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L’Etat aurait voulu devenir actionnaire. Ce sont les banques qui ont refusé.

Publie le jeudi 8 janvier 2009 par Open-Publishing
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Lu sur le site Liberation.fr :

« Satisfait de voir une partie de ses théories mises en pratique, Fitoussi ne peut faire moins que de voler au secours du plan de relance élaboré par Sarkozy. Et Fitoussi le sabreur de la pensée unique qui pouvait lancer : « Il faut renationaliser le système bancaire », d’excuser ainsi le manque de garanties demandées : « L’Etat aurait voulu devenir actionnaire. Ce sont les banques qui ont refusé. »

Ce qui sonne comme un aveu de faiblesse et qui contribue à la préservation des avantages acquis des énarques et des mutualistes, qui n’ont eu de cesse de privatiser les banques qui leur étaient confiées et qui n’ont aucune honte à socialiser leurs pertes, tout en refusant que les dépositaires de l’intérêt général viennent mettre le nez dans leurs très mauvaises affaires.

http://www.liberation.fr/economie/0101308682-remonetise

Cet article de Liberation.fr me rend furieux. Je me mets en colère quand je relis cet incroyable aveu de Jean-Paul Fitoussi : « L’Etat aurait voulu devenir actionnaire. Ce sont les banques qui ont refusé. »

Qu’est-ce que c’est que ça ? Les banques exigent, et l’Etat obéit ? Mais dans quel pays vivons-nous ? Depuis quand l’Etat obéit-il aux banquiers privés ? Depuis quand ?

Je répète pour la 36ème fois :

1- La banque, le crédit, la monnaie sont des services publics.

2- La banque, le crédit, la monnaie doivent être nationalisés.

3- La banque, le crédit, la monnaie doivent être sous le contrôle direct et exclusif du gouvernement français.

4- Le gouvernement français est légitime car il procède du suffrage universel direct. Tous les cinq ans, le peuple français vote au suffrage universel direct lors des élections législatives. Cette question de la légitimité est fondamentale.

5- En cas de mauvaise gestion de ce pôle public unifié du crédit, le gouvernement français pourra être sanctionné aux élections législatives suivantes. Le peuple français pourra le sanctionner tous les cinq ans. Cette question de la sanction est fondamentale elle aussi.

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