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LETTRE OUVERTE AUX REPRESENTANTS SYNDICAUX
Publie le jeudi 4 novembre 2010 par Open-Publishing9 commentaires

de Geneviève ANDREA
Lettre ouverte
Nice le 2 Novembre2010
A
Bernard THIBAULT, secrétaire général de la CGT,
Jean-Claude MAILLY, secrétaire général de F O,
François CHEREQUE, secrétaire général de la CFDT,
Jacques VOISIN, président de la CFTC,
Bernard VAN CRAEYNEST, président de la CFE-CGC,
Alain OLIVE, secrétaire général de l’UNSA,
Bernadette GROISON, secrétaire générale de la FSU,
Annick COUPE, porte-parole de UNION SYNDICALE SOLIDAIRES.
Des millions de Français sont dans la rue depuis des semaines.Grèves, manifestations, blocages .
Et ce malgré le passage en force du gouvernement, le vote escamoté des sénateurs, les réquisitions plus au moins légales et depuis quelques jours « le silence radio » des médias.
Oui, la France ouvre les yeux et surtout la bouche pour exprimer son ras-le-bol.
Et quand je dis la France c’est à dessein, car se sont bien des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des retraités, des travailleurs, des chômeurs, des syndiqués, des non syndiqués, des gens de gauche mais aussi de droite qui défilent et qui montrent leur détermination.
Les Français n’acceptent pas cette réforme. Ils n’accepteront pas de payer encore et encore les pots cassés alors que de grandes entreprises font des bénéfices colossaux en laissant sur le carreau des salariés soumis à des plans sociaux dévastateurs.
De nombreux citoyens, victimes, dans d’autres pays, de politiques identiques, ont les yeux braqués sur nous.
Cette vague de fond, ce mouvement de contestation durable doit être soutenu .C’est pourquoi, nous attendons de vous, au-delà de votre unité, une implication plus audacieuse et combative pour les semaines et les actions à venir. Notamment en élaborant un calendrier des mobilisations et manifestations, y compris jusqu’au retrait si le Président de la République décidait de promulguer la loi.
Ce n’est pas le moment de faiblir.
Geneviève ANDREA Citoyenne
Messages
1. LETTRE OUVERTE AUX REPRESENTANTS SYNDICAUX, 4 novembre 2010, 04:50, par domtom
Un grand bravo pour cette initiative
Merci !
Evelyne
" Quand une loi est injuste, résister c’est rendre service à la démocratie."
1. LETTRE OUVERTE AUX REPRESENTANTS SYNDICAUX, 4 novembre 2010, 07:01, par jean val jan
Le Président des riches plus isolé que jamais
La résistance doit gagner en ampleur
La France connaît depuis plus de deux mois un épisode de luttes exceptionnel par son ampleur, sa durée, ses formes et sa détermination. Dès la rentrée de la Toussaint, les blocages et les actions ont repris à l’initiative de nombreux comités locaux de luttes ou des étudiants comme à Nanterre.
Parti et construit en-bas contre la régression sociale généralisée et l’insupportable casse des retraites imposées par un gouvernement aux ordres du MEDEF et de ses profits, ce mouvement massif et continu de blocages, de grèves reconductibles ou tournantes, d’interventions de la jeunesse lycéenne et étudiante, de manifestations, d’assemblés et d’initiatives interpro dans d’innombrables localités de tous les départements, marque déjà l’histoire de notre pays et en ouvre une nouvelle étape.
D’abord parce que la conscience et la colère sont désormais très largement majoritaires contre Sarkozy et son gouvernement. Les masques sont tombés : Sarkozy gouverne aux ordres d’une bande de grands actionnaires, de grands capitalistes, qui sont décidés à saigner le peuple pour maintenir leurs profits maximum. Cela s’appelle la lutte des classes.
Ensuite parce qu’il est de plus en plus clair que l’offensive contre la retraite s’inscrit dans le cadre d’une Union européenne qui organise la casse continentale des acquis sociaux et démocratiques, appliquée par les gouvernements nationaux, qu’ils soient néo-libéraux ou sociaux-démocrates. C’est ainsi en 2002 à Barcelone qu’a été décidé le recul de l’âge de la retraite à 67 ans dans tous les pays de l’UE avec pour la France l’accord de Chirac et de Jospin. Le récent vote du « Parlement » européen en faveur des retraites par capitalisation, avec le soutien de nombre de socialistes français, va dans le même sens.
Enfin parce que la lutte met côte à côte salariés du public et du privé, jeunes et moins jeunes, français et étrangers, surmontant les divisions artificielles entretenues par le pouvoir. C’est bien tout ensemble et en même temps et par le blocage des profits que nous pouvons battre ce pouvoir qui tient l’économie, la justice, les médias, la police… et qui mène consciemment sa guerre de classe.
Au final, notre pays en action permanente, ce peuple uni en bas qui dit bas les pattes contre nos acquis sociaux ont déjà changé les choses et fait passer la peur dans le camp d’en face.
Aujourd’hui et demain, contre la réforme des retraites et les mauvais coups qui s’annoncent (services publics désossés, emplois délocalisés et salaires comprimés, sécurité sociale sacrifiée aux intérêts financiers…), c’est cette résistance qui est à l’ordre du jour et qui doit s’amplifier pour ne laisser aucun répit à Sarkozy et au MEDEF.
Dans ces conditions, il ne faut en particulier pas permettre à Sarkozy et au Medef de se refaire une santé en participant à des « négociations-bidons » sur l’emploi des jeunes et des seniors, alors que la réforme des retraites condamne les uns comme les autres à bosser jusqu’à l’épuisement et à une retraite de misère !
On ne s’étonne pas trop que ce soit Chérèque qui ait lancé le premier cette idée de négociation, reprise par Sarkozy et le Medef avec un empressement d’autant plus grand que ça leur rapporte beaucoup sans rien leur coûter !
On ne s’étonne pas plus d’ailleurs que la Confédération Européenne des Syndicats (CES), bras armé syndical de l’Union européenne et apôtre du désarmement des travailleurs par le « dialogue » entre « partenaires sociaux », n’ait jamais soutenu les luttes en France. A part une lettre de son secrétaire général John Monks aux directions syndicales en forme de service minimum, elle n’a diffusé aucune information sur la situation en France et encore moins travaillé à faire converger les luttes qui se développent en Grèce, Espagne, Belgique, Allemagne…. Comment aurait-il pu en être autrement alors que la CES s’est félicitée de la constitution européenne et de son adoption malgré le NON des travailleurs français (ou irlandais ou néerlandais) et qu’elle soutient elle-aussi les plans européens de développement des retraites par capitalisation ?
A l’opposé de ce syndicalisme de résignation, il est indispensable que la CGT quitte la CES (et que la FSU n’y entre pas !) et qu’elle réadhère à la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) qui regroupe sur des bases de classe des dizaines de millions de travailleurs dans le monde entier. Les appels de la FSM, la présence de son secrétaire général George Mavrikos sur la manifestation parisienne du 28 octobre sont autant de signes que les luttes en France sont observées et soutenues dans le monde entier.
Le magnifique résistance en France et les initiatives à la base, cette unité qui se développe, cette conscience qui progresse de qui sont les ennemis et les faux-amis, donnent le signal d’un nouvel espoir porté par des luttes offensives, construites et dirigées par des travailleurs et des organisations de base qui savent que la lutte des classes existe et qu’elle doit être gagnée.
La peur a changé de camp et ce qui se passe durant cet automne 2010 est annonciateur des victoires à venir.
Poursuivons et amplifions la résistance.
Front Syndical de classe, 03 novembre 2010
2. LETTRE OUVERTE AUX REPRESENTANTS SYNDICAUX, 4 novembre 2010, 09:33
Je signe !
3. LETTRE OUVERTE AUX REPRESENTANTS SYNDICAUX, 4 novembre 2010, 09:59
Je signe itou, suffit juste maintenant de le faire part de cette initiative.
1. LETTRE OUVERTE AUX REPRESENTANTS SYNDICAUX, 4 novembre 2010, 11:08, par Alain Chancogne
Toute initiative est à encourager.
Ceci étant, c’est aussi aux MILITANTS d’entreprises et de SECTEURS, de territores(Syndicats, Fédérations, UL et UD)-je pense d’abordà ceux de la CGT bien entendu- de ne pas répondre aux directions Nationales par de la seule iinitiative individuelle.."pétitionnaire"..
Ce qui peut, selon moi, contraindre ceux qui n’ont pas l’intention de "pousser les feux" au delà de leurs plans "unitaires et responsables"..c’est à dire de refus commun de risque d’affrontement aigu de classe, c’est la DEMOCRATIE..
C’est l’AG souveraine, c’est aussi bien entendu en contournant toute lourdeur bureaucratique, en s’affranchissant des liens de structures sans les ignorer, le téléphone, le mail, le contact entre des militants de même secteurs, entreprise à multiples établissements , avec le seul souci de mobiliser..pas forcèment en recherchent uniquement ceux que l’on croit être d’accord avec soi....
Pardon d’en remettre X couches sur BC mais s’agissant aujourd’hui de ce que beaucoup demandent à savoir "QUE FAIRE" , je réponds" OSER secouer le cocotier dee la routine".
, Même si ça déroge un peu des habitudes ,et bouscule des vieux comportements de centralité qui s’apparentent trop au centralisme démocratique...
Même si on peut se faire taxer de gauchiste irresponsable .
Que les travailleurs TRANCHENT.
Que les meilleurs gagnent
Tournons nous davantage vers nos collègues, amis, proches que vers les Etats majors..
San autocensure dans nos instances.
Sans non plus donner le sentiment qu’on cherche la peau d’un tel..
L’essentiel c’est d’etre COMPRIS pas d’avoir raison tout seul..
C’est du moins mon appréciation .
C’est pourquoi , tout en comprenant ce que notre Camarade exprime, je ne signe pas un texte qui demande aux Etats majors de s’engager dans un processus de LUTTE qui nous échapperait !
En pensant que les 8 destinatiares de la lettre pétition en ligne seraient , comme des généraux dans leur QG, aux manettes de la Résistance.(je cite) :
NON : on ne fixe pas des étapes avec un calendrier
A chaque jour suffit sa peine..
Les LUTTES ne se planifient pas.
Ni pas nous , ici, ni par l’Interconf..
Autogestion , plus que jamais !
Avec bien entendu..de la coordination en écartant sans se géner des mouches maximalistes du coche de classe, ... et des mouches confédérales Tsé tsé( s’ils s’en trouvaient bien entendu...) qui bourdonneraint de siège de Conf en ..bureaux discrets de conseillers élyséens ou parisotiens....pour chercher à nous "endormir"
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Ce n’est que procès d’intention....
De la trahison -fiction.
Inimaginable, n’est ce pas.?
:))
On voit pas qui pourrait tenter de nous faire le "coup du père ..François"
:))
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Si on n’ avance pas jeux grands ouverts sur le REEL , en traquant les contradictions à analyser.. on se plantera...
Mais ce n’est là que l’opinion modeste d’un vieux schnock...
Cordialement
AC
2. LETTRE OUVERTE AUX REPRESENTANTS SYNDICAUX, 5 novembre 2010, 21:45, par copas
c’est ok AC
4. LETTRE OUVERTE AUX REPRESENTANTS SYNDICAUX, 5 novembre 2010, 11:10, par JP40
Oui, OK bien vu, sauf que dans la réalité, ça ne se passe pas comme ça, en effet, pour distribuer les tracts et appels, nous ne sommes plus que quelques uns à la CGT. Les autres syndicats ne sont là et ne mettent plus les mains dans le cambouis..... Et les militants CGT des entreprises se font aussi rares pour FAIRE, ORGANISER, REUNIR DES A.G.
Alors je veux bien les donneurs de leçons, mais le problème c’est que les citoyens dans le secteur privé dans leur immense majorité délèguent la grève et les manifs ......
Les syndicats qui appellent à la grève générale à toutes les manifs, eh bien on ne les voient pas mouiller les bleus ou la chemise......
Il faut construire un mouvement de masse, mais quand on a que 2 million de syndiqué à peine et dans ces deux millions, à peine la moitié qui se met en action, chercher l’erreur.
La CGT manque cruellement de soldats et de bataillons qu’elle a perdu depuis les années 80.
La bataille des idées du grand K à fait le reste.
Nous avons GAGNE pour la première fois la bataille idéologique. Pour faire reculer Sarko et sa bande, il aurait fallu des semaines et des semaines de grèves dans tous les secteurs. force est de constater que nous avons stagner...On ne peut pas faire le bonheur des gens à leur place...ceci malgré tous les efforts entrepris par les militants CGT que je salue haut et fort pour leur engagement parfois au milieu d’insultes insupportables.
1. LETTRE OUVERTE AUX REPRESENTANTS SYNDICAUX, 5 novembre 2010, 11:49
Te laisses pas décourager , attends au moins le 6/10 , on verra bien alors ce que feront les syndicats ...
Es tu VRAIMENT à la CGT ? Dans mon coin ALES , ils sont toujours BIEN là les militants de la CGT ; et c’est un Militant NPA qui te parle , mais unité unité , j’y suis allé sur la pointe des pieds au début vers cette unité ...
Maintenant je suis content d’avoir agis avec la CGT ,et, comme la CNT (plus proches du NPA) présente dans toutes les actions et manifs , alors te laisse pas aller à la déprime (ça m’arrive aussi) ...
Ciao et bon courage .
Marco
2. LETTRE OUVERTE AUX REPRESENTANTS SYNDICAUX, 5 novembre 2010, 12:18, par AC
J’ignore si ta réponse s’adresse à moi.
Mais si c’est le cas je ne ne sens pas concerné par"donneur de leçons"
Je connais aussi bien que beaucoup ici la réalité de nos forces militantes ;
Je sais aussi, (ce n’est pas insulter"notre cgt" que de le dire) que pas mal de relais UD et UL ont encore du mal à comprendre qu’un dirigeant c’est pas quel’un qui bombarde de mails des syndicats, c’est éventuellement qui se pointe dans une boite pour participer aux trvaux paratiques.
Un dirigeant c’est un copain qui essaie d’organiser une AG..
Qui en quelque sorte relis la dernière contribution de la CEC élargie..et comprend que , pour Thibault ne cause pas comme Chérèque !
Quelles que soient les raisons qui l’animent....
J’ai mis en ligne sur d’autres articles cette fameuse lettee aux militants que trop de copains ont mis sous le coude..
Il est bon de rappeler ce qui en était de"nouveau"
Désolé mon Camarade du 40 :
Je suis de ceux qui pensent que si "on" essayait de ci de là, même quand on est pas nombreux..de voir si une AG est possible...on serait peut être plus nombreux ensuite à la CGT dans sa boite.
Je reste persuadé que , des jeunes surtout, ont au moins AUTANT BESOIN qu’on les intègre dans la DECISION que du dernier tract interconfédéral ou interUD les appelant à appliquer le "mot d’ORDRE".
T’inquiète pas : , je sais que ce type de commentaire , ça dérange quelques copains.
C’est plus compliqué à prendre en compte que de maugréer contre Thibault ou que de voir du gauchiste derrière tout "contestataire".....
Je pense que tu ne prendras pas mal mon sentiment..
Sinon, tant pis !
:))
Bien cordialement d’un camaro de la Cégète.
AC
qui sait ce qu’est parfois la "solitude du militant"
..Pour que tu comprennes que je parle en connaissance cause, nous, il ya bien sur pas mal de temps(hélas), on est parti d’une poignée de syndiqués CGT dans les banques de bordeaux..pour , après avoir bousculé la routine instauré&e depuis la scission de 47..., nous retrouver 500..
.
certes autre époque..mais aussi, autre paire de manche que les dockers ou les métallos......
OUI, nous sous-estimons ce que nous pourrions faire bouger !
Et c’est tragique, bien au delà des" retraites !"