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L’espion Robert Eringer cible d’une fatwa pour "injures envers le Prophète"
par silou
Publie le mardi 10 février 2015 par silou - Open-PublishingPlus connu pour ses frasques d’espion plus ou moins sérieux, Robert Eringer, ancien consultant pour les services de renseignement américains, dont le FBI, semble être la dernière victime des islamistes radicaux.
Dans un message effectivement peu respectueux envers l’islam, le très conservateur Eringer a publié sur l’un de ses blogs une peinture d’un diable qu’il décrit comme étant "la véritable face du musulman Mahomet".
Le californien a même affirmé sur son compte Facebook que l’Islam était "une religion mauvaise et cruelle".
Ces propos, depuis repris sur plusieurs blogs, semblent avoir attiré l’attention des milieux radicaux en ligne, qui pullulent depuis l’émergence de l’Etat Islamique en Syrie et en Iraq.
Selon plusieurs témoignages, Abdelfateh Hamadeche, un imam extrémiste, aurait demandé lors de la dernière prière du vendredi "la tête du kufr impérialiste, Robert Eringer".
’’Ceux qui insultent le Prophète, Paix et bénédiction d’Allah sur lui, doivent périr par le sabre", aurait ajouté l’imam radical lors de son prêche, lançant par la même occasion une fatwa envers l’ex-espion américain.
Selon Pierre Thomas, expert auprès du Centre d’analyse stratégique des comportements extrémistes (CASCE), chargé de la veille sur les médias islamistes, "vu le contexte actuel, cette fatwa est à prendre au sérieux", ajoutant que l’imam Hamadeche était "bien connu pour ses liens avec des éléments opérationnels d’ISIS, également appelé DAECH".
Eringer, désormais tenancier du BoHenry’s Cocktail Lounge à Santa Barbara, ne semble pas avoir réagi à cette inquiétante escalade.
Ces derniers évènements indiquent la disparition des frontières dans la bataille avec les islamistes radicaux, à tel point que les propos d’un ex-espion au profil banal puissent désormais attirer l’attention de dangereux terroristes.
Pendant ce temps, le monde était toujours sous le choc de la décapitation de l’otage japonais Kenji Goto, brillant journaliste détenu jusque alors par ISIS en Syrie. Un otage jordanien serait toujours détenu par les islamistes radicaux.
La guerre déclarée contre le terrorisme islamiste comme évoquée par le Premier-ministre Manuel Valls dans son discours du 13 janvier 2015 ne semble pas prête de perdre en intensité.