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L’économie de Marché "capitaliste" une idiotie de l’histoire des hommes .

Publie le jeudi 20 décembre 2007 par Open-Publishing
5 commentaires

Ce marché capitaliste a ,paraît-il,joué un grand rôle dans l’histoire économique du monde pour son développement et pour satisfaire les besoins matériels et culturels de chaque être humain .Pourtant ,à cause de ce marché de voleurs,les guerres les plus atroces depuis la nuit des temps ont massacré des millions et des millions d’êtres humains sans répit.Si l’économie de marché capitaliste subsiste encore c’est que la plupart des habitants de la planète ne sont pas encore sorti de la barbarie et de la manipulation des dirigeants bourgeois qui ont succèdé à la noblesse et à la socièté esclavagiste.Les analyses de Marx-Engels sur ces sociètés d’exploitation nous en formulent les logiques et les conséquences meurtrières .Donc il est clair que combattre l’économie de marché "capitaliste" est une nécessité historique pour que les hommes vivent en harmonie .

La social-démocratie veut préserver l’économie de marché..Au nom de l’argument que c’est le seul système qui permet de créer des richesses par la créativité du travailleur .Le malheur c’est que la proprièté des moyens de production et d’échanges asservit le travailleur à un exploiteur propriètaire du moyen de production.Le travailleur est corvéable à merci et jetable quand il ne sert plus servilement le Patron .Alors leur thèse est bafouée par la pratique,même ce qui est proprièté publique est asservi au Patronat privé avec un minimum de contrôle.Les états mis en place par le capitalisme ne sont là que pour réguler le marché du travail et imposer aux travailleurs les lois du marché .Malgré les luttes ,les révoltes,parfois des révolutions,le système perdure et poursuit sa logique de misère,freiné parfois par le mouvement populaire qui n’en peut plus de cette exploitation .

La lutte idéologique des dominants,par toutes sortes de moyens,maintient les peuples dans la sujétion du salariat et dans l’assistanat dévalorisant la personne humaine.Les socialistes,en tant qu’idéologie sociale complémentaire du système capitaliste,ne sont là que comme "leurre" et sparadrap d’une maladie inguérissable .Les milliardaires croulent sous un argent volé aux peuples et la mondialisation actuelle renforce encore plus leur fortune.Pendant ce temps les peuples sont malades,mal nourris,mal logés etc ...

Alors plus que jamais cette socièté de marché capitaliste est à supprimer,n’en déplaise aux socio-démocrates,pour la remplacer par la socièté "Communiste" où chacun pourra s’épanouir dans son travail sans un Patron exploiteur et recevra selon ses besoins matériels et culturels .Certains sont crédules sur cette possibilité et pourtant c’est la seule solution pour sortir l’humanité de la soumission ert de la sauvagerie .

Bernard SARTON,section d’Aubagne

Messages

  • En passant de la social-démocratie au social-libéralisme le PS a abandonné "l’économie mixte" (capitaliste) pour "l’économie de marché". Donc privatisation et marchandisation à tout crin. La régulation étatique qui préservait le profit du capital tout en donnant du grain à moudre au salariat a disparu.

    Christian D

    • Mais quelque part, ce n’est pas le PS qui a abandonné la social-démocratie, mais bien plutôt la bourgeoisie qui a décidé d’enlever le grain à moudre , de détruire l’alliance capital-travail qui nourrissait tout appareil faisant métier d’être en même temps organisateur des travailleurs et en même temps intermédiaire entre classe ouvrière et bourgeoisie.

      La place de la social-démocratie a , si je puis dire, fondu au soleil. Il en est advenu un double mouvement mécanique implacable :

      1)
      le passage au pas de charge des restes des appareils social-démocrates en nomenclaturas bourgeoises assumées (parti politique transformé en machine électorale pure et exclusive, perte d’ambitions même lointaines et abstraites d’une autre société, etc). Royal commence + à ressembler à Hillary Clinton qu’à Delors ou quelque fondateur du SPD.

      2)
      En France, le PS ,qui était le moins ouvrier des partis sociaux-démocrates (avec le PS italien qui lui a été météoritique), dérive à plus grande vitesse, rattrapant le retard, et le dépassant , qu’il avait sur sa droite. Ce parti sans ancrage est plus léger dans sa cavalcade dans la bourgeoisie et fournit des cadres éminents de la bourgeoisie mondiale la plus ultra-libérale. Il en résulte que l’alliance qu’il avait avec le PCF dont des secteurs importants se comportaient en social-démocratie, explose progressivement sous le feu de la contrainte.
      Ce qui a joué pour le PS joue pour les secteurs sociaux-démocrates du PCF, des petits courants style verts ou radicaux, qui n’ont plus de places bien définies, et certainement pas de possibilités de prendre la place laissée par le PS. Ils n’ont eux que le choix d’accompagner le PS dans sa course au Modem ou bien d’aller vers un cours radical qui les satellise autour de ceux qui symbolisent au mieux la résistance des travailleurs (le moment de légèreté et de bonheur des verts est passé partout en Europe, et l’on assiste à une résurgence de partis politiques à la gauche de la gauche).

      Car le fond est là, si il existe un espace politique immense laissé au milieu des travailleurs par l’intense affaiblissement du PCF et le départ du PS vers d’autres horizons, celui-ci n’est pas une place social-démocrate (même si les travailleurs sont souvent sociaux-démocrates en mentalité et en désir) en tant que possibilité de construire un appareil intermédiaire gérant un compromis entre le capital et le travail, sous ses multiples formes (appareil d’état, nomenclatura, bureaucratisme syndical, etc). ça , le cours actuel de la bourgeoisie n’en veut plus (ils veulent tout et sont prêts à jouer classe ouvrière chinoise contre classe ouvrière européenne, britannique contre irlandaise, irlandaise contre fançaise, tchèque contre italienne, etc).

      Ces deux éléments signent la fin d’une époque même si les hommes et les femmes ont du mal à l’accepter. Les rêves interminables de retrouver le paradis perdu de banlieues rouges , d’appareils puissants et pléthoriques , sont vains. La course aux postes est terminée, sauf si on veut être bourgeois en pureté.
      .
      Un grand vide s’est creusé.

      Ce vide ne laisse qu’une seule possibilité de reconstruction d’un espace à gauche : Par la radicalité non pas du discours seulement mais surtout par le type d’organisations à opposer à la bourgeoisie. L’indépendance absolue vis à vis des prébendes, le démocratisme basiste et basique, la mentalité de résistants, la mentalité du réseau de résistance , la transparence entre travailleurs, deviennent briques de base, briques de reconstruction pour refaire un mouvement ouvrier au sens large, susceptible de reprise de confiance en eux des travailleurs et de victoires sociales de ceux-ci.

      Le PCF, la LCR, LO, le PT, les Alternatifs , les libertaires, n’ont plus de boucliers ouateux pour exister. Il leur faut joindre leurs forces sur ce cours de résistance et de basisme qui empruntera forcement beaucoup à une espèce trotsko-libertaire, d’opiniâtreté historique des militants de base du PCF toujours habitués à tenir bon sous la tourmente alors que leurs dirigeants ont plié depuis longtemps.

      Après l’impasse de la cathédrale de guimauve de l’après Mai 2005 qui n’était réellement qu’un rêve social-démocrate non avoué (donc intenable organisationellement), le chemin se reprends sur de meilleures bases.

      Ce chemin est âpre, dur et féroce. Il transforme le PCF en champ de bataille, restructure l’extrême gauche au pas de charge, des pôles ressurgissent, des convergences se créent, convergences sur tenir et résister, sur l’idéal communiste.

      Copas

    • Je me demande si on est pas dans une situation pré-révolutionnaire. Vieux stal borné.

    • Ce que dit Copas,dans le détail de la crise de la social-démocratie,est juste,mais la délégation de pouvoir a fait beaucoup de dégâts dans la conscience ouvrière et salariale au sens large .Les bases dans tous les partis sont manipulées au nom de la sacro-sainte unité.Beaucoup d’entre nous portons le message du pouvoir adhérent-militant sur le plan horizontal avec porte-parole pour enfin vaincre la verticalité du pouvoir délégataire .La férocité du capital actuel met en difficulté les dirigeants auto-proclamés des partis dit de gauche,y compris le PCF .Les partis ont toujours une élection à préparer et la bourgeoisie agite ce hochet en permanence pour occuper le militant en dehors du système productiviste.L’entreprise,lieu décisif pour changer le système,reste encore hermétique à la prise de pouvoir par les salariés de leur lieu de travail où ils passent les trois-quart de leur vie .D’où la nécessité de collectifs de salariés pour autogérer les entreprises,grandes ou petites,avec toutes les compétences techniques et administratives.

      Les Patrons actuels ,de tradition familiale et paternaliste,sont en crise et désuets par la seule force de la logique actionnarial.Le salarié est désemparé devant ce vide "délégataire"qui le confortait dans une soumission sans responsabilité entreprenariale.Face aux délocalisations, organisées par l’actionnariat de rentabilité maximum financière,les salariés sont devant un défi majeur :prendre la responsabilité de l’entreprise ou accepter les indemnités de départ qui conduisent le plus souvent au chômage et aux petits boulots.Il en est de même pour le citoyen -militant qui vote aux élections sa délégation de pouvoir ou ne vote pas par désintérêt ou décrédibilité du pouvoir politique.L’exemple de la désignation des candidats avec tête de liste dans nos villes démontre notre habitude délégataire pour concourir les listes "bourgeoises"qui imposent cette formule depuis le moyen-âge.L’esprit de rassemblement pour se donner des "chances " de vaincre les listes de la bourgeoisie induit la discipline des militants malgré les rancoeurs et les divergences d’appréciation stratégique .Cette emprise de l’idéologie bourgeoise sur nos comportements délégataires permet à un Maire ou un Secrètaire de justifier cette logique d’efficacité électorale.Les assemblées générales des communistes d’Aubagne,comme ailleurs,me l’ont démontré.Mais comment aller contre cette logique "bourgeoise" de comportement ?Là est le noeud de notre rénovation révolutionnaire pour enfin sortir de ce dilemne...Copas en indique certains chemins...

      La médiatisation du personnel dit "politique"impose des choix de personnes au lieu des collectifs amorcés par les comités anti-libèraux qui au final n’ont pu s’en débarasser par le poids des freins délégataires .Le Patronat,malgré sa déliquessence actuelle,ne renonce pas au pouvoir "individuel" car il ouvrirait la boîte de Pandorre "socialisante" dévastatrice pour lui et sa classe dominatrice .Nous sommes donc à un tournant historique accélèré par la mondialisation du capital et la montée consommatrice des peuples chinois,indien,de l’amérique latine et de certains pays d’afrique.Les salariés des pays dit occidentaux sont en concurrence avec les salariés de ces pays émergents,comme on dit .Ils leur faut donc "sortir" de leurs habitudes syndicales de revendications pour prendre en mains l’animation et la gestion de leur entreprise au détriment du Patron d’origine familiale ou désigné par les actionnaires.Il en est de même au niveau du militant de parti et du citoyen au niveau territorial.

      Nous devons donc nous organiser par rapport à ce défi pour éviter l’échec de la délégation de pouvoir maintenu en URSS,en CHINE et ailleurs.CASTRO en prend d’ailleurs conscience depuis sa maladie et CHAVEZ vient par son référendum d’en éprouver la limite.La révolution gagnante c’est l’effort permanent du pouvoir du salarié et du citoyen à mettre en place et à vivifier par la pratique démocratique en permanence .La personnalité dont le savoir permet le leadersheep doit apprendre la modestie et l’effacement après "l’expertise pédagogique",là d’ailleurs est le gros problème de la construction de la socièté communiste en devenir .

      Ni sauveur suprême,ni Dieu,ni Tribun c’est une condition à la fin de la délégation de pouvoir.La démonétisation du travail manuel et intellectuel peut aussi accélèrer la fin des riches et des pauvres et redistribuer les richesses produites à égalité de besoins .Mais cela est une autre paire de manches face à l’appêtit humain en constante évolution .

      Soyons optimistes quand même,le sauvage qui est en nous peut devenir Philisophe.....

      Bernard SARTON,section d’Aubagne

    • Sacré VSB !

      Tu as pointé comme moi que le verrou bureaucratique avait sauté (pas le PS, mais la démarche qui sous-tend le fond du fonctionnement nomenclaturiste, à l’œuvre au PS, mais également dans une grande partie de l’appareil du PC et dans une grande partie des appareils des organisations syndicales) ...

      Le contrôle des appareils, organisateurs des travailleurs pour le positif, et intermédiaires, construisant un pouvoir autonome entre bourgeoisie et classes déshéritées pour le négatif, est en train de voler en éclats.

      Ce n’est pas nous qui l’avons voulu, c’est la démarche conjuguée de la bourgeoisie de déchirer tous les contrats passés avec la classe ouvrière (quand la bourgeoisie a été obligé d’accepter ceux-ci) et la bêtise, l’incurie, le manque de fermeté et de conviction , l’imprévoyance de castes qui avaient construit leurs forces sur l’immobilisation de la ligne de front entre classe travailleuse et bourgeoisie.

      Nous nous trouvons donc progressivement dans une situation qui s’ouvre où les appareils sociaux-démocrates (au sens de fond) ont encore pouvoir de nuisance mais ne peuvent plus grand chose pour organiser.

      Cette situation permet l’ouverture mais également une grande dangerosité.

      Elle permet l’ouverture si, à marches forcées, nous construisons une convergence politique (anti-social-libérale, anti-bureaucratique, indépendante sourcilleuse de l’état, communiste, démocratique, "ouvrière"), une convergence organisationnelle des travailleurs (traiter la question de la division syndicale en écartant les diverses écuries social-démocrates d’en haut).

      Elle est dangereuse car la classe travailleuse actuelle a besoin d’un mouvement ouvrier puissant pour résister, d’un arc de forces communistes (avec les anars si on veut, je ne fais pas de fixation sur le terme communiste, ce qui importe c’est le fond) résistant et capable de mener l’offensive.

      Mais l’ouverture permet de mener des batailles plus librement , le pouvoir contre-révolutionnaire d’appareils intermédiaires négociant entre le capital et le travail (et bornant par là même le combat) n’est plus le frein absolu qu’il était avant.

      Il y a donc possibilité à tout instant de voir surgir des situations sans rives , sans limites clairement établies, dans un sens comme dans l’autre.

      Situation révolutionnaire ? non incontestablement. La classe travailleuse a trop perdu de forces politiquement.

      Pré-révolutionnaire ? Hum je ne sais, mais incontestablement la situation doit permettre une ligne de reconstruction, d’essayer de mener des grèves de masse (s’opposant à la vision étriquée des grèves générales , je ne dis pas que c’est mauvais, mais que pour l’instant je ne pense pas qu’on en ait la force), hum, grèves de masse (on ouvre le livre à la page Rosa Luxembourg et on lit, on ouvre la page Asturies et on lit comment une défaite terrible et meurtrière n’a pas entamé la marche en avant vers la situation révolutionnaire espagnole, etc).

      Points clés :
      1) Reconstruire le mouvement syndical en le réunifiant par en bas,
      2) développer des organes de lutte démocratiques et coordonnés de tous les travailleurs en cas de ....lutte.
      3) préparer les batailles sociales par une propagande coordonnée longtemps à l’avance à l’extérieur comme à l’intérieur.
      4) Favoriser l’esprit de résistance et de reconquête, "on recule" mais "on reviendra" , de défense intransigeante des intérêts des travailleurs.
      5) reconstruire des convergences communistes dans les entreprises (pour pousser aux 2 premiers points et faire de la politique )
      6) Réunifier en dehors et en liaison avec les entreprises. Assosses, comités, partis etc. C’est un mouvement ouvrier qu’il faut reconstruire et remettre en cohérence, pas académiquement mais dans le feu de la bataille sociale.

      Copas