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L’ONU appelle le gouvernement somalien de transition à l’ouverture
Publie le vendredi 5 janvier 2007 par Open-Publishing
Le Secrétaire général des Nations-Unies a appelé hier soir le gouvernement de transition à tendre la main à toutes les parties, a déclaré aujourd’hui sa porte-parole, Michèle Montas(1), qui a rapporté que Ban Ki-moon était convaincu que les autorités fédérales pourraient avoir une nouvelle chance d’établir leur pleine autorité sur le pays.
Il aurait exhorté les autorités de transition à tendre la main vers les autres groupes du pays pour renforcer le dialogue et s’engager dans un processus politique ouvert qui puisse conduire à la stabilité, à la paix et à la réconciliation, comme le prévoit la Charte fédérale de la transition.
Le Secrétaire général a salué l’intention déclarée de l’Éthiopie de retirer ses forces rapidement et appelé tous les États de la région à respecter la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la Somalie.
Ban Ki-moon a aussi salué l’annonce faite par certains pays africains qui se sont déclarés disposés à déployer des soldats de la paix à la mission de protection et de formation, dont la création a été décidée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et l’Union africaine.
« Il espère que cette mission pourra être mise sur pied aussi vite que possible », a dit la porte-parole.
Le Secrétaire général a appelé toutes les parties somaliennes et la communauté internationale à tirer parti de ce moment et à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mettre fin aux pertes lourdes en vies humaines, aux déplacements et aux souffrances qui ont affecté le pays.
Les Nations Unies continueront à jouer leur rôle pour appuyer ces efforts et aider les Somaliens à édifier un pays fondé sur les droits de l’homme et le respect de l’état de droit.
(1) : (Une porte-parole dont le pouvoir semble bien plus important que sous Kofi Annan, au point qu’un haut représentant somalien auprés des Nations-Unies s’est demandé qui du Secrétaire général de l’ONU ou de sa porte-parole prenait les décisions)