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L’unité à gauche (I)

Publie le lundi 16 juillet 2007 par Open-Publishing

L’unité à gauche est si difficile à faire que les deux années passées, après le succès du NON au TCE, 55% d’électeurs, dont une majorité de gauche, n’ont pas suffi à la réaliser. Pourtant, il faut continuer à y travailler comme le chercheur, l’œil sur le microscope.

Analysons quelques points forts soutenus par les uns ou par les autres, qui sous-tendent chacun un pourcentage de vérité :

I) D’abord un programme, le reste, on verra après.

Commentaire :

Oui, c’est certain ; mais ce programme doit contenir des propositions qui conviennent à une majorité, par exemple celle du NON au TCE. Il doit tendre non pas à un nivellement par le bas, c’est-à-dire des annonces qui ne bousculeraient rien, mais à des précisions sur l’ensemble de la citoyenneté et qui seraient reconnues par tous.

N’est-ce pas alors une sorte de perfection ? Oui, c’en est une. Mais elle ne peut être fixée à une date précise, sa forme la meilleure se trouvera dans le temps. Un programme rassemblant tant de personnes doit nécessairement bouger, avec l’accord de tous, le plus longtemps possible. Si la qualité d’un programme est telle, c’est-à-dire d’être perfectible, ce sont les gens qui interviennent alors avec la capacité d’y croire jusqu’au bout comme l’artiste qui achève son œuvre jusqu’à son terme.

Etant donné l’importance d’un programme et sa capacité à évoluer, comment garantir ses qualités ?

C’est là qu’interviennent les personnes, ce sera la proposition II) dans un prochain article.

Ensuite dans un article III), nous parlerons des moyens. C’est peut-être le plus difficile.