LA NATION ET LA MORT : La Shoah dans le discours et la politique d’Israël

LA NATION ET LA MORT
La Shoah dans le discours et la politique d’Israël
Idith ZERTAL

Comment la shoah est instrumentalisée par les hommes politiques israéliens à des fins politiques ?
La mémoire est au coeur d’enjeux identitaires et de défense nationale.

« Travail d’archéologie textuelle, le livre témoigne en tout cas de l’émergence, dans le discours politique dominant, d’un ordonnancement téléologique de références incantatoires télescopant la chronologie du peuple juif en un étrange présent hors de l’Histoire. »
VIF/L’EXPRESS

« Idith Zertal tranche au scalpel dans l’écheveau des mythes nationaux, utilitaires certes, mais qui ligotent la société israëlienne de mille noeuds gordiens. [...] l’historienne ne se confine pas à la seule étude des archives de la mémoire, mais elle indique comment la crainte de l’amnésie s’est muée en hypermnésie au coeur des "territoires jaunes" des conflits contemporains. »
LIBÉRATION

« La force de l’ouvrage d’Idith Zertal réside en ceci qu’il n’est absolument pas polémique. La richesse historique du propos, la force de l’analyse, l’exemptent de ce soupçon. [...] Sous la menace perpétuelle du péril d’extermination - ce péril contenu dans l’invocation de la Shoah - il arrive que certains actes échappent à la trame d’un conflit historico-politique, et à la raison. »
POLITIS

« Il est vital, il est urgent d’en finir avec ces amalgames meurtriers entre la Shoah et Israël, entre "la Nation et la Mort", dont les effets pervers sont au coeur de notre actualité, dit en substance l’historienne Idith Zertal dans ce livre remarquable et terrible, qui se situe dans la lignée philosophique de Hannah Arendt. »
LE NOUVEL OBSERVATEUR

« C’est [l’] omniprésence du passé qu’analyse l’historienne israélienne Idith Zertal, dans un livre documenté sur l’histoire de la mémoire de la Shoah depuis 1948, qui offre une réflexion dense et profonde sur la place du deuil, de la mort, de la victime dans la nation israélienne. [...] Nourri de réflexions théoriques sur les usages contemporains du passé, le livre d’Idith Zertal n’en est pas moins sans concession sur les abus de la mémoire, notamment ceux de la droite et de l’extrême droite israéliennes : pour elle, la veine nationaliste, nourrie de références au génocide, a tué Itzhak Rabin, de même qu’elle entrave le processus de paix. »
L’EXPRESS

« L’ouvrage de Zertal porpose en pointillé une [...] vision ouverte, tolérante, lucide et réflexive de la politique - aux antipodes des mythes nationaux fondés sur un mélange de solidarités viscérales et de peurs irrationnelles, le tout cimenté par une vision historique dominée par un culte des morts. »
MOUVEMENTS

« Au-delà de l’analyse des usages de la Shoah, Idith Zertal, on l’aura compris, se livre à une étude critique des fondements mêmes de la société et de l’État israéliens. L’ouvrage est porté par une passion qui est certainement à la mesure des attentes et des frustrations qu’elle nourrit vis-à-vis du pays dont elle est citoyenne. »
DIASPORAS

« Remarquable synthése... »
XXème SIÈCLE