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LE CHIFFON ROUGE

Publie le vendredi 12 octobre 2007 par Open-Publishing
16 commentaires

A écouter d’urgence :

Messages

  • A ceux qui disent que nous n’avons pas besoin de chants, de symboles, de troubadours et de héraults qui portent hauts les couleurs et les coeurs. Je leurs rétorque sans détour qu’ils se trompent.

    Car le chemin est long et nos volontés ont besoin de ce combustible fiévreux pour avancer dans l’osbcurantisme rampant.

    Et ces feux de ralliements si injustement décriés, n’effraient que ceux qui ont peur de perdre leurs jougs centenaires.

    Ah nous chère liberté âprement choisie, fend l’armure fielleuse de ces ames mortes et qu’elles renaissent et s’animent dans la lumière venue.

    Que serait l’art sans la poèsie, tout au plus une technique...

    Bien présent parmi les papillons.

    B.P

  • faudrait flouter la croix derriere !

    Thom

    • je ne vois vraiment pas pourquoi !
      Béric

    • comme il est dit ci après :

      Léo Ferré

      Muss es sein ? Es muss sein !

      La Musique... La Musique...
      Où elle était la Musique ?

      Dans les salons lustrés aux lustres vénérés ?
      Dans les concerts secrets aux secrets crinolines ?
      Dans les temps reculés aux reculs empaffés ?
      Dans les palais conquis aux conquêtes câlines ?

      C’est là qu’elle se pâme c’est là qu’elle se terre la Musique...
      Nous c’est dans la rue qu’on la veut la Musique !
      Et elle y viendra !
      Et nous l’aurons la Musique !

      MUSS ES SEIN ? ES MUSS SEIN !

      Depuis voilà bientôt trente ans
      Depuis voilà bientôt dix jours
      Depuis voilà bientôt ta gorge
      Depuis voilà bientôt ta source
      Depuis que je traîne ma course
      Au creux des nuits comme un forçat
      A patibuler mon écorce

      MUSS ES SEIN ? ES MUSS SEIN !

      Je suis un arbre non daté
      Depuis que je bois à ma porte
      Et que de l’enfer tu m’apportes
      De quoi trancher sur l’avenir
      Depuis que rien ne se dévore
      A part les ombres sur le mur
      Depuis que tu me sers encore
      La défaite sur canapé

      MUSS ES SEIN ? ES MUSS SEIN !

      Une araignée m’a dit " bonsoir "
      Elle se traînait au crépuscule
      Depuis que mon âme bascule
      Vers des pays plus mécaniques
      Depuis que gavé de musique
      Je vais porter ma gueule ailleurs
      Une araignée m’a dit " d’ailleurs
      Le tout c’est d’avoir la pratique "

      MUSS ES SEIN ? ES MUSS SEIN !

      Ludwig ! Ludwig ! T’es sourdingue ?
      Ludwig la Joie Ludwig la Paix
      Ludwig ! L’orthographe c’est con !
      Et puis c’est d’un très haut panache
      Et ton vin rouge a fait des taches
      Sur ta portée des contrebasses
      Ludwig ! Réponds ! T’es sourdingue ma parole !

      MUSS ES SEIN ? ES MUSS SEIN !
      Cela doit-il être ? Cela est !

      La Musique... La Musique...
      Où est-elle aujourd’hui ?
      La Musique se meurt Madame !
      Penses-tu ! La Musique ?

      Tu la trouves à Polytechnique
      Entre deux équations, ma chère !
      Avec Boulez dans sa boutique
      Un ministre à la boutonnière

      Dans la rue la Musique !
      Music ? in the street !
      La Musica ? nelle strade !
      Beethoven strasse !

      MUSS ES SEIN ? ES MUSS SEIN !
      Cela doit-il être ? Cela est !

    • Mais non (f...) Thom, cela prouve au moins que même ches las cathos, certains aspirent au changement...
      Pas tous effectivement, il suffit de regarder avec quel entrain certains chantent et d’autres non.
      Cela me rappelle un groupe de chorales qui avaient préparé ce chant pour le présenter à Angers en compagnie de Michel Fugain. Quelques membres du choeur de l’époque avaient renaclé dur.
      Tu te rappelles Philippe :-))
      Allez, tous en choeur : "compagnons de colère, compagnons de combat..."
      Et n’oubliez pas que si les paroles de cette chanson sont de Vidalin, le père de Michel Fugain a combattu pour la république espagnole pendant la guerre civile.
      Bigoudène (sans procuration)

    • ouiiii !!! j ai eu la meme réflection !!!!!

    • à florac, y a pas de cathos ! c’est le temple qu’on voit : dans les vallées cévenoles les anciens huguenots sont devenus athées et cocos et les temples servent très souvent de salle polyvalente pour concert, chorale, fête des écoles...! (voir thèse de joutard sur le sujet)

    • à florac, y a pas de cathos ! c’est le temple et les anciens huguenots sont devenus athées et coco et les temples servent très souvent de salle polyvalente pour concert, chorale, fête des écoles...! (voir thèse de joutard sur le sujet)

  • Oui, et on peut en chanter bien d’autres !

    http://chantsdeluttes.free.fr/

    et parmi ceux-ci (sur l’air de l’Internationale), bien adapté à l’époque actuelle

    Le Peuple au pouvoir

    http://www.deljehier.levillage.org/chan_rev.htm

    http://www.chambre-claire.com/PAROLES/chant-revolutionnaires.htm

    pour rappeler à certains qui voudraient faire des étrangers des nuisibles ou des esclaves :

    Bella ciao

    P. Bardet

    • Sans dénigrer "Le Chiffon Rouge", on peut quand même penser que le père de M.Fugain entonnait autre chose dans les années de lutte.

      Par exemple, l’appel du Komintern.

      Quittez les machines, debout prolétaires, marchez et marchez, formez vous pour la lutte
      Drapeaux déployés, et les armes chargées, au pas cadencé, pour l’assaut avancez,
      Il faut gagner le monde, prolétaire debout !

      Ou Le Drapeau Rouge

      Du sang partout, partout des larmes, toujours souffrir quel triste sort
      Mais nous prendrons un jour les armes, soyons tous prêts, unis et forts
      Tous debout, il est temps, en avant, quittons ces plaines de misère,
      L’horizon est déjà tout en sang, l’aube se lève mes frères,
      Frères suivez votre bannière, tachée du sang des innocents.

      Le Front des travailleurs

      L’homme veut manger du pain, oui, il veut manger du pain tous les jours
      Du pain et pas de mots ronflants, du pain et pas de discours.