LETTRE A SARKOZY

de RETHONDE

Je n’aime pas ce que vous incarnez : la France people, les puissants que cotoyez avec ostentation, l’aspect bling bling (rollex, chaîne en or et l’apparat de vos déplacements payés par vos potes, pas ceux des cités que vous traitez de racailles et auxquels vous promettez le Karcher mais les nantis qui mettent à votre disposition yacht, avion et séjour doré dans les meilleurs hôtels).

Je ne vous aime pas M. Sarkozy parce que vous n’avez pas une certaine idée de la France, pays qui a accueilli votre famille et que vous abaissez au niveau d’un vassal au même moment où dans un silence assourdissant, elle prend fait et cause pour le droit international et se dresse contre une guerre d’agression menée par l’administration américaine.

Oui du sang de 1 Million d’Irakiens et du déplacement de 4 millions d’entre-eux vous en portez une part de responsabilité. Du moins, si la génétique dont vous êtes férue ne vous a pas privé d’une conscience morale.

Mais venons à votre campagne électorale. Vous n’hésitez pas à flatter les bas instincts de l’homme comme le firent en leur temps les pires dictateurs de la moitié du XXéme siècle en stigmatisant à la télévision des catégories de populations parfaitement identifiables dans l’imaginaire français : "polygamie, l’exision et l’égorgement du mouton dans la baignoire".

Certes, vous élargissez la représentation de la population française au gouvernement.

Des français issus de l’immigration ont pour la première fois accès à des responsabilibilités gouvernementales.

Mais le choix n’a rien à envier à la France du temps des colonies : supplétifs musulmans ancêtres des bachaghah de l’Algérie Française.

Même l’Afrique noire est représentée en la personne de Mme Ramaya.

Ces gens sont l’alibi des difficultés rencontrées par nos jeunes compatriotes français issus comme nous tous, Président français compris, de l’immigration mais français avant tout.

Or, vous avez un objectif : communautariser la France, reproduire le modèle anglo-saxon en porte à faux avec notre longue histoire.

M. Sarkozy, cela ne fonctionnera pas, notre histoire et la culture qui en découle génèrera des conflits inter-ethniques.

Votre maître mot n’est-il pas la guerre de tous contre tous.

Vous opposez au plan social, ceux qui se lèvent tôt à ceux qui se lèvent tard, les travailleurs du privé menacés par le chômage et les fonctionnaires dont l’emploi est garanti.

Le sytème des retraites par répartition est menacé. Vos prédecesseurs, dont vous, ont en 1993 ramené les retraites du privé à une durée de 40 annuités au lieu des 37,5O qui prévalaient. En 2003, les fonctionnaires étaient à leur tour alignés sur les camarades du privé. Aujourd’hui, ce sont les régimes spéciaux qui passent à la moulinette.

2008, sera l’année de l’allongement de la durée de travail.

Le but est clair, détruire le système de retraite par répartition, ne plus avoir à payer de retraites.

C’est cela, votre libéralisme décomplexé.

Je ne vous aime pas aussi par les symboles que vous invoquez à des fins de marcketing. Je veux parler de Guy Mocquet militant communiste que vous eussiez combattu dans cette période trouble ou vous ressemblâtes plus à Pétain qu’à ce jeune idéaliste mort parce que "communiste pas Français". Oui, le cercueil, trop petit c’est à coups de pieds que ce jeune martyr y fut logé accompagné de cette terrible phrase.