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LES VIEILLES CHARRUES.....Des nouvelles !!!!

Publie le dimanche 20 juillet 2008 par Open-Publishing
8 commentaires

ZZ Top. Encore merci d’être velus ! (18/07/08)
Velus et velus nombreux ! Très ! Affluence estimée hier : 55.000 festivaliers dans la prairie (environ 50.000 entrées payantes). Le plein, ou tout comme. Et pour qui tout ce monde-là ? Deux noms, en particulier : les barbus de ZZ Top et le très glabre Christophe Maé. Un mélange des contraires typiquement carhaisien.

Yael Naim, l’accroche coeur
Coincée entre Motörhead et ZZ Top, la frêle Yael Naim aurait pu se poser à Kerampuil comme un cheveu sur la soupe. Mais le charme de la belle et son « lalala » entêtant ont séduit.
C’est le grand classique des Charrues : un concert où, pendant une heure trente, un instant de grâce s’impose dans ce monde de brutes.

Le festivalier au cœur d’artichaut le sait : chaque année, il tombe amoureux. Il n’y peut rien, c’est comme ça. Qu’il pleuve, vente ou fasse 46 ºC, c’est toujours pareil : une jolie chanteuse à la voix de velours s’installe sur scène et tout le reste s’efface.

Et après ça, notre cœur d’artichaut s’en va retrouver le bruit et la fureur, tout chamboulé. Cette année, ça s’annonçait gros comme une maison. Yael Naim et sa « New Soul » avaient mis un peu de couleur dans les mois de grisaille, réchauffé l’hiver. Alors, sa jolie frimousse, sa voix d’ange offerte ici, en live, ça n’allait pas rater.

Dès les premières notes, on y est. Entourée, couvée même, par ses trois musiciens (tiens, pas de cuivres ce soir), la Franco-Israélienne impose ce drôle de mélange de soul et de folk d’une infinie douceur. C’est drôlement joli, et l’ensemble sonne comme une carresse à nos oreilles pas vraiment ménagées jusque-là.

Cette fille-là est quand même capable de reprendre et détourner le « Toxic » de Britney Spears pour en faire un blues classe au possible. Et toujours avec cette élégance, ce sourire étincelant, même quand l’accordéon est trop fort, qu’elle n’entend pas sa voix qui berce l’audience. Quand arrive l’heure du tube et de son fameux « lalala.. ».

Et là, il y a quelque chose qui cloche. Le public n’est plus qu’une immense chorale à qui la belle tend le micro. Elle devait chanter pour notre cœur d’artichaut et ce sont les autres qui chantent pour elle. Le monde à l’envers ! Dommage, tout ça se finit un peu comme un rendez-vous manqué. Pas grave, demain Asa sera là pour nous consoler.
Pierre Chapin

Christophe Maé. Rasoir ou ébouriffant ?
Il était attendu au tournant. Sweat à capuche et jeux de scène efficaces, Christophe Maé, l’idole des jeunes, n’a pas raté son virage. On aime ou on n’aime pas, à chacun d’apprécier.

Ebouriffant
Deux heures trente. Ça peut paraître long, mais quand on aime... On en redemande ! Et c’est exactement le sort réservé, hier soir, à Christophe Maé sur la plaine de Kérampuil, vedette montante ravie. Un Christophe Maé enchanté de prolonger un set qui fleurait bon l’aloé véra. « On est super fiers de l’accueillir. C’est quelqu’un qui a tout à fait sa place aux Vieilles Charrues, et je suis sûr qu’il va faire un carton », promettait Jean Philippe Quignon, avant le début du concert. Et, pour dire le moins, le président du festival a eu le nez creux, tant le Réunionnais aura enthousiasmé. « Il est trop beau ! J’adore son style, sa voix, sa façon de danser ! » Le même discours dans toutes les bouches, surtout féminines. Lors de son passage à Carhaix, lui qui a, tour à tour, incarné les Jackson Five, Bob Marley ou Arrested Development, a confirmé son statut d’idole, de star « bankable ». Le succès est même total. Impressionnant. « Après tout, je ne suis qu’un homme », atténue, modeste, le chanteur. Mais non, Christophe, tu es tellement plus...
Thierry

Rasoir
Bonsoir Christophe,
Désolée de te décevoir, ainsi que tous tes fans, mais décidément : non ! Non, ça ne se fait pas de saluer le public des Francofolies quand on est aux Vieilles Charrues. Non, ça n’est pas très poli de garder son couvre-chef devant des milliers de gens. Non, on ne peut décemment pas endosser les costumes trop grands de Julio Iglesias, Bob Marley ou Michael Jackson sur un si petit corps, aussi souple soit-il. Non, non et non : on ne se dit pas rebelle en appelant son « Papa » ! Moi, Christophe, je te le dis : j’ai passé l’âge des tétines, je n’aime pas le Roi Soleil, alors tu sais, ta joie de vivre et tes petits pas de côté, ça me donne la migraine. Tes sweets à capuche cachent mal les tatouages que t’as pas et puis, franchement, quoi que tu en dises, tu y ressembles un peu trop, au gendre idéal. Mais c’est pas grave, je m’en fiche. Les autres t’écoutent pour moi. Je te laisse à ton harmonica et à ton paradis. JTM pas, Kristof, et puis voilà.
Sofi

Etienne Daho. « Je ne me suis jamais planqué »
Figure éminente et classieuse de la pop française, l’esthète Daho invite cet après-midi les festivaliers à un voyage immobile au travers de 25 années de tubes élégants et racés. L’émotion devrait être égale des deux côtés de la scène.
Vous allez monter sur scène devant 50. 000 ou 60.000 personnes. Vous vous êtes déjà retrouvé devant un public aussi énorme ? Non... Devant 15.000, 20.000, oui, mais, 60.000... C’est énorme... Mieux vaut que j’évite d’y penser (rires). Ceci dit, c’est peut-être plus impressionnant de jouer dans des « petites » salles. Face à une foule, on a le sentiment d’être entre soi sur scène. C’est presque plus sécurisant...

Avec 120 ou 130 chansons à votre répertoire, comment composez-vous une nouvelle « set-list » ? Y a-t-il des incontournables ou des titres que vous assumez moins avec le temps ? Avec le temps, c’est toujours plus difficile de choisir, même si le plus important en ce moment, c’est de défendre l’album « L’invitation », qui fonctionne bien sur scène. La période actuelle est intéressante : le public sort d’une certaine nostalgie des années 80 et se tourne vers des chansons plus récentes, parfois plus riches. Mais j’assume toutes mes chansons. C’est comme pour un roman : si on ôte un chapitre, la cohérence en prend un coup. Et quand le public réclame un titre qui n’est pas prévu, je l’invite à le chanter lui-même...

Au moment du « Grand sommeil », vous imaginiez être encore là 25 ans plus tard ? Oh, à l’époque, je ne savais même pas ce que je ferais la semaine d’après ! Alors, faire encore de la musique en 2008

... Avec des titres comme « Un merveilleux été » ou « Boulevard des Capucines », sur le dernier album, vous semblez vous dévoiler davantage, que par le passé. Un choix ? Je ne me suis jamais vraiment planqué, vous savez... C’est peut-être simplement, qu’avec le temps, l’écriture s’affine, qu’elle devient plus précise... Autour de moi, un morceau comme « Boulevard des Capucines » touchait les gens avant même qu’ils ne sachent que j’y parle de mon histoire avec mon propre père...

De gros coups de cœur musicaux, ces derniers temps ? Marlon Roudette, le chanteur de Mattafix, une voix et une présence envoûtantes. Il me fait penser à Smokey Robinson. Sinon, j’écoute du dub, de la soul 60’s et de plus en plus de classique, du Schubert, etc. C’est nouveau pour moi. Un effet de l’âge ?

Votre voix a parfois été brocardée par ceux pour qui un « vrai » chanteur se doit de disposer d’un organe vocal surpuissant... Comment réagissez-vous aujourd’hui à cette critique ? C’est un peu en train de s’arrêter. Ceux qui lançaient ce genre de plaisanteries ne prenaient pas toujours le temps d’écouter vraiment. Ça ne fait pas forcément plaisir mais, bon, ça ne touche pas plus que ça... De toute façon, j’ai une voix ! Pas une grande voix, mais une voix ! Et après tout, 25 ans après, je suis toujours là, contrairement à certains moqueurs d’autrefois... Alors, au bout du compte, qui c’est qui a l’air d’un con (rires) ?

Scène electro. Les jeunes loups sont lâchés
Entre la puissance de SebastiAn, l’electro-rock de Does It Offend You, Yeah ? ou la folie punk de Crystal Castles, la scène electro offre un samedi soir incroyablement dense et dance. Kerampuil résonne encore du funk métallique de James Murphy et de son LCD Soundsystem, et, à un degré moindre, des basses telluriques de Justice, en 2007.
Sans locomotive de cet acabit cette année, la programmation electro offre ce soir un nombre d’artistes émergents excitants, comme autant de potentielles bombes sur la terre carhaisienne. Après le passage de la survitaminée Yelle dans l’après-midi, la soirée offre un terrible enchaînement sur la scène Xavier-Grall. De 22 h 30 à 3 h du mat, ce sera « Danse avec les jeunes loups » ! Avec pour commencer, SebastiAn, qui, en quelques morceaux comme l’énorme « Ross Ross Ross », a séduit les amateurs de grosse basse. Le gars fait partie du label Ed Banger, label de Justice et DJ Mehdi. Suivra ce qui peut constituer l’une des révélations 2008 : Crystal Castles. Arrogants, sauvages, fans de punk et de jeux vidéos des années 80, Alice Glass et Ethan Kath, deux Canadiens, font de chaque show un événement en soi.

Missill propulsée
Suivra l’univers foisonnant de Missill, invitée de dernière minute, pas beaucoup plus tendre avec nos petits petons. Dernière machine à suer, le trio anglais, un brin provoc, Does It Offend You, Yeah ?, connus pour le tube « We are rockstars », et dont l’énergie très rock est plutôt du genre sans pitié. Si avec cette dose, le festivalier peut encore marcher demain soir, il sera inspiré de tenter une percée vers Wax Tailor, dont les morceaux cools sur une base hip-hop feront du bien aux arpions.

www.letelegramme.com

Messages

  • Et si on nous parlait de la fermeture de l’Hôpital de Carhaix (le lieu où se déroule le festival) ?
    Quoi de neuf ?

    • Dernièrement l’ARH a nommer un nouveau directeur pour l’hopital, sans concertation avec le conseil d’administration de l’hosto, off cause !

      Pour ce qui concerne "Les Vieilles Charrues" effec tivement depuis plusieurs années, il a perdu sa sincérité d’origine, déjà l’année 2006 il en avait fait de trop a inviter le Jeudi un Johny qui depuis ...... vous le savez déja.

      ZZ Top , des gros connard TEXANs, y a pas photo, je les ai vus a Bercy, 3/4 heure de concert et basta, DES GROS CONNARD DE TEXANS , complètement dépassé musicalement, en Bretagne comme ailleurs ces gros festival tue dans l’oeuf les initiatives populaires et sincères.

      De mon avis, et au mème titre en comparaison :

      La ZIC ne doit pas faire crééer des STARS, tout ça fait référence au providentiel, au super mec ou nana avec des EGOS DE MEGALO.

      Comme pour le foot qui n’aurait jamais du sortir du Stade Municipale, la ZIC ne doit pas non plus sortir de la salle des fètes !

      Enfin c’est de mon avis, c’est pas demain la veille que l’on sortira de ce monde de MERDE A MEDIAS !

      SALUT LES POTEAUX

  • les vielles charues ??festival récuperé, sponsorisé et vendu, zztop, quel gachis !!!

    • Les vieilles charrues furent contre la lutte des intermittents du spectacle
      faire du fric et c’est tout
      j’irai jamais !!!
      Damien

    • Les vieilles charrues ne sont pas ce que tu dis.....

      PETIT RAPPEL... (source wikipédia)

      Le festival des Vieilles Charrues (en breton : gouel an Erer Kozh) est un festival de musique accueillant des artistes de divers horizons. Il a été créé en 1992 en Bretagne à Landeleau dans le Centre Finistère et a pour but de mélanger les genres et être accessible à tout public. Il a accueilli ainsi des artistes de Bretagne Miossec, Denez Prigent, Yann Tiersen, Alan Stivell des stars de la variété française (-M-, Claude Nougaro, Noir Désir, Charles Trenet, Renaud, Julien Clerc, Manu Chao, Johnny Hallyday, Charles Aznavour…) et enfin des chanteurs internationaux (Muse, Joan Baez, R.E.M., Franz Ferdinand, James Brown, Iggy & The Stooges, Ben Harper, Arcade Fire, Pixies, The Cure, Kings of Leon, Peter Gabriel...). Créé il y a une quinzaine d’années, il est rapidement devenu le plus grand festival de musique français[1](215 000 entrées en 2008, plus de 5 000 bénévoles), entraînant un public attiré par l’affiche éclectique et l’esprit festif et convivial. Il se tient tous les ans sur la commune de Carhaix en Bretagne. Ne recevant presque aucune subvention, contrairement à d’autres grands festivals de musique, les Vieilles Charrues reversent ses bénéfices pour le développement du tissu associatif et culturel du Centre Bretagne (dont le lycée Diwan à Carhaix, établissement d’enseignement en langue bretonne).

      Les premiers pas (1992-1994)

      1992
      Une bande de copains, dont Christian Troadec, organise une fête à Landeleau (l’occasion de "se faire une bonne bouffe, de chanter et de boire un coup") et la baptise fête des Vieilles Charrues, comme un pied de nez aux Vieux Gréements qui la même année, à Brest, captivent l’attention des médias, avec Quentin ROC.. qui était l’organisateur de tous leurs programmes.

      1993
      La fête s’ouvre au public et rassemble 1 300 personnes.

      1994
      Pour la première année, les Vieilles Charrues invitent des groupes extralocaux, comme les Satellites et les Raoul’s j’te pousse. 3 000 festivaliers.

      Délocalisation à Carhaix (1995-1997)

      1995
      Carhaix (8 000 habitants) invite l’association à installer ici le festival, 10 000 amateurs assistent au show des Blues Brothers, le show a alors lieu sur la Place de Champ de Foire. L’organisation est débordée devant le succès de la prestation, de surcroit la petitesse du lieu.

      1996
      Premières prestations au festival de Miossec, Bernard Lavilliers, Zebda, Les Innocents, Maxime Le Forestier ou Frank Black des Pixies. Environ 20 000 festivaliers.

      1997
      L’affluence double. James Brown bien qu’arrivé in extremis assure le spectacle. Également présents, Jane Birkin, Claude Nougaro, Nada Surf, Simple Minds, Miossec ou Blankass.

      Vendredi : Jane Birkin, Nada Surf, Miossec, Blankass et Kent.
      Samedi : Simple Minds, Linton Kwesi Johnson, Bagadou du Tonnerre, Marousse et Bates Motel.
      Dimanche : James Brown, Claude Nougaro, Diaouled ar Menez, Doo the Doo et Spontus

      Vers le plus grand festival de France (1998-2000)

      1998
      Carhaix s’impose comme le plus grand festival rock français[réf. nécessaire], 100 000 participants en trois jours[réf. nécessaire]. Le festival quitte le centre-ville de Carhaix pour rejoindre la prairie de Kerampuilh. Iggy Pop, Charles Trenet, Louise Attaque, MC Solaar, Jean-Louis Aubert, Bernard Lavilliers, Johnny Clegg, The Wailers, Shane MacGowan (des Pogues) et Zebda sont de la partie.

      Vendredi : MC Solaar, Jean-Louis Aubert, The Wailers, Natacha Atlas, Matmatah, Khaméléan et Bambi Cruz.
      Samedi : Charles Trenet, Louise Attaque, Johnny Clegg et le Bagad Kemper, The Gladiators, Zebda et Red Cardell.
      Dimanche : Iggy Pop, Bernard Lavilliers, Shane MacGowan (des Pogues), Yuri Buenaventura, Pigalle, Trio Roland Becker, FAB, Didier Squiban et Tyour Gnawa.

      1999
      Le festival passe à 6 jours. 150 000 personnes sont présentes[2]. Un Pierre Perret ému fait chavirer Kerampuilh. Ben Harper, Massive Attack, Hubert-Félix Thiéfaine, Jacques Higelin, Rachid Taha, Véronique Sanson, Eagle Eye Cherry, Denez Prigent, Cesaria Evora, Yann Tiersen et Tryo contribuent à faire de ce festival l’un des plus éclectiques.

      Mardi 13 juillet : Rasta Bigoud, Gilles Servat & Bagad Locoal Mendon, Hastan

      Mercredi 14 juillet : 20 Bagadoù, Armens et l’Orchestre national de Barbès

      Jeudi 15 juillet : Faudel, Dolly, Cornu, Freedom For King Kong, Pat O’ May, François Audrain, Karma, Menestra

      Vendredi 16 juillet : Massive Attack, Hubert-Félix Thiéfaine, Matmatah, Death in Vegas, Yann Tiersen, Mangu, Soïg Sibéril, Beth, Sloy, Pevar Den, Mister Gang

      Samedi 17 juillet : Stephan Eicher, Eagle Eye Cherry, Véronique Sanson, Tryo, Denez Prigent, Andre Williams & The Countdowns, Erik Marchand & Le Taraf de Caransebes, Lo’jo Triban, Loupous System Fonk, Arkan, Skeduz

      Dimanche 18 juillet : Pierre Perret, Ben Harper & The Innocent Criminals, Jacques Higelin, Burning Spear, Sinsemilia, Cesaria Evora, Ensemble Matheus, Rachid Taha, Annie Ebrel - Riccardo Del Fra, The Little Rabbits, Lordryk, Filaj

      2000
      Le festival revient au format 3 jours qu’il va garder pendant 6 ans. On retiendra la première participation de -M- au festival et la venue de Joan Baez et Joe Cocker avec également la présence d’artistes internationaux comme Asian Dub Foundation et Beck notamment.

      Vendredi 21 juillet : The Cranberries, William Sheller, Alan Stivell, La Ruda Salska, Saïan Supa Crew, Silmarils (Remplaçant les Mystic Revelation of Rastafari), Gomez, Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra, Raspigaous, Hilight Tribe

      Samedi 22 juillet : Joe Cocker, Louise Attaque, -M-, 16 Horsepower, Mass Hysteria, Day One, Marcel et son Orchestre, Percubaba, Rinôçérôse et Siméon Lenoir & Travel Music, vainqueur du tremplin des Jeunes Charrues

      Dimanche 23 juillet : Beck, Eddy Mitchell, Joan Baez, Asian Dub Foundation, Muse, The Skatalites, Femi Kuti, U Roy, Sergent Garcia, Les Goristes

      Vitesse de croisière d’un géant (2001-2005) [modifier]

      2001
      Un mois avant le début du festival, la dixième édition du festival affiche complet[réf. nécessaire]. PJ Harvey, Robert Charlebois et les Rita Mitsouko annulent leurs présences, remplacés par Kat Onoma, Georges Moustaki et Hooverphonic. 200 000 personnes sur trois jours viendront voir Manu Chao, Noir Désir, les Têtes Raides, Ben Harper, Claude Nougaro, Denez Prigent, Matmatah, Henri Salvador, Placebo et Java. Kat Onoma ouvre la grande scène le dimanche. Jusqu’en 2006, chaque année son leader Rodolphe Burger présentera une création différente. Pour les années suivantes les organisateurs choisissent de limiter la capacité du site afin de garder la convivialité qu’assure l’équipe des bénévoles. Ces records ne seront plus battus jusqu’en 2008, ou le festival passe pour la troisième année consécutive au format 4 jours.

      Vendredi : Black Uhuru feat Sly & Robbie, Henri Salvador, Ben Harper, Denez Prigent, Brooklyn Funk Essentials, Mickey 3D, Hooverphonic, Georges Moustaki, Arno, Le Peuple de l’Herbe

      Samedi : Java (invité : Daniel Collin), Claude Nougaro, Têtes Raides, Noir Désir (invité : Têtes Raides), St Germain, Klatonclown, Gnawa Diffusion, Zenzile, K2R Riddim, Rubin Steiner

      Dimanche : Kat Onoma, Matmatah, Placebo, Manu Chao, Gilles Servat, Dupain, Occidentale de Fanfare, Maceo Parker, Ska-P, Vanessa Paradis

      2002
      Le festival souffre des annulations successives de Tricky, Patti Smith, Travis et de Morcheeba qui préfére au dernier moment jouer pour MTV. Une scène électro est rajoutée. The Cure, Youssou N’Dour, Iggy Pop, Yann Tiersen sont les principales têtes d’affiches sur la scène Glenmor. -M- vient faire quelques duos son père Louis Chédid et Brigitte Fontaine.

      Vendredi : Buju Banton, Cheb Mami, Les Rita Mitsouko, Tarmac, Big Soul, Spook & the Guay, Joseph Arthur, Paris Combo, De La Soul, Patrice, Rodolphe Burger, Abstrackt Keal Agram, Robert le Magnifique, Gonzales

      Samedi : Louis Chedid (invité : -M-), Miossec, Asian Dub Foundation, The Cure, Jimmi Luxury, Les Caméléons, Dionysos, Tiken Jah Fakoly, Dominique A, Hawksley Workman, Aqua Bassino, Frederic Galliano & African Divas, Llorca, Youngster

      Dimanche : Sanseverino, Yann Tiersen (invité : Têtes Raides), Gérald De Palmas, Iggy Pop, Youssou N’Dour, Susheela Raman, Brigitte Fontaine (invité : -M-), Sergent Garcia, Marianne Faithfull, US3, DJ Seb the Player, Dreadzone, Bauchklang, Greg Dread

      2003
      Le festival est jusqu’au dernier jour menacé par le conflit portant sur la réforme du statut des intermittents du spectacle. Une chaîne humaine est même formée pour éviter une invasion du site par des intermittents en colère. Divers appels à la solidarité seront lancés par les organisateurs ou les artistes (Massilia Sound System, Mickey 3D)[réf. nécessaire]. Annulation de -M- remplacé par Arno. Renaud a du mal à assurer devant une telle foule[3], Bénabar et Les Wampas emportent l’adhésion quand Stupeflip exporte son bordel à grand coup d’insultes potaches. Un Fest-noz a lieu pour la première fois le samedi soir (en plus des groupes bretons se produisant à l’espace breton) et R.E.M. clôture le festival.

      Vendredi : Salif Keïta, Pretenders, Renaud, Arno, Röyksopp, Hocus Pocus, Enrico Macias, Israel Vibration, Flogging Molly, Stupeflip, Monsieur Orange, EZ3kiel, High Tone, Interlope

      Samedi : Nada Surf, Carlos Núñez, Zazie, Tricky, Gotan Project, Arthur H, Massilia Sound System, Les Wampas, Mickey 3D, Le Peuple de l’Herbe, DJ Vadim & Russian Percussions, The Herbaliser, Hexstatic, Amon Tobin, Fest-noz

      Dimanche : 22-Pistepirkko, Laurent Voulzy, Bénabar, Supergrass, R.E.M., Ceux qui marchent debout, Karin Clercq (invité : Zézé Mago), Bikini Machine, Rodolphe Burger (invités : Alain Bashung, Abstrackt Keal Agram), Calexico, Ganga, Tony Allen, DJ Maüs, Gnawa Njoum Experience

      2004
      Après l’annulation de David Bowie (remplacé par le groupe Texas) et de Salvatore Adamo, -M- est la tête d’affiche de cette édition. Succès également pour Muse, Patti Smith, Alain Bashung (déjà venu l’année précédente comme guest de Rodolphe Burger) ou IAM. Ilene Barnes et Kings of Leon se révélent sur la scène Kerouac quand Hugues Aufray voit 60.000 personnes reprendre son tube Santiano. Pleymo quant à eux, jouent ce soir là devant une foule importante malgré l’heure tardive à laquelle passait le groupe. Le Festival innove en produisant une création en partenariat avec le festival Les Tombées de la Nuit de Rennes, qui mélange artiste occidental et musique indienne : Olli and the Bollywood Orchestra.

      Vendredi : Rokia Traoré, The Coral, Texas, The Divine Comedy, Pleymo, New Paulette Orchestra, Fabulous Trobadors (invité : Bombes 2 Bal), Starsailor, Alain Bashung (invités : Chloé Mons et Rodolphe Burger), Ralph Myerz and the Jack Herren Band, Iration Sleepers, Little Axe, Junior Delgado, Adrian Sherwood

      Samedi : Tété, Paul Personne, Patti Smith, -M-, The Streets, A.S. Dragon, Jim Murple Memorial, Cali, Girls in Hawaii, Blood & Burger, Erik Truffaz, Emilie Simon, Abstrackt Keal Agram, X Makeena, Fest-noz

      Dimanche : Lhasa, Thomas Fersen, IAM, Muse, Freestylers, Sonic Machine, Hugues Auffray, Ilene Barnes, Kings of Leon, Horace Andy, Clotaire K, Svinkels, Buck 65, La Rumeur

      2005
      L’organisation a voulu présenter une programmation plus homogène au dépens de poids lourds, qu’elle a parfois du mal à faire venir à cause de la concurrence internationale. Elle double également le nombre de pass trois jours. On enregistre une baisse sensible de la fréquentation, en partie à cause de la pluie (qui n’était plus venue depuis 2001). Deep Purple, New Order et les Stooges sont là pour représenter l’ancienne génération. Mickey 3D fait son troisième passage en cinq éditions. Un plateau belge avec entre autres An Pierlé et Ghinzu emporte un franc succès tout comme Ridan, La Phaze, Franz Ferdinand, Kool Shen ou LCD Soundsystem. Nosfell révéle son univers étrange et Jeanne Cherhal, 5 ans après avoir participé au trophéee des Jeunes Charrues rejoue au festival. Ibrahim Ferrer assure un de ses derniers spectacles et Michel Delpech réussi avec brio le rôle de "l’artiste trans-générationnel de l’édition" et son refrain "on dirait que ça t’gêne de marcher dans la boue" vient à propos. Pour la première fois un Ministre de la Culture vient faire un tour dans le plus grand festival de rock français. Un début de reconnaissance pour un événement qui s’est développé en s’auto-finançant presque entièrement ?[4]

      Vendredi : Deep Purple, New Order, Buena Vista Social Club presents Ibrahim Ferrer, LCD Soundsystem, Ba Cissoko, Luke, Erik Marchand Vs Rodolphe Burger, Jane Birkin (invité : Alain Chamfort), Jeanne Cherhal, Sheer K, Ghinzu, An Pierlé, Hollywood Porn Stars, Dj Morpheus, Sold Out

      Samedi : Iggy and The Stooges, Mickey 3D, Ridan, Amadou et Mariam, The Sunday Drivers, Louis Bertignac, Jamie Cullum, Devendra Banhart, The Kills, Laetitia Shériff, Vitalic, Swayzak, La Phaze, Nils Petter Molvaer, Missill, Fest-noz

      Dimanche : Franz Ferdinand, Bernard Lavilliers, Tiken Jah Fakoly, Laurent Garnier, Tinariwen, Blues Explosion, Michel Delpech, Rachid Taha, Nosfell, Florent Marchet, Kool Shen, TTC, Busdriver, Goldie Lookin’ Chain, Psykick Lyrikah

      Un des plus grands festivals d’Europe (2006-2007)

      2006
      Le festival prend le format 4 jours. Pour fêter cette quinzième édition un concert spécial ouvre le festival : Johnny Hallyday est à Carhaix le jeudi 20 juillet. Fans du chanteur et public plus jeune et plus rock des Vieilles Charrues cohabitent difficilement. Autre nouveauté, l’une des têtes d’affiche est un humoriste ce qui donne au Festival, de plus en plus, un air de kermesse. Il s’agit de Jamel Debbouze qui malheureusement n’arrive pas vraiment à convaincre, les conditions d’un festival n’étant pas les meilleures pour un one-man show. La programmation s’axe sur le rock (Pixies, dEUS, Rhesus, Dionysos) et la variété (Raphael, Cali) oubliant un peu les autres styles de musique. Tête d’affiche du samedi Madness n’attire pas les foules, au contraire du dimanche qui est complet. Tracy Chapman enchante la plaine de Kerampuilh et les Pixies livrent un set très carré. Comme d’habitude Dionysos explose et dynamite son public, quand Placebo déçoit à nouveau une large partie des festivaliers par un set impersonnel[5]. Julien Clerc fait chanter petits et grands alors que Champion, Bumcello, !!! et 2 Many DJ’s font danser tout le public. Point noir, une festivalière se suicide au camping[6] et les Charrues continuent de se livrer une véritable guerre à coup de clauses d’exclusivité avec le Festival des Terre-Neuvas, ce qui déplaît à de nombreux autres festivals bretons menacés par cette guerre [7]. Le prix des Jeunes Charrues est décerné à Lugo devant des Monkeys Beats énergiques[8]

      Jeudi 20 : Mauss, Têtes Raides, Johnny Hallyday.

      Vendredi 21 : Placebo, Raphael, Rhesus, !!!, Yann Tiersen, dEUS, FDB, Shout Out Louds, Diam’s, 113, K’Naan, Soïg Sibéril feat Abstrackt Keal Agram, Attila József par Serge Teyssot-Gay & Denis Lavant, Didier Super, Lebowski.

      Samedi 22 : Madness, Cali, Jamel Debbouze, Babylon Circus, Les Cowboys Fringants, Editors, HushPuppies, Orange Blossom, Lords of Altamont, Besh O Drom, Champion, Karkwa (invité : Brigitte Fontaine), Plaster, Ghislain Poirier, Fest-noz, FMR.EXE.

      Dimanche 23 : Pixies, Tracy Chapman, Julien Clerc, Dionysos, Da Silva, Bumcello, Meteor Show Extended de Rodolphe Burger (Invités Serge Teyssot-Gay de Noir Désir, Arnaud Dieterlen, Marco de Oliveira, Lionel Pierres d’Abstrackt Keal Agram, Johan Guillon d’Ez3kiel, Black Sifi chi, David Thomas de Pere Ubu et Jacques Higelin), Olivia Ruiz, Infadels, Winston McAnuff & the Bazbaz Orchestra, Soulwax Nite Version Live, 2 Many DJ’s, Digitalism, Erol Alkan, Feu d’artifice.

      2007
      Pour la première fois a lieu également un festival de printemps Les Vieilles Charrues Remettent le Son.
      Vendredi 9 mars : Miossec et Constance Verluca

      Samedi 10 mars : Renan Luce, Brisa Roché, Babet ; John Lord Fonda, Yelle, datA, Débruit.

      Dimanche 11 mars : Mayra Andrade, Ozan Trio

      Le festival d’été dura comme en 2006, 4 jours. Fabulous Trobadors (remplacé par Mass Hysteria), Scissor Sisters (remplacés par le groupe Kasabian) et Kaiser Chiefs, Sinéad O’Connor ainsi que Klaxons annulèrent leur participation à l’édition 2007 (les deux derniers artistes la veille de leur prestation)... Ces annulations et le temps très pluvieux le jeudi soir gâchent un peu la fête et explique une affluence moindre (170.000 contre 200.000 l’année précédente. Le jeudi soir Charles Aznavour livre un concert de sa dernière tournée alors que certains festivaliers ont de la boue jusqu’aux genoux. Le vendredi soir Arcade Fire fait très forte impression. LCD Soundsystem, Ayọ, Keny Arkana ou Yannick Noah livrent d’excellentes performances [9].
      Jeudi 19 : Charles Aznavour, Les Rita Mitsouko, Sanseverino, Philippe Katerine

      Vendredi 20 : Peter Gabriel, Arcade Fire, Jacques Higelin, Kaolin, Ayọ, Galaxie, LCD Soundsystem, Clap Your Hands Say Yeah, Donavon Frankenreiter, Art Brut, DJ Zebra, Stuck in the Sound, Nelson, Fancy, Lugo, Christel Vars, Les Vedettes, le bal de l’Elysée Montmartre

      Samedi 21 : Bryan Ferry, Tryo, Salvatore Adamo, Émilie Simon, JoeyStarr, Gentleman, Sean Lennon, Justice, Herman Düne, Para One, Goose, Dj Funk, Tékël, Dr Vince, Mr Maqs, Daniel Hélin, Thomas VDB

      Dimanche 22 : Yannick Noah, Kasabian , Grand Corps Malade, Groundation, Rickie Lee Jones, Abd Al Malik, Goose, Raul Paz, Keny Arkana, Emily Loizeau, Oxmo Puccino & The Jazzbastards, Toumast, Beat Assailant, Interzone, Thomas VDB

      2008
      Seconde édition des "Vieilles Charrues remettent le Son" du 1 au 8 mars à Carhaix. Tous les concerts se dérouleront à l’Espace Glenmor :
      Samedi 1 mars : La Rumeur et L’Épopée
      Vendredi 7 mars : La Grande Sophie, Maion & Wenn et Wine
      Samedi 8 mars : Déportivo, Sna-Fu et Hifiklub
      Pour l’édition d’été, la programmation officielle a été annoncée le vendredi 25 avril 2008 :
      Jeudi 17 juillet : Ben Harper & The Innocent Criminals, Motörhead, Babyshambles, BB Brunes
      Vendredi 18 juillet : ZZ Top, Christophe Maé, Yael Naim, Gogol Bordello, Daniel Darc (remplace AaRON), Calvin Harris, Ben’s Brother, Patrick Watson, Senser, Constance Verluca, Sharko, Maion & Wenn
      Samedi 19 juillet : Etienne Daho, The Gossip, Matmatah, Gad Elmaleh, Camille, Yelle, Duffy, Zebramix, The Go ! Team, Dub Incorporation, DJ Missil (remplace Simian Mobile Disco), Brisa Roché, Crystal Castles, Does It Offend You, Yeah ?, SebastiAn
      Dimanche 20 juillet : Vanessa Paradis, The Hives, The Kooks, The Dø, Asa, Thomas Dutronc, The Wedding Present (remplace The Wombats), Psy4 De La Rime, Wax Tailor, Foreign Beggars, Morcheeba
      Avec 215 000 entrées l’édition 2008 bénéficie d’une affluence record, avec des temps forts comme le concert d’adieu du groupe Matmatah.

    • bruno M - 90.**.64.***

      On peu aussi se taper une branlette. Un gros concert pendant l’Eté, faire joujou en bleuffant les podium pour les jeunes. Arrivé a ce stade c’est de l’industrie pas très écologiste.

  • """""

    Pendant que, par milliers, comédiens voués à ne jamais plus pouvoir jouer, metteurs en scène condamnés à renoncer à leurs projets, professeurs trahis après deux mois de grève, archéologues réduits à mendier auprès d’organismes privés le droit de procéder à des fouilles de première nécessité se rassemblent sans que les médias s’en émeuvent plus que ça, voilà soudain qu’un sujet les passionne : le centre de la Bretagne qui se mobilise pour défendre, comme Astérix son village gaulois, le festival des Vieilles Charrues qui se déclare prêt à résister de toutes ses forces - oh, pas au MEDEF ! - aux intermittents du spectacle. """""

    bonne analyse
    Damien

    • qui veux a tout prix opposer la lutte pour l’hôpital a la lutte des intermitents ? Sauf un individu qui pense (le mot est fort) que le festival (4jrs) est plus important que la vie les 361 jours du reste de de l’année. Ben les deux sont vitaux, et au lieu de préférer l’un a l’autre il faudrai comprendre que tout cela est lié dans ce putain de système capitaliste.
      Pendant que vous vous bouffez la gueule les actionnaires se marrent et s’ en mettent plein les poches.
      Continuez de vous diviser, ils adorent !!!