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L’art, la politique, rendu à sa multitude...
Publie le jeudi 19 février 2004 par Open-Publishing1 commentaire
...Comme souvent,c’est en squattant les mots de certains auteurs que nous rencontrons le mieux notre pensée.Comment parler de cet zxode dans lequel l’art nous implique ?Avec quels mots exprimer cette expérience intime qui n’est pas seulement une rupture mais déjà une re/constitution.Maurice Blanchot pourrait évoquer le surgissement d’une présence séparée,l’étrangeté qui émerge en nous ,non comme une séparation ou une distance,mais plutot comme une interruption qui suspend notre expérience sensible(perceptive,intellectuelle..), pour la restaurer ailleurs...
Giorgio Agamben,lui aussi , ferait sans doute écho à cette interruption qui accomplit le mouvement de l’exode et nous fait découvrir l"exiléque nous sommes.... Lorsqu’il évoque l’espace politique,il le désire’troué’et ’alteré’ de façon à ce qu’il ne coïncide avec aucun territoire,afin que le citoyen ne s’identifie à aucune appartenance nationalitaire ou éthnique(sic pour les droites et wow pour les "new globals" comme nous..),pour qu’il soit à proprement parler inassimilible.’La survivance politique des hommes n’est pensable que sur une terre où les espaces auront été ainsi’troués’et topoligiquement déformés,et où le citoyen aura su reconnaitre le refugié qu’il est lui-meme’.’..Un idéal commun réunit l’art et la politique-une propension partagée-où se joue effectivement quelque chose de la survivance,à travers la faculté de défaire les identifications et les appartenances mortifères,de les déborder et de les transgresser....
Celles que nous qualifions de mortifères,ce sont toutes ces formes(politiques,urbaines,sensibles,perceptives,intellectuelles)qui prétendent retenir notre existence,la contenir définitivement,l’enfermer...,toutes ces certutudes que rien ne parait déranger..Que leur opposer ?../d’autres territoires d’existence,en fait ce dans quoi justement l’art et la politique pourraient nous introduire,à savoir l’expérience de l’exode,une interruption substantielle qui décourage les appartenances trop exclusives ou encore une altération topologique qui empeche les temps etb les espaces de vie de coïncider trop étroitement.
Voilà effectivement ce à quoi une multitude politique et artistique pourrait nous faire accéder,à une ’présence séparée’,à cet élément de distance qui s’introduit en nous -memes..’Interrompre’,’trouer’,’altérer’:les mots partagent la meme force pour un mouvement que nous considérons être celui d’un ART RENDU à sa multitude,d’un art qui fait surgir le novum(une transgression,un débordement),non pour la satisfaction d’y parvenir(sa faculté),mais pour l’interruption qu’il provoque et pour l’étrangeté(l’exode),qui ainsi,se déploie en chacun...
à la prochaine ligne de fuite de la pensée critique /radicale te pour continuer à squatter la langue,les langages,les signifiants,les signifiés des mutations de cette drole d’époque de l
Messages
1. > L’art,la politique,rendu à sa multitude..., 19 février 2004, 17:29
Post scriptum :....Pardonnez-moi de l’interruption,mais la machine, comme disait guattari, des fois coupe le’ flux’ de refléxion..et aussi ...pour ’ la manque’(encore un terme guattarien /deleuzien)des ’spécialistes’du site(sic rachele ou steve etc.).On voulait(combien de problèmes com/porte l’usage du ’je et du ’nous’..Barthes et beaucoup d’écrivains se sont dechus ;déchirés dans la langue française..je pense ainsi au’je et les autres de Rimbaud..),on croyait de... seulement ouvrir un débat ou continuer le "discours /préface,.."du collective bellaciao,.. avec l article intervention’dehors l’artiste’ etc.pour nous interroger sur les mutations de la domination totaliberal et les activités artistiques et intellectuelles qui se développent désormais à une échelle de masse et de façon trés mobile,dans une grande disparité de lieux et de situations... ;et ..essayer’(nous ensemble aux autres), encore et enfin’,de con/struire une ’nouvelle’ culture’ new global’ ,en continuant à travers les pratiques de création et de fabrication des connaissances,....la dé/construction (Derrida)de l’art et de la culture dominante .C’est à dire continuer parallélèment et trasversalement à travailler sur/dans " la controffensive"... à "leur" imposition d’un nouveau homme,.. dominé par les managers ,..nouveaux maitres à penser de l’idéologie ultraliberal mondialisé par les media etc.comme dans les pratiques artistiques de co-création où l’artiste chercheur militant,produit avec son public,dans les quartiers,les prisons,etc.Comprendre enfin que le jeu prochain et futur de la domination ultraliberale c’est dans le ’champ’ dirait Bourdieu, de la communication...La nouvelle dictature des managers est en train de se réaliser à travers le control social de la police dans les rues et.. maintenant c’est concentrée, avec les nouvelles lois,(italie,France,etc.),..° sur la toile web, l’infosphère,biosphère,etc.dernier éspace encore libre qui nous reste...Pour ça,je termine ,il faut ’résister et créer’, comme disait Deleuze...a bientot ..on se verra,j’éspère au débat sur la libération de battisti etc.. on éspère aussi que la machine ne coupe pas le texte ’,le premier’,... qu’il était mieux ’compli’et ’accompli’, de cet ’accompagnement ’ improvisé et pressé ,..de l ’autre(en écoutant Levinas,philosophe),où il y avait des citations/concepts ou précepts(Deleuze), des philosophes,G. Agamben et M. Blanchot....ciao compagnons de route de bellaciao...erman.(it art group extreme jonction)..à ce soir ..
pour une nouvelle art,culture new global....pour ’poser’ la culture au centre du débat de la mouvance new global...’un autre monde est possible ..salutations fraternelles ..a ce soir .. ciao