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L’Echec de la Sociale démocratie libérale
Publie le lundi 5 mai 2008 par Open-Publishing1 commentaire

Il est patent.
Jadis, l’Europe était sociale démocrate : dans les années 80, la plupart des pays Européens adhérents à la CEE étaient dirigés par des partis sociaux démocrates.
Ils voulaient faire une « Europe sociale » ; cela a tourné court.
L’Europe est devenue une grande terre du capitalisme internationale.
Les droits sociaux ont été systématiquement mis à l’index sous prétexte de concurrence libre et non faussée.
Partout la pauvreté a refait son apparition et notamment dans les pays européens les plus développés.
Ségolène Royal avait même pris exemple sur l’expérience Blair, le travailliste en peau de lapin, le successeur de Thatcher, pour calquer sa campagne électorale et ses propositions sur le libéral social style anglais.
Nicolas Sarkozy s’était lui-même rendu en Grande Bretagne pour faire un pèlerinage dans la « Mecque du blairisme ».
Eh bien, patatras, l’exemple anglais s’est retourné contre ses auteurs ; au lieu de faire du social ils ont fait du capital ; mais de quoi cela serait-il étonnant quand tous ces « cadors socialistes » sont devenus de parfaits gérants de la société capitalistes qu’ils ne mettent même plus en accusation ?
Quand je dis, « échec patent », la preuve est là, la plupart des grands pays européens sont maintenant dirigés par la droite et consorts (Espagne) ; car l’électorat n’a plus de repères de gauche et ses principaux partis qui le représente ont fait allégeance et célèbrent l’argent roi (Blair s’est retiré et vient de s’acheter un cinquième château).
Voilà où conduit les stratégies sociales libérales dont des communistes ont également pris faits et causes comme en Italie et en Allemagne.
Aujourd’hui, nous avons en France un parti socialiste qui est entrain de se transformer en un parti démocrate à l’américaine et qui épouse de plus en plus les thèses libérales anglo-saxonnes ( voir Attali, Valls, Royal, Strauss, Moscovici etc).
Un certain nombre de ses dirigeants sont d’ailleurs sensibles aux appels du pied de la droite pour participer aux politiques réactionnaires et à faire suer le burnous pour le capital.
L’exemple le plus clairs est celui d’Attali qui a pondu pour Sarkozy des centaines de mesures pour remettre en cause notre modèle social sous prétexte de mondialisation de l’économie.
Le congrès socialiste se prépare d’ailleurs dans cette ligne.
Les prétendants affichent les même arguments qu’employaient Blair en Grande Bretagne, Shroder en Allemagne et Prodi en Italie. Résultat : c’est non pas la copie mais l’original libéral qui est choisi dans tous les pays européens.
Dans ces conditions ce n’est pas le populisme qui l’emporte contrairement à ce que dit le journal l’humanité mais la droite pure et dure avec pour mot d’ordre la célèbre formule de Guizot "enrichissez-vous".
Nous avons besoin de communisme pour y faire face.
BABEUF42
http://ber60.over-blog.com/
Messages
1. L’Echec de la Sociale démocratie, 5 mai 2008, 12:13, par arrobaze
Les truands ont pris le pouvoir. Ils ne le lacheront pas.
François Hollande* au Paradis
François Hollande meurt accidentellement...
Il est accueilli au Paradis par Saint Pierre qui lui dit :
– Bienvenue. Cependant, nous devons régler un petit problème. Nous voyons si rarement des chefs de parti, ici que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire de toi. Le Grand Patron veut que tu passes un jour
en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l’endroit où tu voudras passer l’éternité.
– Mais j’ai déjà décidé, je veux rester au Paradis.
– Je regrette, mais nous avons nos règlements.
Saint-Pierre conduit François Hollande vers un ascenseur qui le conduit en Enfer. Quand la porte s’ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 25 degrés. Au loin se profile un superbe club house. A l’avant de l’édifice se trouvent son papa ainsi que Guy Mollet, Charles Hernu et le promeneur du Champ de mars.
Une grande partie de la droite est là aussi ; tous ces beaux personnages s’amusent, heureux et habillés de façon élégante mais décontractée (Dior, Versace, Armani, etc.). Ils accourent à sa rencontre, l’embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs d’antan et leurs débats homériques (ha ! ha !).
Ils jouent une partie de golf amicale et dînent au homard et au caviar.
Le Diable offre même une consommation glacée.
– Bois donc ce Margarita et relaxe un peu, François !
– Euh, ben, je ne peux plus boire, j’ai fait un serment.
– Voyons, mon garçon, c’est l’Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce
que tu veux sans t’inquiéter . À partir de maintenant, ça ne peut qu’aller de mieux en mieux !
François Hollande boit son cocktail et commence à trouver le Diable sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de bons tours, etc...
Ils s’amusent tellement qu’ils ne voient pas le temps passer. Arrive pourtant l’heure de partir.
Tous ses amis le serrent dans leurs bras et François Hollande prend l’ascenseur qui monte vers le Ciel.
Saint-Pierre l’attend à la sortie.
– C’est maintenant le temps de visiter le Ciel », lui dit le vieil homme,en ouvrant la porte du Paradis.
Pendant 24 heures, François Hollande doit frayer avec Jean Moulin, Jean Jaurès, De Gaulle et toute une confrérie de gens bienveillants qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l’argent et qui se traitent l’un l’autre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague cochonne ; pas de « club house » mirobolant mais un resto
ordinaire.
Etant donné que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune connaissance, et il n’est pas reconnu comme quelqu’un d’important ou de spécial ! Pire ! Jésus est une espèce de hippie, un hurluberlu qui ne parle que de « paix éternelle » et ne cesse de répéter ses insipides rengaines : « Chasser les marchands du Temple, il sera plus difficile à un riche d’entrer dans mon royaume qu’à un chameau de passer par le chas d’une aiguille, etc. »
La journée terminée, Saint Pierre revient...
– Alors, François, tu dois maintenant choisir.
François Hollande réfléchit pendant une minute et répond :
– Bien, je n’aurais jamais pensé faire ce choix. Hum ? Bon, je trouve le Paradis « intéressant », mais néanmoins je crois que je serais plus à l’aise en Enfer avec mes amis.
Saint-Pierre l’escorte alors jusqu’à l’ascenseur et François Hollande redescend jusqu’en Enfer.
Quand les portes s’ouvrent et il se retrouve au beau milieu d’une grande plaine brûlée et stérile, couverte de vidanges et de déchets toxiques industriels. Il est horrifié d’apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés tous ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands sacs noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saleté.
Le Diable s’amène, mettant son bras velu et puant autour des épaules du nouveau.
– Je ne comprends pas, balbutie François Hollande en état de choc, lorsque j’étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un « club house » ; nous avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes soûlé. On s’est envoyé en l’air comme des lapins et on s’est tous follement amusés. Maintenant, je ne vois qu’un désert rempli d’immondices et tout le monde a l’air misérable.
Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et lui susurre à l’oreille
– Hier nous étions en campagne électorale ; aujourd’hui, tu as voté pour nous !
"