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L’ Espagne, le Portugal, la Grèce, l’Irlande sont " au bord de l’effondrement ".

Publie le vendredi 20 février 2009 par Open-Publishing
8 commentaires

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a écarté vendredi 20 février les risques de déflation à court et moyen terme dans la zone euro, et répété que des taux d’intérêt nuls comme aux Etats-Unis comportaient des "inconvénients".

Par ailleurs, les investisseurs s’inquiétaient de la solidité financière de plusieurs pays de la zone euro, notamment la Grèce et l’Irlande, et d’Europe de l’Est, comme la Hongrie et l’Ukraine.

Plusieurs monnaies d’Europe centrale ont enregistré de fortes baisses ces dernières semaines en raison d’inquiétudes sur la situation des banques de ces pays et de craintes de retraits massifs de capitaux.

Standard and Poor’s avait déjà revu en baisse son appréciation de la dette de l’Espagne, du Portugal et de la Grèce. Cela oblige les Etats concernés à payer des taux d’intérêt plus importants pour financer leurs déficits, contribuant à les creuser un peu plus.

Conséquence : les écarts de taux d’intérêt entre pays de la zone euro n’ont jamais été aussi élevés, ce qui indiquerait que "plusieurs de ces pays sont au bord de l’effondrement" selon les analystes de BNP Paribas.

http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=094b41fb7cb2171056a01088b1c10ddb

Messages

  • vivement que quelques pays de l’est s’effondrent, ainsi que l’irlande ou l’angleterre, ainsi le sarko serait vraiment au milieu de la ...merde

  • Plusieurs monnaies d’Europe centrale ont enregistré de fortes baisses ces dernières semaines en raison d’inquiétudes sur la situation des banques de ces pays et de craintes de retraits massifs de capitaux.

    Ces monnaies sont en train de dévisser parce que beaucoup de banques de ce pays sont en très très mauvais état................ et les banques et groupes financiers de la zone UE ont les "couilles" coincées dedans.

    La chute des banques de l’Est entraine la chute des banques de l’UE,

    et la chute des banques de l’UE entraine la chute de l’Euro par rapport au dollar....

    L’eldorado des pays de l’Est qui voyait des grands groupes se goinfrer sur le dos des pays de l’Est finit en carnage financier et donc en carnage humain.

    A rebours, les frontières abattues répandent comme une trainée de poudre toutes les failles et faiblesses.

    L’ensemble de l’Europe, UE comprise est devenue une zone à risques importants.

    Après la grande dépression qui court en extrême orient (Japon - 10% de PIB, Chine + 25 millions de chômeurs, etc), et l’Amérique du Nord en faillite qui ramasse les placements du monde bourgeois entier apeuré (capitaux chinois compris), l’Europe complète la donne.

    Les trois plus puissantes zones industrielles et financières sont maintenant en crise grave.

    Les autres zones , Afrique, Amérique Latine, Moyen Orient, états de l’ex-URSS, sont aussi terriblement touchées.

    Il est impossible de se protéger, de lutter contre l’insécurité sociale, sans se mobiliser, sans faire peser la force de la plus grande classe du monde.

    • Il est impossible de se protéger, de lutter contre l’insécurité sociale, sans se mobiliser, sans faire peser la force de la plus grande classe du monde.

      Nous sommes, nous les peuples, "la plus grande classe du monde". La minorité a certe tout le pognon, et encore, on se demande à présent, qui est à l’autre bout du trou noir ? L’argent est bien dans quelques poches. C’est à ça qu’il faut s’atteler pour éclairer la lanterne de chacun. Le fric n’a pas brûlé, et il n’est pas en partance pour la planète Mars. Alors où est-il ?

  • Lagarde : il faut éviter une faillite bancaire du type Lehman Brothers

    NEW YORK, 20 fév 2009

    La ministre française des Finances Christine Lagarde a affirmé vendredi qu’une grande faillite bancaire du type de celle de Lehman Brothers en septembre devait être évitée, tout en soulignant que les Etats n’avaient pas vocation à "gérer et posséder" des banques.

    "Il y a une claire détermination (de la part des gouvernements) à ne pas laisser se reproduire cela", a assuré Mme Lagarde, qui intervenait lors d’une conférence à New York.

    Expliquant que le processus de nationalisation d’une banque n’était pas une "fatalité", et rappelant qu’en France de nombreux établissements avaient été successivement nationalisés et privatisés, Mme Lagarde a souligné que "l’Etat n’(était) pas conçu pour gérer et posséder des institutions financières".

    Ces déclarations intervenaient alors qu’à Wall Street les actions des banques américaines Citigroup et Bank of America (BofA) continuaient de s’effondrer vendredi, le marché jugeant inévitable une nationalisation temporaire de ces institutions

    http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=213066

  • Vendredi le CAC 40 a dégringolé de 4,25 %

    Le cours de St Gobain a subi une décôte de 50 %...

    AXA est à 8,28 €, soit une division par deux depuis 5 ans...

    Il est temps de faire de vrais actions loin de toutes les manoeuvres boursières !