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LE COMMUNISME EST L’AVENIR DE L’HOMME

Publie le vendredi 27 juillet 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

Voici, dans le cadre des débats d’idées ouverts au sein du Parti en vue du Congrès extraordinnaire, une « contribution ». Vous pouvez vous y associer... Nous souhaitons vivement que celle-ci soit publiée dans l’Humanité, ce que nous demandons depuis plus de 4 semaines ..

LE COMMUNISME EST L’AVENIR DE L’HOMME (1er juillet 2007)

L’heure de vérité est arrivée. Il faut en finir avec la confusion et l’esprit de capitulation qui règnent depuis trop longtemps dans les rangs de ceux qui déclarent défendre les exploités. Seule la lutte anticapitaliste clairement définie permettra à l’ensemble des travailleurs et à la grande majorité du peuple de se rassembler et de vaincre. C’est en retrouvant les idées de Marx et l’action de classe que le Parti Com­muniste y jouera le rôle qui lui revient et qu’il n’aurait jamais dû perdre.

Certes, les communistes ne considèrent pas avoir le monopole de la lutte pour la transfor­mation de la société. Ils entendent y contri­buer avec tous ceux qui y ont intérêt, à égali­té de devoir et de droit, et en tirant les leçons des erreurs commises, dans la fraternité et la solidarité si chères au coeur des travailleurs et de tous ceux qui rêvent de la justice so­ciale.Or, c’est le moment que J.C. Gayssot a choisi pour prétendre à la disparition du Parti Com­muniste et annoncer avec ses amis la créa­tion d’une formation sans principes, ni adver­saire et objectifs clairement définis.

L’histoire enseigne qu’un telle démarche ne peut que diviser et non rassembler à l’heure où l’en­semble de ceux qui travaillent n’ont qu’un en­nemi : le capitalisme. Le réalisme n’est pas là. Il n’est pas non plus dans le ralliement d’anciens dirigeants du PCF ou de militants du PS dans le Sarko­zisme, car cela n’est que le renouvellement de l’esprit de capitulation devant le capita­lisme déjà connu avec "l’union sacrée" lors de la première guerre mondiale, et la prise de pouvoir de De Gaulle en 1958.Il n’y a pas de hasard à de tels comporte­ments. C’est l’incapacité à analyser le capita­lisme et le anque de confiance dans les tra­vailleurs et les peuples qui ont créé une telle situation.

Il est faux de prétendre que la fracture sociale relèverait du mystère de la mondialisation et de la globalisation, car cela n’est que bali­vernes et brouillard pour cacher la vérité. Seule la concentration capitaliste supranatio­nale et le gigantisme des fortunes privées portent toute la responsabilité de cette frac­ture sociale, en France et dans tous les pays de la planète. Ce sont les 65 000 sociétés capitalistes multinationales et leurs 800 000 filiales réparties sur ceux-ci, qui , en s’affron­tant dans la jungle de la "guerre économique" pour conquérir des "parts de marché", pillent sans vergogne ni état d’âme, les richesses is­sues du travail et de la nature.

Ce sont elles qui détruisent ainsi, et de plus en plus, l’économie notamment par les OPA, les restructurations, les délocalisations et l’in­vestissement non productif. Ce sont elles et leurs valets gouvernementaux qui sont res­ponsables de la mise en cause du salaire et des retraites, de la destruction de la sécurité sociale et de la couverture de la santé, des coups portés à l’éducation nationale et à la recherche, de la catastrophe des banlieues et de la désertification de la ruralité. Ce sont elles qui ravalent le travailleur à la précarité, au travail déprécié et à l’état de SDF. C’est cette force capitaliste supranationale qui détruit la nation, toutes les nations, toutes les patries et les potentialités de chaque pays, dès lors que leurs forces productives sont mises en cause.

Aujourd’hui tous les peuples de la planète pourraient recevoir un dévelop­pement matériel et culturel extraordinaire grâce à la révolution informatique qui n’en est qu’à ses débuts. Cependant, l’obstacle ma­jeur est dans le capitalisme, dans cette mau­dite concentration capitaliste supranationale qui est devenue un tel fléau que l’espèce hu­maine et la vie même sur terre sont mena­cées.Et c’est cela que Nicolas Sarkozy, Bush, Mer­kel, Blair, Prodi, Zapatero, etc... représentent et soutiennent. Leur entourage répond de leur filiation. Il n’y a pas de multinationales, même d’origine française, qui défendraient les tra­vailleurs, la nation et la patrie. Au contraire, leur patrie c’est la concentration capitaliste internationale, à laquelle elles sont inféodées. Toutes représentent la malfaisance de celle-ci sur ce qui n’est pas elle. Le drapeau national dans les mains de ceux qui sont aussi cou­pables de ce forfait, n’aura été qu’une usurpa­tion diabolique.

C’est enfin ce qui illustre encore le naufrage de la pensée sociale démocrate, elle qui de­puis un siècle n’a cessé de prédire que la paix sociale descendrait sur la terre grâce à la concentration capitaliste, et que le "socia­lisme" surviendrait de lui-même par le déve­loppement spontané et mécanique du capita­lisme. C’est le contraire qui s’est produit. La voie de la libération de l’exploitation capita­liste n’est donc pas là. Elle n’est pas non plus dans une solution qui écarterait les tra­vailleurs et la grande majorité du peuple, de la souveraineté sur l’outil de travail et de toutes les activités dont ils ont besoin. C’est ce qui ressort des expériences de l’ex-union Soviétique et de l’union de la gauche en France.

En revanche, au moment où le sentiment de la défaite demeure difficile à supporter, nous voulons dire notre confiance en l’avenir, et notre confiance dans les capacités comba­tives incomparables que recèlent les forces unies des travailleurs et des peuples. La solu­tion est là. Elle est dans le mouvement de classe et de masse qui se révélera dès lors que la vérité éclatera sur ce qu’est devenu le mouvement interne, meurtrier et destructeur du capitalisme. La peur de la vérité c’est le renoncement à la révolution. En revanche il n’y a pas d’ empire qui soit éternel.

Il n’y a pas de forteresse imprenable. C’est cela qui rendra possible le rassemble­ment de toutes les victimes qui sont l’im­mense majorité du peuple. C’est cela qui ren­dra possible la lutte unie pour résister et com­battre les prétentions quotidiennes du capita­lisme et ses réformes réactionnaires. C’est cela qui engendrera la mobilisation de tous qui doit devenir autogestionnaire autour d’ob­jectifs conduisant à la libération de la servi­tude de la société capitaliste, et à son rempla­cement par la société autogestionnaire qui seule engendrera l’épanouissement social de l’homme vers le communisme.

Nous appelons tous les communistes de coeur et de raison à se rassembler, à dé­battre et à décider eux-mêmes de l’avenir de leur Parti. Ce qui est dit précédemment est une contribution dans ce but. Nous estimons que la tâche importante et déterminante est de redonner à notre Parti les valeurs qu’il n’aurait jamais dû perdre. Ceux qui prédisent sa fin en seront pour leurs frais, comme dans le passé.

premiers signataires (responsables communistes des sections du Biterrois) :
Marcel CAILLE (syndicaliste), Aimé COUQUET (élu communiste de Béziers), Georges APAP (retraité de la Magistrature), Christiane VINCI (agent du Trésor), Paul BARBAZANGE (directeur d’école), Brigitte QUILLES (au chômage, mère de famille), Armand LECOQ (professeur des écoles), Evelyne ORTIS (citoyenne), Hugues BOUSQUET (employé de banque), Martine SOUTY (fonctionnaire territoriale), Maurice VERDIER (ancien 1er Secrétaire de la Fédération de l’Hérault du PCF), Viviane ENJALBAL (présidente d’association), Jasmin BALLESTE (retraité ORTF), Michel CLAUDE (traminot), Emilie SABINEU (diplômée, à la recherche d’un emploi), Nicolas COSSANGE (étudiant), Pierre LACOMBE (cheminot), Raymond CUBELLS (télécom), Michel SÉNÉGAS (EDF/GDF), Martine Ragonnet (bibliothécaire), Claudette Arnaud,...

Messages

  • Hé bé,ça remonte le moral des troupes une telle intervention ! (he LA LOUVE,dans le midi on a le pastis mais aussi des idées - j’ai pas dit qu’ailleurs y en avait pas ....des idées )

    Quand le bateau prend l’eau ,que le commandant fout le camp,et que les marins restent pour le renflouer,de retour à terre il faudra régler le problème, mais pas avec des réparations temporaires.

    Bravo cdes, et bon vent pour le bateau " COMMUNISTE " enfin sur le bon cap !

    Mais j’ai pas vu le marin GAISSOT dans l’équipage, il a coulé ?

    Fraternellement

    LE REBOURSIER

    • Bravo ! les camarades de Beziers. L’hérault a de tout temps rué dans les brancards si ma mémoire d’héraultaise est bonne. C’est un exemple importantissime à mes yeux et il faut multiplier ce genre d’initiative pour signifier la détermination des militants à démontrer que "Le communisme est l’avenir de l’homme"

      Suggestion :

      Ce ne serait pas superflu de rajouter "et de notre planète" même si ça coule de source et vu la situation catastrophique et les menaces imminentes diverses que le capitalisme prédateur fait peser sur notre "planète bleue". Au fait L’est-elle toujours ?

      Question : Comment faire parti des signataires quand on est de l’hérault ?

      Le bon jour à Maurice Verdier.

      Fraternellement à tous

      Maguy

    • Gayssot préfère naviguer avec le social libéral FRËCHE

  • Bonne initiative

    J’ai quitté le PCF en 2002 après avoir été permanant secrétaire à l’organisation de la fédé de la Gironde je partage votre approche et vous félicite
    bien amicalement Jean Cucurull