Accueil > LA FRANCE DES SANS PAPS : PETITS ET GRANDS ... Chronique à lire et compléter

LA FRANCE DES SANS PAPS : PETITS ET GRANDS ... Chronique à lire et compléter

Publie le jeudi 15 juin 2006 par Open-Publishing
5 commentaires

Très peu de passage pour les "pauvres" réfugiés qui tentent chaque jour
d’aller en Angleterre.

Depuis quelques temps, les nouveautés,

pour interdire le voyage des demandeurs :

1.Les forces de police se concentrent sur les lignes de train : une personne
partie à Dunkerque a été arrêtée et éloignée, 4 fois dans la semaine, avant
de pouvoir regagner Calais. des personnes interpellées il ya trois à quatre
jours, ne sont pas encore revenues sur leur squatt aménagé.
La gendarmerie, la police ferroviaire, la PAF, le commissariat, tout le
monde est sur les rails. Les gendarmes effectuent des contrôles d’identité
de tous les voyageurs sur certaines lignes, passant par Boulogne.
Des gendarmes chasseurs alpins sont arrivés à Calais, il y a environ deux
semaines. (pour s’attaquer aux réfugiés dans les dunes ?)

2.Des policiers sont intervenus sur des lignes de bus Calais Dunkerque, pour
interdire la montée aux africains.

pour empêcher le dépôt des demandes d’asile (?)

Les réfugiés se prétendant somaliens, reçoivent maintenant souvent un APRF,
que la PAF ne fait pas traduire, et qui ne mentionne pas le pays de retour.
Ces APRF conjugués aux prises d’empreintes digitales sur la borne Eurodac,
seront-ils demain une arme pour leur interdire l’asile en France ?

pour empêcher la fixation et les relations avec les français

1.Soutien policier à toutes les iniatives racistes : telles celles de LIDL et
ALDI, des supermarchés discount qui refusaient l’entrée aux réfugiés, sur
des critères physiques. Ce qui avait abouti à refuser l’entrée aux réfugiés
avec statut et demandeurs d’asile. J’ai pu filmer un policier du
commissariat de Calais m’annonçant une nouvelle loi : interdiction des
réfugiés dans le LIDL. L’intervention du MRAP de Dunkerque a réussi à
débloquer les portes.

Même démarche de soutien policier vis-à-vis d’un chauffeur de bus direction
Dunkerque qui interdisait la montée aux africains.

2.Des policiers du commissariat de Calais sont venus surveillés l’entrée de
l’un des parcs de Calais. L’été arrivant, les réfugiés s’y reposent
volontiers

3. Harcèlement policier pour interdire le repos des futurs demandeurs
d’asile : interventions policières constantes avant les passages et après.
Usage de la police municipale en collaboration avec les interventions CRS
(pratique pourtant interdite) : la semaine dernière, des agents municipaux
ont été vus circulant sur les mêmes routes qu’un car de CRS. Interrogée sur
la légalité de cette "collaboration", la femme conductrice a refusé
répondre.

(Mais bonne nouvelle, la CRS 15 qui s’attaquait autant aux réfugiés qu’aux
français, gazage, matraquage, insultes... a enfin été expulsée de notre
ville après plus de deux mois de fixation. La CRS 21 la remplace. Ils font
leur boulot, comme ils aiment à le répéter.)

ZPAJOL liste sur les mouvements de sans papiers

Messages

  • Le ministre délégué à l’Aménagement du territoire Christian Estrosi a dénoncé une "tentative de manipulation", après la polémique suscitée par la circulaire relative à la régularisation des enfants sans papiers scolarisés en France.

    Le ministre s’en est pris avec forces aux commentaires selon lesquels ne pourraient pas être régularisés les enfants parlant la langue de leur pays d’origine, et à une campagne d’affiches titrées "faudra-t-il leur couper la langue".

    "La manipulation d’extrême gauche voudrait nous faire croire qu’on interdit aux enfants étrangers de parler la langue de leur pays d’origine. C’est un procès stalinien", cf Estrosi.

    "La circulaire signée hier par le ministre d’Etat n’indique nullement que, parmi les critères de régularisation des familles ayant un enfant scolarisé, figurerait l’obligation de vérifier que l’enfant est incapable de parler la langue de son pays d’origine. C’est faux".

    NDLR !
    Faux : sarko a bien indIqué que les enfants ne devaient pas parler leur lgue maternelle (cf réunion resf)
    ca ait partie des 3 critères : né en fce, scolarisé en fce, ne parlant pas la lgue d’origine de ses parents ... dc ne pouvant s’intégrer ds son pays d’origine
    PARLAIT IL HONGROIS A SON ARRIVEE EN FCE ?

  • Le ministre délégué à l’Aménagement du territoire Christian Estrosi a dénoncé une "tentative de manipulation", après la polémique suscitée par la circulaire relative à la régularisation des enfants sans papiers scolarisés en France.

    Le ministre s’en est pris avec forces aux commentaires selon lesquels ne pourraient pas être régularisés les enfants parlant la langue de leur pays d’origine, et à une campagne d’affiches titrées "faudra-t-il leur couper la langue".

    "La manipulation d’extrême gauche voudrait nous faire croire qu’on interdit aux enfants étrangers de parler la langue de leur pays d’origine. C’est un procès stalinien", s’est insurgé M. Estrosi.

    "La circulaire signée hier par le ministre d’Etat n’indique nullement que, parmi les critères de régularisation des familles ayant un enfant scolarisé, figurerait l’obligation de vérifier que l’enfant est incapable de parler la langue de son pays d’origine. C’est faux"

    NDLR : Faux !!!! dernière réunion RESF

    3 critères : né en fce, scolarisé en fce, lgue parlée fse ...
    SARKO PARLAIT IL HONGROIS A SON ARRIVEE EN FCE ? OU ...
    SA MERE NE L’A T ELLE BERCE QU’EN FCS ? ET SA NOUNOU HONGROISE ?

    LE pauvre homme .... aucune trace de lgue finohougrienne .... Dommage ! Il serait devenu linguiste ....

    • SOS Racisme a qualifié mercredi de "vaste supercherie" la circulaire adressée par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy aux préfets les autorisant à "réexaminer" la situation des familles en situation irrégulière dont un enfant est scolarisé si elles déclinent les propositions d’aide au retour.

      "Nous sommes convaincus que les critères de jugement et le traitement des cas tomberont non seulement dans l’arbitraire mais également dans l’injustice si le sort de ces familles est laissé entre les mains des préfets", a déclaré l’association.

      "De plus, les critères permettant à des familles d’accéder à la régularisation nous semblent une fois de plus relever de la plus grande approximation, en particulier celui de la volonté d’intégration des familles", a-t-elle ajouté.

      SOS Racisme "ne se laisse pas duper par les annonces du ministre de l’Intérieur et déplore l’obstination de ce dernier à utiliser une fois de plus le sort de familles en détresse à des fins électorales".

    • familles_d_eleves_sans_papiers_deux_mois_pour_se_faire_regulariser.html

      Nicolas Sarkozy, a adressé hier aux
      préfets un courrier les autorisant à « réexaminer » la situation des familles
      sans papiers dont au moins un enfant a été scolarisé en France au cours de
      la dernière année scolaire. Face à la grogne des associations de défense des
      étrangers, qui redoutaient que les vacances d’été soient l’occasion
      d’expulser des familles, le ministre de l’Intérieur avait annoncé « un geste
      de clémence », la semaine dernière, aux sénateurs qui examinaient sa loi
      immigration. Il a pris la forme d’une circulaire dont l’objet principal est
      l’offre d’une aide au retour augmentée aux familles concernées (7 000 euros
      contre 3 500 euros pour un couple auxquels s’ajoutent 1 000 euros par enfant
      mineur jusqu’au troisième). Ce pécule sera proposé uniquement aux familles
      qui se manifesteront dans les deux mois qui suivent la publication de la
      circulaire. En cas de refus, ces familles pourront, sous conditions,
      bénéficier d’une « régularisation exceptionnelle ».

      Le ministre invite les préfets à prendre en compte cinq critères pour se
      déterminer : la résidence habituelle en France de la famille depuis au moins
      deux ans, la naissance d’un enfant sur le territoire national, l’absence de
      lien de cet enfant avec le pays d’origine, la qualité de l’éducation
      parentale, la volonté d’intégration de la famille. Le ministre demande aux
      préfets de « statuer sur chaque demande d’admission exceptionnelle au séjour
      dans un délai d’un mois suivant la réception de cette demande et, en tout
      état de cause, avant la rentrée scolaire de septembre 2006 ». Les familles
      retenues recevront une carte de séjour provisoire d’un an

      ON CONTINUE LE COMBAT !

  • http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060615.OBS1864.html

    Les familles sans-papiers qui comptent des enfants scolarisés pourront
    bénéficier d’une carte de séjour temporaire s’ils répondent à six critères.

    5.200 personnes, selon la police, plus de 10.000, selon les organisateurs,
    ont défilé contre le projet de loi Sarkozy sur l’immigration début mai
    (Sipa)

    U ne circulaire a été adressée aux préfets par le ministre de l’Intérieur
    Nicolas Sarkozy mercredi 14 juin les autorisant à "réexaminer" la situation
    des familles en situation irrégulière dont un enfant est scolarisé, si elles
    déclinent les propositions d’aide au retour et sous six critères.
    Mettant l’accent sur l’aide au retour volontaire, le premier chapitre de
    cette circulaire de quatre pages informe les familles susceptibles d’être
    concernées sur les dispositions concernant cette aide, notamment
    financières : 2.000 euros pour un adulte seul, 3.500 pour un couple auxquels
    s’ajoutent 1.000 euros par enfant mineur jusqu’au troisième, puis 500 euros
    par enfant supplémentaire. L’aide au retour volontaire pourra "être doublée
    pour les familles qui auront demandé à (en) bénéficier dans un délai de deux
    mois" à partir de la publication de (cette) circulaire".

    "De manière exceptionnelle et humanitaire"

    Ce n’est qu’en cas de refus de la part des familles concernées que les
    préfets pourront "réexaminer leur situation dans le cadre de [leur] pouvoir
    d’appréciation dès lors qu’elles en feront la demande dans le même délai".

    Ce "réexamen pourra vous conduire à admettre au séjour certaines de ces
    familles, de manière exceptionnelle et humanitaire, dans l’intérêt des
    enfants", indique la circulaire du ministre de l’Intérieur.

    Six critères

    Les préfets devront se décider en prenant "en compte" six critères, dont le
    premier est que "au moins un des parents" ait sa "résidence habituelle en
    France depuis au moins deux ans". La "scolarisation effective d’un des
    enfants au moins en France depuis septembre 2005, la naissance ou la
    résidence habituelle en France d’un enfant depuis qu’il a atteint au plus
    l’âge de 13 ans, l’absence de lien de cet enfant avec le pays dont il a la
    nationalité", constituent les critères suivants. Enfin, il conviendra que
    les préfets tiennent compte de la "contribution effective du ou des parents
    à l’entretien et à l’éducation de l’enfant depuis sa naissance", de même que
    de l’existence d’une "réelle volonté d’intégration de ces familles". Cette
    dernière, énumère la circulaire, passe par "la scolarisation des enfants,
    leur maîtrise du français, le suivi éducatif, le sérieux des études et
    l’absence de trouble à l’ordre public".
    En cas de réponse positive, les préfets délivreront aux intéressés "une
    carte de séjour temporaire" avec la mention "vie privée et familiale".

    Pour cetains on va donc gagner 1 an (NDLR)