Accueil > L’avenir se décide maintenant

A force de matraquage médiatiquement influencé par le pouvoir et les lobbies des multinationales, les français semblent désormais préparés à prendre tous les coups.
Le poker menteur qui se joue dans ces moments troubles, est dirigé par les hommes des présidents. Ces hommes qui se cachent derrière les lunettes noires, ce sont les directions des média complètement inféodés aux magna possesseurs des fonds de pension et du grand capital sur le grand échiquier de la finance internationale.
Des heures et des heures de propagandes, de lobotomisation des esprits, de perfusion de sentiment d’impuissance, le tout soutenu par des directions syndicales confédérales elles aussi inféodées ou dépassées par les enjeux égocentriques qui les animent.
Aujourd’hui, l’âge de la retraite, demain la fin des droits collectifs nationaux, après demain, l’austérité constitutionnelle, pour finir par la remise en cause des congés payés et du smic. Un tract de 1998 titrait "vers un retour à Germinal !".
Kessler en 2007 et avant lui Fillon en 2003, avaient remis en cause les acquis du CNR et du Front Populaire, les réactions avaient été timorées voire ignorées pour celle de Fillon.
Le capital nous prépare mentalement au fascisme, pas celui d’Hitler celui du 21ème siècle, celui de Soleil Vert, où les « vieux » servent de nourriture à un peuple dépourvu de travail et complètement dépendant à un pouvoir caché et nanti….
Mais que font les dirigeants de la gauche de ce pays, politique et syndicale ?
Attendent-ils qu’un groupe d’ultra gauche combattante intervienne d’une manière révolutionnaire ? Cette idée est de plus en plus dans les discussions entre travailleurs et il y aura plus de soutien que dans les années 80, il sera plus difficile de le lyncher au nom de la démocratie.
Attendent-ils que les ultras droites fascistes passent à l’action pour enfin réagir ? La montée des fascismes dans la zone euro étant pourtant de plus en plus visible.
Il n’y a pas les milliards face au ignares, mais une classe face à une autre avec un entrelacement où des ânes se prennent pour des chevaux et où des pur-sang libéraux veulent qu’on les voit comme des montures de confiance.
Une classe de multimillionnaires prêteurs ou exploiteurs, pour mater une classe de multi précaires ou de multi endettés, quelques milliers qui matent plusieurs millions, et personne qui n’ose réagir en rapport avec la dégradation de la situation sociale et intellectuelle…
Voilà l’œuvre machiavélique des média, ceux qui par le monde invectivent les gouvernements qui les empêchent de relater leur vérité, celle qui a été commandée par les puissants et les puissances impérialistes…
Mais enfin, Johnny est revenu, les gamins vont faire du sport, les Bleus sont 23, Estrosi habite en sous toit… une fliquette s’est faite tuée par des truands et ils ont mis des arbres sur les Champs Elysées….
C’est quand même mieux que de parler des 400 morts annuels d’accidents du travail, des milliers d’impotents professionnels, des personnes qui ne mangent qu’une fois par jour voire une fois tous les deux jours, des plans de licenciements qui se préparent et de l’austérité qui s’annonce… !
Messages
1. l’avenir se décide maintenant, 25 mai 2010, 15:21, par JBL
Franchement, je suis pas communiste ; mais c’est exactement ce que je pense ! C’est exactement ça ! Ben au est au moins 2 ! Ah ça ira, ça ira, ça ira !!!
1. l’avenir se décide maintenant, 25 mai 2010, 23:56
On est même trois... ((- :
Et certainement des centaines de milliers.
G.L.
2. l’avenir se décide maintenant, 26 mai 2010, 08:21
l’attentisme politique et syndical basé sur des déclarations politiciennes et électoralistes, pose quand même problème.
Si cette bataille pour la retraite est perdue, 2012 sera perdu car le peuple n’ira plus voter, même si aujourd’hui voter n’est plus un gage démocratique, la menace d’un parti d’extrême droite à 40% est réelle.
Mais comment faire passer cette éventualité et les conséquences qui y sont liées, quand les média souverains distillent au goutte à goutte, le sentiment d’impuissance et la nécessité des réformes ?
1. l’avenir se décide maintenant, 27 mai 2010, 21:10
Le schéma ressemble à celui-là : on fout la trouille par des mesures poussées au maximum, la CFDT ( en 95 ce fut FO qui lâcha début 96) se place en tête avec la CGT ligotée par les européistes de la CES. Le mouvement prenant de l’ampleur, le gouvernement fait semblant de céder sur des points qui "tiennent à coeur" à la CFDT : la CFDT, satisfaite plante le mouvement, la CGT se retrouve toute seule ou presque comme en 95. On connaît la suite avec la réforme FILLON qui devait tout régler. En réalité, comme il est dit plus haut c’est la descente aux enfer accompagnée par des syndicats de complaisance encadrant cette vieille CGT qui s’est laissée piéger par le "syndicalisme rassemblé" et des partis politiques affaiblis par un certain manque de courage pour ceux qui se proclament de "gauche", comme l’Histoire nous le montra si souvent.
Nous sommes à la croisée des chemins où se joue la crédibilité de ceux qui disent vouloir le changement.
Si on laisse faire, ce sera comme en 39, on enfermera avec l’accord de l’actuelle "opposition", ceux qui résistent.