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LA PRODUCTION DE LA PEUR

par Lukas Stella

Publie le lundi 9 août 2021 par Lukas Stella - Open-Publishing

"L’ensemble des informations est déformé et instrumentalisé pour valider toute action de l’État. Leur pandémie nous avertit que tout le monde est l’ennemi".
Contra la contra #4, La pandémie c’est la domestication, 2020.

L’obscurantisme, la peur et la confusion sont les armes dont abuse la propagande totalitaire d’un régime fascisant. Les médias affolent la population, la panique se répand, la terreur fortifie le pouvoir, l’autorité se renforce. Tout le monde a peur de tous les autres. La surveillance, la suspicion, la dénonciation, la délation, l’insécurité mutuelle, le strict respect de la discipline, la soumission à l’autorité et à la répression qu’elle applique pour maintenir son pouvoir de domination, l’angoisse d’une menace présumée, l’isolement supposé protecteur, nous mènent à la décomposition de la vie sociale, la destruction du commun, la désintégration de la société.
Ainsi tout le monde devient le surveillant de la prison généralisée et informatisée, un espace disciplinaire qui puisse permettre de détecter les intentions des supposés coupables et les suspicions de déviances, afin de faire régner la normalisation totalitaire nécessaire au système d’exploitation marchand.

Il s’agit de suspecter, de détecter et signaler tout comportement présumé criminel. Chacun devient l’espion, le juge et le bourreau de son voisin. Ici, l’important n’est pas que la délation soit efficace, mais bien de participer au régime policier pour légitimer volontairement la répression permanente de l’État totalitaire. Ce qui se cache derrière cette frousse spectaculaire internationale, c’est la crainte bien réelle des possédants du monde pour leurs sécurité.
Tous ceux qui portent un autre regard sur la situation que celui officiel sont systématiquement calomniés, licenciés, censurés... Ce n’est qu’une histoire de chiffres indiscutables et jamais ce qu’il représentent dans la situation avec son contexte particulier. L’illusion est dans cette omission permanente.

Le matraquage répétitif et permanent de la propagande de cette réalité des choses marchandes, déforme nos perceptions et notre compréhension de la situation. Nous ne sommes pas informés, mais "mis en forme". Tout est normalisé sur le chemin d’accès au monde. La procédure à reproduire est la norme, une soumission au programme à exécuter.
"Libre à ceux qui souhaitent mourir en paix d’attendre la mort dans le confort conjoint du cercueil et de la télévision, mais nous ne laisserons pas leur gâtisme infester notre volonté de vivre." Raoul Vaneigem, La renaissance de l’humain est la seule croissance qui nous agrée, avril 2020

Le virus n’est pas un ennemie envahisseur à combattre et à vaincre, car c’est perdu d’avance. Des virus il y en a partout, on en a des millions dans le corps, ils sont en nous-même et on apprend toujours à vivre avec. Vouloir les combattre c’est se détruire. Le danger de l’épidémie n’est pas la contagion mais la peur et la psychose mortifère que les médias et les politicards génèrent. Ce n’est pas un problème de vaccins, de prolifération, de gouttelettes, de protection, de distanciation, de confinement, de restriction des libertés, de maintien de l’ordre et de répression, mais bien une question de vitalité, d’environnement propice, de prévention, de médicaments et de qualité des soins dans de bonnes conditions...
"La crise sanitaire montre jusqu’où l’État obtient notre soumission au nom de la santé" Gille Dauvé.

L’urgence sanitaire n’est qu’un prétexte totalitaire à la dictature marchande. Notre santé ne les intéresse que si nos maladies leurs sont profitables. Il s’agit maintenant de libérer la médecine de la corruption qui la gangrène, de libérer la recherche scientifique de l’emprise de la finance et de la main mise des trusts pharmaceutiques, par l’émancipation de la population de la dictature de l’État et de l’emprise de la marchandise.

Méfions-nous du scientisme mercantile ! Ne prenons pas la propagande conformiste de nos ennemis oppresseurs pour des réalités irréfutables. Doutons des affirmations trop certaines, remettons en cause leur pensée unique, discutons des faits, des démonstrations et des déductions, critiquons leurs évidences lucratives autoritaires...
Les experts vendus aux trusts ne sont pas crédibles, les tests ne sont pas fiables, les médecins ne sont plus dignes de confiance, les politiques ont perdu tout crédit, la croyance aux médias dégringole, le spectacle s’effrite...
Pour les gestionnaires du désastre l’épidémie n’est plus qu’un masque de fantôme, agité pour faire peur à ces vieux-enfants bien conformes et beaucoup trop crédules, afin de toucher de gros dessous-de-table et d’instaurer un régime néo-fasciste sous de faux prétextes.

L’État corrompu impose sa politique d’urgence sanitaire en se basant sur des tests qui ne détectent que des traces et qui produisent un pourcentage de positifs, prévu par le taux de sensibilité programmé. Ils produisent ainsi la peur d’une épidémie artificiellement gonflée de malades imaginaires, afin de pouvoir vendre un maximum des pseudos vaccins OGM expérimentaux de leurs amis financiers des méga-labos. Ces milliardaires gagnent des fortunes titanesques par l’exploitation de la croyance, de la crédibilité, produisant ainsi une soumission sans faille d’une partie de la population. Les gens ne sont pas directement malades du covid, ils sont malades de la peur, des mesures sanitaires du gouvernement, de comorbidité, de l’absence de soin, de la baisse de leurs défenses immunitaires...
"La logique économique est, comme la discipline militaire, indiscutable. (...) Leur affairisme pue le mouroir et l’agonie." Raoul Vaneigem, Manifeste 2020.

La fin de ce monde est une nécessité vitale. Quand tout semble sous contrôle, figé, réprimé, il y a toujours une part émergente non assujettie, un no man’s land imprévu où s’auto-organise un brin de vie qui s’est échappé pour ne pas disparaître. Quand la pression des pouvoirs dominants augmente, des fuites apparaissent et se propagent, des débordements dissimulés se répandent là où l’on ne les attendait pas, imprévisibles.
Dans ce monde complexe, tout ce qui est prévisible risque de ne jamais arriver. L’aventure du changement spontané se prend au hasard de situations ingouvernables.

Lukas Stella, août 2021

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