LES SALARIES DE LA CAISSE D’EPARGNE ILE DE FRANCE ENTRENT DANS LEUR 4ème SEMAINE DE GREVE !

A l’appel de la CGT , de SUD et de l’UNSA , les salariés de la Caisse d’Epargne Ile-de-France ont entamé une grève reconductible le 13 avril 2010 pour dénoncer un PSE de 500 licenciements potentiels, ainsi qu’une baisse de leur pouvoir d’achat .

Le mouvement ainsi entamé se poursuit mi avril et va entrer dans sa 4ème semaine, dans le silence le plus complet de la part des "grands médias".

Le taux de grévistes est d’environ 20 % sur l’ensemble du réseau, une centaine des 420 agences d’Ile de France fermant ou ayant été fermées et occupées. Les services du siège parfois totalement paralysés.

Les syndicats demandent notamment une prime égalitaire de 3.000 euros pour contre balancer la quasi-suppression de l’intéressement malgré des résultats commerciaux excellents annihilés par des opérations comptables de dépréciations résultantes de la mauvaise gestion BPCE - NATIXIS, ainsi que le rattrapage "de la part variable réduite à peau de chagrin".

Les syndicats soulèvent le problème des risques financiers supportés par les salariés dans ce genre de rémunération.

Les trois OS revendiquent aussi une augmentation mensuelle de 5,10% avec un plancher de 140 euros.

Elles dénoncent également "le stress et le mal-être au travail des salariés", lié selon eux à la mise en place d’un PSE, après la fusion des trois Caisses d’Epargne. Avec à venir des externalisations et des fusions avec les banques populaires mais aussi des transferts d’activités vers le réseau d’agences.

Mais surtout, le "plan de réorganisation" de la Caisse d’Epargne Ile-de-France à échéance 2010, présenté en avril 2009 en comité d’entreprise sous le nom de « optimisation » puis modifié en septembre 2009 par un projet de PSE, prévoit la suppression de 551 postes au sein des fonctions administratives.

N’ayant pas peur du ridicule ni de prendre les salariés pour des abrutis, la direction a néanmoins cru utile de préciser qu’il n’y avait pas dans ce plan social "de volonté de licenciements, mais des reconversions en interne vers les fonctions commerciales" (sic).

Les syndicats eux, exigent fort logiquement qu’il n’y ait tout simplement "aucun licenciement" et que pour chaque poste supprimé, trois propositions d’emploi dont une au services du siège soient faites aux salariés concernés.

Il est évident que les salariés des Caisses d’Epargne d’Ile de France qui se battent actuellement pour leurs emplois et leurs salaires ont, comme bien d’autres, besoin de tout notre soutien, matériel, moral, financier et syndical, dans ce combat inégal qui s’annonce difficile, face à un patronat qui, à la Caisse d’Epargne comme ailleurs, se croit désormais tout permis et est protégé aux plus hauts échelons du pouvoir gouvernemental.

Solidarité avec les salariés en lutte des Caisses d’Epargne d’Ile de France !

A l’appel de L’union locale CGT des 1er et 2è arrondissements de Paris et avec le soutien de l’union départementale CGT de Paris

Le 6 mai entre 11h et 14h

manifestation devant le siège de la Caisse d’Epargne

19, rue du Louvre Paris 1er !

ALORS TOUS SOLIDAIRES ! SOYONS NOMBREUX A LEURS COTES !