologie des acteurs et d’une sociologie des stratégies. Il y a aussi un effort pour comprendre le lien social plus ou moins fort de chaque groupe social et de chaque fraction de classe.

       Ainsi, la paysannerie parcellaire est plus une « masse » qu’une classe car elle est isolée, incapable de formuler une vision propre de la société ; la rente foncière l’étrangle, mais elle a besoin d’un sauveur extérieur pour venir la libérer du joug de l’aristocratie foncière.

       La petite bourgeoisie est composée d’artisans et de petits commerçants : l’endettement et les impôts constituent pour eux la menace d’une prolétarisation qui leur fait aussi rechercher un sauveur.

       Les fonctionnaires ont intérêt au développement de l’Etat et des impôts ; ils pratiquent le carriérisme et s’opposent à ceux qui vivent de leur activité privée…
      La classe ouvrière est certes capable de conscience révolutionnaire, mais les ouvriers des industries de luxe sont très différents du prolétariat industriel concentré ou des ouvriers artisanaux de province.

       La bourgeoisie elle-même se divise en trois fractions concurrentes ; l’une industrielle et commerciale ne peut arriver au pouvoir que si le pays se modernise et s’industrialise, l’autre, financière, a tout intérêt à l’endettement de l’Etat qui lui permet de vivre de ses rentes spéculatives ; enfin la bourgeoisie foncière est dominante en province, elle profite de la paysannerie et pousse au protectionnisme agricole.

      Ainsi donc, dans ses analyses de conjonctures historiques et de sociétés concrètes, K.Marx complexifie son schéma en distinguant plusieurs classes et fractions de classe, dont il tente de discerner les conflits et alliances (exemple ci-dessus des classes sociales en France lors des événements de 1848-1842 Le Dix-Huit Brumaire de Louis Bonaparte).

      A long terme, la structure des classes évolue vers une bipolarisation de plus en plus marquée, les classes moyennes basculant, pour l’essentiel, dans la classe ouvrière.

      ð Ainsi, grâce à l’action collective (l’organisation des syndicats en partis), la classe ouvrière n’est plus seulement une classe en soi (situation, intérêts communs à des membres) mais devient une classe pour soi, politique (ses membres prennent conscience de leur appartenance à une même classe et du fait qu’ils ont des intérêts opposés à ceux de la bourgeoisie ; ils mettent en œuvre un projet de transformation sociale et politique). Marx prévoit que les conflits entre la classe ouvrière et la bourgeoisie vont s’exacerber jusqu’à la suppression des rapports de production capitalistes.

      Les conflits de classe sont à l’origine de l’ensemble des conflits sociaux (guerres de religions, conflits ethniques, guerres civiles…) qui traduisent toujours, en dernier ressort, par delà les proclamations et idéologies de leurs acteurs, des intérêts de classes.


      II) LA LUTTE DES CLASSES, MOTEUR DU CHANGEMENT SOCIAL :

      A) EXPLOITATION ET RAPPORTS DE PRODUCTION :

      a) Classes sociales et rapports de production :

      Les classes sociales se définissent à partir de plusieurs critères, dont le plus décisif est leur place dans les rapports sociaux de production, place déterminantes par leur position vis-à-vis des moyens de production (propriétaires ou non-propriétaires).

      Dans le mode de production capitaliste, nous l’avons vu, s’opposent deux classes antagonistes qui sont la bourgeoisie, détentrice du capital, et la classe ouvrière, qui ne possède que sa force de travail qu’elle est contrainte de vendre à la première.

      Le mode de production capitaliste est caractérisé par le salariat, c’est-à-dire par le rapport entre détenteur de capital et salariés qui ne disposent que de leur force de travail et qui la vendent aux premiers.

      b) Le système capitaliste s’appuie sur l’exploitation des prolétaires :

      Marx, comme Ricardo avant lui, pense que le travail est à l’origine de la création de valeur. Or, le prolétaire, lié au capitaliste pas un contrat qui fixe le temps de travail et le montant du salaire, travaille au-delà de ce qui est nécessaire à sa survie. C’est le surtravail. Le capitaliste verse un salaire correspondant à ce qui est nécessaire à la « reproduction de la force de travail » (besoins essentiels du salarié et de sa famille), mais la différence entre cette rémunération et la valeur crée durant la totalité du temps de travail effectué par le prolétaire correspond à une « plus-value », qui est empochée par le capitaliste. Les prolétaires sont donc exploités.

      Le mécanisme de l’exploitation capitaliste répond au schéma suivant :

       pour produire le capitaliste achète la force de travail du salarié à sa valeur d’échange, mesurée par le temps de travail nécessaire pour qu’il reproduise sa force de travail ;

       le temps de travail nécessaire à la reproduction de la force de travail est inférieur au temps de travail que peut fournir le salarié ;

       la différence entre le prix auquel est achetée la force de travail et le prix auquel est vendu le résultat du travail constitue la plus-value accaparée par les capitalistes.

      Prolétaires et capitalistes ont donc des intérêts divergents ; il existe des antagonismes de classes. Cette opposition est d’autant plus forte que la concurrence pousse les capitalistes à accroître leur exploitation en augmentant le temps de travail de l’ouvrier (plus-value absolue), ou en lui demandant d’accroître sa productivité (plus-value relative). La concurrence croissante inhérente au fonctionnement du capitalisme conduit à une concentration croissante des entreprises et à une pression toujours plus forte pour diminuer les couts de production. Ceci est obtenu par une organisation du travail conduisant à la déqualification des salariés. La pression sur les salaires est donc inévitable.

      Par ces mécanismes, les capitalistes s’enrichissent et les prolétaires se paupérisent car ils se font concurrence entre eux pour survivre. Cette paupérisation peut-être absolue (baisse du salaire sous la pression de l’armée de réserve) ou relative (le niveau de vie moyen des ouvriers augmente moins vite que le niveau de vie moyen de l’ensemble de la population).

      B) CONTRADICTIONS DU CAPITALISME ET LUTTE DES CLASSES :

      Pour Marx, le conflit est le moteur du changement social. Dans toutes les sociétés et tout temps, des groupes sociaux se sont affrontés et leur lutte a permis des transformations sociales.

      Le déterminisme économique de l’analyse marxiste reste évident. L’infrastructure économique composée des forces productives (état des techniques et des compétences) et des rapports de production (relations sociales nouées à l’occasion de la production) déterminent la superstructure (idéologies et institutions). Un certain état des forces productives et des rapports de production définit un mode de production. A un moment donné le développement des forces productives est entravé par les rapports de production et c’est sur cette base que va se traduire le changement des modes de production.

      Marx distingue à cet égard quatre modes de production : les modes de production asiatique, antique féodal et bourgeois. Les modes de production antique, féodal et bourgeois se sont succédés dans l’histoire de l’Occident. Chacun est caractérisé par un type de relations entre les hommes qui travaillent. Le mode de production antique est caractérisé par l’esclavage, le mode de production féodal par le servage et le mode de production bourgeois par le salariat. Ils constituent trois modes distincts d’exploitation de l’homme par l’homme. Le mode de production socialiste qui doit succéder au mode de production bourgeois ne comportera plus d’exploitation mais s’appuiera sur des producteurs associés.

      Le mode de production asiatique ne constitue pas par contre une étape de l’histoire occidentale. Il reflète la subordination de tous les travailleurs à l’Etat ou à la classe bureaucratique. R.Aron dans les Etapes de la pensée sociologique souligne à quel point le mode de production asiatique a pu être discuté au regard de l’expérience soviétique.

      Dans la société capitaliste, le conflit majeur est la lutte des classes qui oppose la bourgeoisie et le prolétariat. Cette lutte concerne aussi bien le partage de la plus-value que le pouvoir politique et social.

      Marx prévoit une intensification de la lutte des classes, devant nécessairement amener au triomphe du prolétariat et donc à la suppression des rapports de production capitalistes.

      En effet, pour supprimer son exploitation, le prolétariat doit renverser la bourgeoisie : c’est la révolution prolétarienne.

      Après une phase transitoire, la dictature, cette révolution doit permettre l’avènement d’une société sans classe, le communisme. L’exploitation cessera alors puisque la propriété des moyens de production sera collective.

      Les conflits de classes sont à l’origine de l’ensemble des conflits sociaux (guerres de religions, conflits ethniques, guerres civiles…) qui traduisent toujours, en dernier ressort, par delà les proclamations et idéologies de leurs acteurs, les conflits de classe.

      Mais dans l’analyse marxiste, les conditions d’un passage d’un conflit latent à un conflit ouvert ne sont pas vraiment développées.

      T’as vu ? je t’ai mis du"gras", de l’italique...

      Cordialement

      A.C

    • Bizarre.
      Quand j’expose mes arguments. C’est moi le troll.
      Par contre, quand tu dois argumenter, tu copies des références entières de livres et forcément c’est parole d’évangile.

      Donc t’as aucune idée perso ?
      T’es pas capable de réflexion ?
      T’est juste là pour répéter ce qu’on t’a appris comme un enfant de coeur répète le catéchisme des bonnes soeur ou du curé.

      Je lis l’humanité dimanche, alternatives économiques, Le Monde, Le Monde Diplomatique, le nouvel économiste, Rue89, Mediapart et courrier international que ça te plaise ou non.

      Selon moi, la lutte des classes a été remplacée en France par la lutte des places.

      Avant, on naissait dans une famille d’ouvriers et on devenait ouvrier.
      On naissait dans une famille de paysans et on était paysan.
      Avec une peu d’instruction on devenait instituteur.

      Autrefois, la lutte des classes avait un sens.
      Avec la disparition des classes ouvrières à cause de la désindustrialisation de la France et du nombre de paysans à cause du regroupement des exploitations, la lutte des classes n’existe plus vraiment.

      Aujourd’hui grâce à l’éducation et à l’école, en naissant dans une famille populaire on peut faire des études, intégrer une grande école, entrer dans une entreprise ou une administration et avoir un parcours personnel.
      Pour cela il faut avoir des diplômes, de l’expérience, des connaissances, et faire ses preuves.
      Mais il n’existe que peu de places en comparaison de la population française d’où la sélection importante dès la classe de 1ière au lycée, puis ensuite dans les concours, dans les entreprises, etc....
      La lutte pour les places à titre individuel est devenue la règle.
      En france les luttes de corps sociaux sont devenues moins dominantes que les déroulements de carrières personnels.
      Les représentants sociaux (Syndicats entres autres) sont faiblement représentés pour orchestrer la manoeuvre.
      Chaque individu peut se fabriquer son parcours personnel.

      C’est la sélection dans la société qui a pris le dessus.

      Ceux qui gagnent sont ceux qui profitent de la mondialisation.
      Ceux qui perdent sont ceux qui subissent la mondialisation.

    • @ Fabrice...

      Et si tu penses réellement ce que tu énonce ICI, à mon sujet mais aussi au sujets des travilleurs exploités qui me ressemblent, moi je ne pense pas que tu fasse "partie des Capitalistes", j’ai beaucoup trop d’"estime" et de "respect" mesurés, pour les capacités d’analyse des exploiteurs, mais que tu fait partie certainement des veaux ignares et des esclaves consentants.

      Comme je l’ai bien expliqué dans mon inter le comble c’est d’être assez inconséquent pour encenser ceux qui vous tordent.

      Au Moyen-Age, âge ou il y avait déja un complot des riches pour le rester sur le dos des pauvres, (Normal, pour rester riche il faut aussi des pauvres, et donc en créer s"il n’y en a pas), les seigneurs disaient :

      "Oignez Villain, il vous poindra".

      "Poignez Villain il vous oindra".

      Et Thomas Jefferson quelques centaines d’anées après pouvait "énoncer" très justement :

      "Il n’y a pas de meilleur esclave que l’homme qui se croit libre".

      Mais il est certain que tôt ou tard arrivera un "nouveau philosophe", (Non, non, pas BHL), qui sera bien plus fort que lui pour énoncer le rapport social et économique.

      Y a eu Karl Marx un peu plus tard, peut-être es-tu le "nouveau" qui émerge.

      Mais va falloir faire encore un effort à mon avis.

      Dès que t’es prêt tiens nous au courant. On s’organisera une secte.

      Depuis que j’ai perdu Robert Hue et le P"C"F, péris noyés dans un océan de rositude, je cherche désespérément un gourou pour me donner l’extrème onction !

      (((- :

      G.L.

    • Je lis l’humanité dimanche, alternatives économiques, Le Monde, Le Monde Diplomatique, le nouvel économiste, Rue89, Mediapart et courrier international que ça te plaise ou non.

      ENFIIIN !!!

      On a tout compris ; et perso je t’excuse...

      On pouvait pas savoir que t’étais "toxico"et "accro" à ce point à la litterature "mainstream".

      Bon, moi, comme je suis un "capitaliste" et que mes "rentes" de travailleur retraité de la Prese quotidienne me laissent du temps, (Je peux encore me payer un abonnent internet, l’EdF, et un PC pourri), j’éviterai de t’énoncer ici ce que je lis chaque jour trois heures par jour.

      La liste de mes lectures plus ou moins sulfureuses risquerait d’engorger le serveur de B.C. ((- :

      Et en plus comme c’est en trois ou quatre langues et sur le Web mondial, ça serait peut être un effort à faire plus grand que d’aller au kiosque d’à côté chercher les merdias que tu cites.

      Mais dans tes lectures tu as oublié le "New York Times", le "Volskitshe Beobatcher", et la "Pravda"

      Quand tu auras des sources d’info plus crédibles que tous ces torchons n’oublie pas de m’en faire part.

      Durant mes 42 ans de salariat dans la PQR j’ai eu le temps de comprendre comment on pouvait enfumer les cerveaux fragiles et mettre leur(s ?) neurone(s ?) aux services des possèdants du Pouvoir.

      Et je ne me considère pas comme un Capitaliste pour autant. Si je l’étais vraiment je perdrais pas mon temps à ergoter ici avec le "sous prolétariat".

      (((- : (((- :

      Mais j’ai certainement été, (A mon insu d’abord, puis à mon corps défendant - Faut bien bouffer), un "mercenaire" au service de la plus puissante arme de destruction massive que j’ai connue à ce jour.

      Et je dois dire que quand je vois le résultat, en ce moment même, ici, je suis pas fier d’y avoir participé.

      G.L.

    • Et pour complèter :

      "How the disinformation work".

      http://www.google.fr/url?sa=t&r...

      C’est en Anglais mais avec un bon traducteur Google et un peu de perspicacité ça devrait t’occuper un moment.

      ((- ;

      G.L.

    • Avant, on naissait dans une famille d’ouvriers et on devenait ouvrier.
      On naissait dans une famille de paysans et on était paysan.
      Avec une peu d’instruction on devenait instituteur

      .
      On naissait Capitaliste et grâce à DIEU , on le restait !

      Aujourd’hui ya des types qui naissent dans une famille d’intelligents et ils sont CONS..
      Je pense que tes parents ne sont pas peut être pas idiots...

       :)

      .

      Aujourd’hui grâce à l’éducation et à l’école, en naissant dans une famille populaire on peut faire des études, intégrer une grande école, entrer dans une entreprise ou une administration et avoir un parcours personnel

      .

      Même très personnel..
      Les quatre pour cent de fils d’OUVRIERS qui rentrent à l’Université ..peuvent , à 99 pour cent, sortir avec un diplome qui donne droit à la galère du chom’du , puis avec du bol à un CDD de merde..

      C’est la LIBERTE et l’égalité de chances, à condition de VOULOIR s’en sortir, bordel !
      Parce que , dans la vie, c’est comme aux J.O : tout handaballeur peut pas espérer avoir dimanche une médaille d’OR !
      Tu le précises fort justement :

      C’est la sélection dans la société qui a pris le dessus.

      Mais t’auras beau essayer -c’est sympa,ça fait "caritatif" , "humanitaire"-, de rendre un peu moins nazes des types comme moi etquelques autres Guignols que tu croises ici , tu seras décu et tu le dis !

      ON arien dans le pimbe, tout dans le slip ..DE CLASSE !(féministes marxistes, sorry !)

      aucune idée perso ? pas capable de réflexion ? juste là pour répéter ce qu’on ’a appris comme un enfant de coeur répète le catéchisme des bonnes soeur ou du curé

      Pas tout ce qu’a voulu m’apprendre le curé, ça choquerait fort justement les plus jeunes...!!

      Dous Jésus..? oui mais avec la vaseline !!

      Pour tes lectures je vois que t’es loin d’’être inculte !

      (Il ya d’alleurs des coups de pieds aux In-cu-ltes qui se perdent !)

      Tu nous files un coup de pub pour tes canards

      e lis l’humanité dimanche, alternatives économiques, Le Monde, Le Monde Diplomatique, le nouvel économiste, Rue89, Mediapart et courrier international

      C’est tout ?

      Enrichis ton neurone, Gamin !

      T’as les ECHOS, le FIGARO ; le Nouvel OBS (c’est "bobo" mais ça fait pas de..mal !) , l’EXPRESS, Charlie HEBDO, le Canard, le Finantial Times(j’adore, moi) et si tu veux quand même un peu de pluralisme, t’as le" QUOTIDIEN DE PEKIN"
      Ya des infos qui pas mal -quelques recettes de cuisine aussi, ça permet d’éviter le"tout préparé" des cantines du Xiii° arrondissemnt), et surtout , pour mieux confronter tes IDEES originales , je te conseille les quotidiens Nord Coérens..
      Tiens sur le NEt t’as :" Tong Il Pyong Ron"

      http://www.tongilpyongron.com/
      Je te recommande cet article :

      統一評論について
      統一評論は、朝鮮・韓国・統一問題専門誌です。創刊以来、民族統一を唯一の編集方針として編集、発刊されてきました。国内、海外において創刊から49年間にわたって統一を志向し、継続して編集、発刊されてきた雑誌は本誌が唯一の雑誌です。2002年5月には、栄えある第一回民族言論賞を授賞しました

      Sur ce, GAMIN, j’ignore ce que décidera mon copain un brin "nanar" G.L (ex comme moi du Peuceufeu,)... mais vraiment, te charrier, c’est trop facile et s’il y a des gens qui te connaissent dans la "vrai vie" et qui savent sous quel pseudo tu viens vendre tes salades, cela devient salaud de se foutre de ta gueule, tu vas plus oser sortir !

       :))

      Bonnes vacances....

      A.C

    • à CHICO :

      Avoue, c’est toi le type qui se cache sous le pseudo de "Fabrice" ?

      On t’a reconnu !

    • Absolument. Je lis très régulièrement le Dauphiné Libéré, Bellaciao et la liste des courses pour Super-U, et j’ai eu une révélation :

      La solution est la concurrence libre et non faussée, MAIS avec des dirigeants à la hauteur, capables de guider notre peuple vers la victoire, dans ces jeux olympiques de l’économie mondialisée. Au diable l’utopie socialiste, l’Histoire est arrivée au bout.

      Oui au chômage et à la récession chez nos ennemis allemands, suédois et autres !
      Vive le plein emploi et le pouvoir d’achat du travailleur gaulois !
      Vive les élites nationales capables d’expliquer à Peugeot que dans un monde de plus en plus inégalitaire c’est les bagnoles haut de gamme qui se vendent le mieux, et que faire des voitures moyenne gamme dans un pays et un continent où les couches moyennes se paupérisent c’est une grosse bêtise.

      Non, je déconne, j’ai fait ça pour détendre l’atmosphère et faire rigoler les lecteurs de BC.

      Chico

  • L’"ami" Fabrice nous ayant distrait, un mot..sur cette question EURO -Europe..

    je prétendais l’autre jour

    Si ce débat interesse, je tenterai d’expliquer pourquoi , selon moi, et en divergence ici avec quelques amis, je fais des la question dite"Européenne ( accélération des politiques d’austérité par recherche d’abandons de souverainetés nationales ) un des enjeux de la Lutte de Resitance et de contre-attaque des travailleurs et despeuples, qui ne peut-selon moi- se limiter à des slogans comme"SORTIR"(? ?) de l’EUROPE et :ou del’EURO" mais àposer àplat la question "Peuton mener le combat pour le Communisme sans s’affranchir de TOUT ce que denouveau leCapitalisme a mis en place comme "mines" sous les pieds des classes ouvrières "continentales"

    Merci aux jeunes du NPA de publier en juin ce bref rappel..

    http://npa.jeunes.free.fr/spip.php?article936

     : 16 traités européens -

    Une architecture cohérente contre les travailleurs


    Traité de Rome en 1957

    Instaure le principe de « libre concurrence ». Interdictions des aides d’État, pour éviter les nationalisations et les subventions aux services publics.

    Acte Unique en 1986

    Objectif : « Achèvement du marché unique en 1993 ».

    Toutes les directives de privatisation ont été élaborées au nom du marché unique, ce qui signifie la mise en concurrence entre eux des travailleurs de chaque pays membre de l’Union.

    Traité de Maastricht en 1992

    La Communauté Économique Européenne (CEE) est rebaptisée Communauté Européenne (CE).

    Avec ce traité, élargissement des compétences communautaires à des domaines non économiques.

    Lancement de l’Union Économique et Monétaire, se concrétisant en 1998 par l’instauration de la monnaie unique.

    Instauration des critères de convergence, limitant le déficit public à 3% du PIB, et la dette publique à 60% du PIB, incluant les dépenses de Sécu et des collectivité territoriales dans ce calcul.
    Plusieurs autres traités, jusqu’au traité de Lisbonne en 2007.

    En 2004, tentative des dirigeants européens de faire adopter une constitution européenne

    . Le vote du non au référendum en 2005 en France puis aux Pays-Bas en diffère la ratification. À quelques détails près, le traité de Lisbonne en reprend l’essentiel.
    Mécanisme Européen de Stabilité (MES)

    A été voté à l’Assemblée Nationale le 21 février 2012. C’est un traité qui est complémentaire au pacte budgétaire TSCG. Le MES correspond à un FMI européen, il serait dirigé par des gouverneurs n’ayant pas de comptes à rendre, juste à informer de leurs décisions, et serait à terme doté d’un budget de 700 milliards d’euros financé par les États. Pour le cas de la France, il s’agirait de 142 milliards d’euros de contribution.

    L’assistance financière serait ensuite conditionnée à la signature du nouveau traité européen !

    Les États membres devront donc s’endetter sur les marchés financiers pour financer le MES, tout en mettant en application l’austérité.

    Qu’après, on me répête "A.C tu fais chier, c’est K/travail le combat et tu nous gonfles avec ta soi disante architecture de supranatioanlité mise en place par le capitalisme, ta fixation un brin chauvine, pour pas dire national-communiste".."

    ..... moi je veux bien....

    Si donc on me caillasse ici, je cours adhérer au NPA-Jeunes.!

     :)

    Après tout, mes ex copains des JC d’Union Soviétique, z’avaient des dirigeants de presque mon âge !

    Cordialement

    AC

    • L’"ami" Fabrice nous ayant distrait, un mot..sur cette question EURO -Europe..

      C’est clair.
      Je me suis pris pour Gérald Dahan.

      Peut-on mener le combat pour le Communisme sans s’affranchir de TOUT ce que de nouveau le Capitalisme a mis en place comme "mines" sous les pieds des classes ouvrières "continentales"

      Si t’arrives à trouver seulement un seul pays où le communisme a fonctionné et fonctionne encore, alors là je veux bien me convertir à ta religion.
      Sinon ça reste une utopie, un conte pour Bisounours.

    • toi qui propose le crétinisme pour remplacer le capitalisme et le communisme , tu peux nous dire ou le crétinisme à fonctionné à part dans ton cerveau ?

    • Si t’arrives à trouver seulement un seul pays où le communisme a fonctionné et fonctionne encore, alors là je veux bien me convertir à ta religion.

      On en est à des "débats" vraiment au ras des pâquerettes, tu dois être très... jeune, Fabrice .

      Ton "argument", je l’ai déjà entendu en 1788 dans la bouche d’un gars manquant un peu d’imagination :

      Si t’arrives à trouver seulement un seul pays où LA REPUBLIQUE a fonctionné et fonctionne encore, alors là je veux bien me convertir à ta religion.

      Evidemment (et heureusement) sa vision primaire a été balayée par la réalité.

      D’autre part, faudra que tu apprennes à ne pas confondre "idéologie" et "religion", cette dernière étant basée sur une vérité révélée et non issue de la réflexion, de la recherche, de l’échange...

      Chico

    • Chico, c’est un troll ou un jeune con de l’UMP.

      Même avec un Q.Idegrenouille, tout militant de notre camp sait que le type de Société qui nous été vendue-et que certainsd’entre nous ont pu"acheter"- sous le nom de COMMUNISME, n’a rien à voir avec notre projet..

      Ce Fabrice nous la joue genre caapagne électorale de l’ultra droite qui prétendait il ya quelques mois que Hollande à l’Elysée ce serait la version corrézienne de LENINE !

      Peuvent plus, ces connards, nous parler de l’arrivée imminente de l’Armée Rouge, puisqu’il ya plus rien de"rouge" dans l’ex "camp socialiste"

      C’est dire que cette remarque qui est aussi nulle que le celle du mec qui s’écrierait à la sortie d’une messe :"Quoi, vous priez encore, malgré les crimes de vos Croisés, malgré l’existence de sectes qui évoquent un DIEU.." , ne relève que d’une petite provoc d’un mec de droite,

      Fabrice, mon petit..

      c’est 11h 20, demande à Popa si tu peux prendre le cabriolet, et descends de la villa de Ramatuelle à St TROP..ya tes copains qui discutent en terrasse pour savoir si NKM c’est sérieux face àFillon et Copé....

      Mes Hommages à Moman ;

      Félicitations pour sa dernière robe DIOR...C’est class’ mais ...sans luth ...et orchestre d’accompagnement, audernier cocktail organisé par la famille Peugeot, ça faisait tristounet.....

       :)

      Chico, , le Fabrice il me rappelle la chanson de FERRAT..

      http://www.wat.tv/video/jean-ferrat-pauvres-petits-4lath_4lasp_.html

      ( un jour j’ai eu la chance de trinquer avec not’JEANNOT ..je lui ai dit que c’était involontairement pas très sympapour laclasse ouvrière qued’avoir écrit :

      "Il ya de la place en usines

      Pauvre petits cons"

      Il l’a reconnu en se marrant...)

      A part que Fabrice soit un troll soc dem.., tu connais ces rigolos qui ont comme caricature un Julien Dray, les Montebourg ou Hamon...

      La gôôche bobo..mais qui fait "beurk" dès qu’on ose parler d’exproprier les Capitalos !

      Pour Eux, Jennot avait composé..

      http://www.dailymotion.com/video/xkmul_jean-ferrat-les-jeunes-imbeciles_news

      Le regretté frangin BRASSENS , de toutes façons, les a mis dans le même sac..

      http://www.youtube.com/watch?v=m-XY2icNZow!!

      Je t’embrasse Fab’ !
      Viva el CRETINISMO, solo movimiento que està ganando, joder !

       :))

      Bon dimanche CHICO...

      A.C

    • toi qui propose le crétinisme pour remplacer le capitalisme et le communisme , tu peux nous dire ou le crétinisme à fonctionné à part dans ton cerveau ?

      Moââ je le "sais" :

      Dans le crâne de Fabrice et de quelques milliards d’autres.

      Et en plus, je suis POUR le "crétinisme".

      C’est réellement le seul système qui a TOUJOURS fonctionné, dans tous les sytèmes économiques.

      Du Féodalisme au Communisme en passant par le Corporatisme fasciste jusqu’au au Capitalisme modéré ou non.

      Surtout au service de ceux qui désirent accaparer le pouvoir.

      Mais faut dire que les victimes les aident bien et participent... ((- :

      Donc si on cherche uniquement un système qui fonctionne universellement !!!

      Et puis c’est si beau, un crétin qui s’ignore.

      G.L.