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LUCHINI C’EST ENORM...EMENT CON
par provola
Publie le jeudi 20 décembre 2012 par provola - Open-Publishing10 commentaires
« Depardieu, c’est un ami, a souligné Luchini. Et je ne juge pas mes amis. Par contre, ceux qui jugent Depardieu, (Philippe Torreton ) surtout s’ils sont acteurs, ils devraient juger aussi leur filmographie. » Une façon pour l’acteur vu récemment au cinéma dans le film « Dans la maison » de François Ozon de balayer les critiques sur l’exil fiscal en Belgique de Depardieu.
Pour Luchini, il faut au moins être du niveau d’un Delon, d’un Clint Eastwood ( ou d’un Luchini) pour critiquer Depardieu, ce qui revient à avouer qu’il il ne suffit pas de se dire acteur pour en être un et que seul un vrai acteur peut se permettre de critiquer Son ami.
La plus grosse connerie dans ce que ce nous qu’assène Luchini comme étant La vérité révélée est le fait qu’on ne puisse pas juger ses propres amis. Ne vais-je pas juger mon meilleur ami qui se sera comporté comme un vrai salaud ? Ne vais-je pas juger mes amis au seul prétexte que je les ai choisis à un moment m ?
La seconde connerie est celle qui consiste à expliquer que seul le grand acteur Luchini peut juger qui peut être considéré comme étant un véritable acteur, ce qui assurerait à celui-ci le droit de pouvoir émettre une critique à l’endroit de son ami.
La troisième connerie revient à sous-entendre que seuls de vrais acteurs peuvent prétendre à devenir les amis de Luchini.
Mais au fait, qui donc est ce Monsieur Luchini qui se permet ainsi d’attribuer des bons points de respectabilité ? Ce mec est-il réellement si important pour s’arroger le droit à la nomination des gens respectables ?
La quatrième connerie est que cette tentative d’excuser l’escapade fiscale de l’ami en question n’a aucune chance de réussir.
La cinquième connerie est que tous ces soi-disant vrais ou faux acteurs et ces donneurs de leçons de pacotille ne vivent en réalité que des subventions attribuées généreusement par l’Etat à l’industrie du cinéma qui sans cela aurait déjà péréclité comme bon nombre en Europe.
Ce Luchini vit donc des impôts que ne veut plus payer son ami.
Pour paraphraser Brassens qui disait que "l’age ne fait rien à l’affaire, jeune ou vieux, quand on est con on est con", on peut dire qu’ acteur ou pas, quand on est con, on est con.
Garde tes mots Fabrice, pour exprimer ton talent, pas pour défendre l’indéfendable.
Messages
1. LUCHINI C’EST ENORM...EMENT CON, 20 décembre 2012, 11:34, par Nicolas
Je crois que ce n’est pas la première fois que cet individu, autoproclamé artiste et donneur de leçons, dit une ânerie. Je lui avais adressé ce courrier auquel il n’a jamais répondu, bien entendu...
Salutations.
dimanche 6 février 2011
à
Monsieur Fabrice Luchini,
Acteur,
« Vivement Dimanche » Antenne 2
Paris
Monsieur,
J’avais une réelle admiration pour l’acteur talentueux, apprécié dans plusieurs films, et pour le diseur remarquablement intelligent des Fables de La Fontaine, pour l’amateur éclairé d’auteurs plus ambitieux, pour le connaisseur savant de l’art théâtral et de l’œuvre de Louis Jouvet.
Mais je viens de vous entendre — très distraitement et de fort loin — sur Antenne 2, ce dimanche 06 février de l’an de grâce 2011, pendant que vous faisiez votre numéro d’amuseur (ou de camelot, je n’ai pas bien suivi...) et vous m’avez grandement déçu. Vivement l’oubli de ce dimanche-ci !
Pourquoi ?
Parce que, cet après-midi, vous avez asséné, dans deux phrases, deux contrevérités. (Je n’ai pas écouté les autres…).
La première (de mémoire) : « … n’importe quelle idéologie… et la pire de toutes, le marxisme ». Telle fut votre pensée si l’ordre des mots fut autre.
Monsieur Luchini, un acteur cultivé, donc un intellectuel, une personnalité éminente et représentative de l’élite de la scène française telle que vous, a-t-elle le droit d’avouer, aussi naïvement, son inculture philosophique, sociologique, économique, politique et se déconsidérer à ce point ? Car en lâchant cette sentence — dans une intention inavouable, mais facile à percer — vous étalez une ignorance indigne de vous.
Je sais et je comprends que devoir payer son loyer mensuel, assurer ses fins de mois et ses vieux jours dans une profession aussi aléatoire que la vôtre, impose bien des circonvolutions, concessions, prudences, retenues, hypocrisies, consentements, renoncements, lâchetés. Mais, de grâce, si vous voulez donner raison à Jonathan Swift : « L’ambition souvent fait accepter les fonctions les plus basses ; c’est ainsi que l’on grimpe dans la même posture que l’on rampe. », faites-le avec infiniment plus de classe qu’en énonçant avec aplomb des erreurs, (et je vous fais remarquer combien je me retiens de toute insulte contrairement à vous qui insultez les milliers de chercheurs qui se réclament du marxisme en leur disant qu’ils sont pires que les nazis, les racistes, les sionnistes, les fascistes…). Et puisque vous ignorez tout de Karl Marx, sachez définitivement que Marx lui-même déclara, textuellement « Je ne suis pas marxiste », et que le marxisme n’est pas davantage « une idéologie » que le darwinisme ou le cartésianisme, la physique nucléaire ou la mécanique quantique… Marx a étudié l’histoire de l’économie et l’économie de son temps avec, pour guide, le matérialisme, c’est-à-dire la thèse que les hommes font leur propre histoire et créent leur propre humanité et que leurs conduites et leurs idées sont déterminées — in fine — par leur rôle dans la production de leurs conditions de vie. Sa méthode fut fertile et tous ceux qui ont prétendu la dépasser ou la corriger se sont avérés, à ce jour, de prétentieux bavards stériles. Elle est sans cesse enrichie par les chercheurs des diverses sciences et reste donc tellement d’actualité qu’un spectre — décidément — par ces temps de crise financière mondiale et cataclysmique, hante votre personne et l’Europe tout entière… celui de Marx. Vous pouvez adopter le point de vue contraire et affirmer que la nature humaine est d’origine divine, qu’elle est éternelle et première aux conditions concrètes d’existence… mais alors vous devrez inclure à la liste de vos aversions Jean Paul Sartre, auteur de cette forte maxime : « L’existence précède l’essence ». Bref : vous êtes dans l’erreur ou dans la complaisance si vous confondez le marxisme en tant que méthode de recherche et fonds scientifique en continuel enrichissement — comme toute science — avec ce que furent certaines sociétés dites « socialistes » qui prétendirent s’inspirer de Marx. C’est aussi bête que de dire que le christianisme c’est la pire des idéologies à cause de l’Espagne de Franco ou du Chili de Pinochet ou même de la Cité du Vatican. Et si le marxisme est « l’enfer » à cause de l’URSS, je dirai que le capitalisme c’est le démon à la puissance infinie à cause de Guantánamo, d’Abou Ghraïb, de l’Irak, de la guerre de 14/18, des Camps de la mort et des chambres à gaz, du Vietnam, de la ségrégation raciale et de l’assassinat de Martin Luther King, des guerres coloniales, de la drogue, de la prostitution enfantine, des 37.000 êtres humains qui meurent de faim chaque jour dans le monde et de tous ces artistes obligés de se prostituer sur un plateau de télévision pour assurer le pain quotidien de leur famille. Libre à vous. Mais donner de tels gages de bonnes mœurs aux maîtres qui signent vos contrats ne vous grandit pas.
Deuxièmement : Vous avez dit à peu près : « Maintenant que j’ai réussi, j’ai changé de classe sociale, je fais partie de la bourgeoisie… ». C’est votre pensée sinon vos mots exacts.
Si vous connaissiez du marxisme autre chose que la propagande du Figaro et de Libération, vous sauriez que jamais Marx ne définit une classe sociale par l’épaisseur du bas de laine, mais par le rôle de l’individu dans le processus du travail social, par la place qu’il occupe dans les rapports sociaux. Ainsi, les petits commerçants, riches ou pauvres, ne font pas partie de la classe ouvrière parce qu’ils ne sont pas exploités par les propriétaires des moyens de production, mais d’une même classe intermédiaire, car s’ils prélèvent un bénéfice sur leurs clients ils sont pressurés à leur tour par leurs grossistes. Les paysans possèdent leur terre et n’exploitent pas une main-d’œuvre salariée et font donc partie de la même classe sociale, qu’ils possèdent 10 ha ou 150, parce qu’ils sont dans le même engrenage de la production, mais si l’un d’eux s’enrichit avec une armée d’ouvriers agricoles ou de saisonniers sans-papiers, ça changera fatalement et considérablement sa vision de la société et ses sympathies politiques et donc aussi sa catégorie à l’intérieur de la classe des paysans. Bref, pour Marx — et c’est le b a ba du marxisme — le monde ne se divise pas entre riches et pauvres, ou blancs et noirs, ou Juifs et Chrétiens, mais entre exploités et exploiteurs. Et on peut être « de gauche » par conviction et avoir sa maison à l’île de Ré si on est footballeur professionnel ou auteur à succès, car l’argent que cette société vous a donné n’a pas été produit par la sueur de milliers de salariés exploités… quoique, parfois, un « nègre » suffise…
Et un acteur ? Qu’il ait ou non une maison à l’île de Ré ou à Beg-Meil, des appartements à Paris qu’il loue au noir en parlant en code au téléphone, ou bien qu’il n’ait pas un sou, ça ne change pas grand-chose à son statut de comédien, c’est-à-dire à sa situation de travailleur payé pour son travail et/ou son succès, au contrat, sans garantie d’emploi, précaire, indépendant, sans statut, sans convention collective et même sans diplôme monnayable et sans droits et donc entièrement dépendant de la mode, de l’inconstance du public ou de l’habileté d’un producteur… Et je crois que vous ne me contredirez pas si je devine que cela détermine plus fortement, au petit matin, son angoisse du jour, son agenda, le choix de ses amitiés et de ses visites, sa décision ou non d’aller prêter main-forte dans une vente de charité aux Hospices de Beaune avec l’espoir d’un retour sur investissement ultérieur, que le montant final de ses économies amassées.
Je crois que vous aimez lire. Je me permets humblement de vous conseiller vivement l’ouvrage suivant
Lucien Sève — Penser avec Marx aujourd’hui — Tome II — « L’homme » ? (Éd. LA DISPUTE).
Vous y apprendrez énormément et avec le plus grand plaisir intellectuel. Je vous le jure.
Et, moi, j’aurai le plaisir de vous entendre tenir, désormais, des propos sensés dignes de l’homme d’esprit qui m’avait séduit.
Avec mes civilités empressées.
P.-S. Ne vous y trompez pas, je vous prie : je suis totalement conscient de la cuistrerie qu’il y a à prétendre vous faire la leçon, mais, Monsieur, je ne l’eusse point fait si vous ne m’en eussiez point donné l’occasion.
1. LUCHINI C’EST ENORM...EMENT CON, 20 décembre 2012, 12:54, par RICHARD PALAO
EXCELLENT NICOLAS
2. LUCHINI C’EST ENORM...EMENT CON, 20 décembre 2012, 16:14
Et ce n’est pas parce qu’on est "cultivé" qu’on est un intellectuel
Il y a des tonnes d’ânes savants.
C’est bien notre problème.
LL
3. LUCHINI C’EST ENORM...EMENT CON, 21 décembre 2012, 20:05
Et ce n’est pas parce qu’on est "cultivé" qu’on est un intellectuel
Ca c’est ben vrrrai !!!
Même la pomme de terre peut prétendre à une sorte de culture.
Et même le bouillon du même nom. ((- :
Ce Fabrice quand tu l’entend s’écouter parler c’est une horreur. Le Narcisse de la Déclamation.
Mais il paraît qu’i plait aux dames ?
Bizz et "Bonne Fin d’Année"...
J’allais dire "Fin du monde". ((- :
G.L.
2. LUCHINI C’EST ENORM...EMENT CON, 20 décembre 2012, 12:39
Le titre le résume
Il m enerve a faire des phrases qui n’en finissent pas.
Qu il aille coiffer les memeres et fermer sa gueule ca ira bien
Fabrice si t ’es pas content vas y toi aussi en Belgique et fous nous la paix
3. LUCHINI C’EST ENORM...EMENT CON, 20 décembre 2012, 16:13
Là où Depardieu est cynique, Torreton fait le faux-naïf. Ce sont les deux figures de la même orale bourgeoise. Lucchini ne fait qu’ajouter à cela. Aucun d’eux n’est communiste. Je ne vois même pas pourquoi des prolos, (a fortiori coco) devraient perdre ne serait ce qu’une minute avec ces individus.
LL
1. LUCHINI C’EST ENORM...EMENT CON, 20 décembre 2012, 18:03, par Rose SAVOUX
Là où Depardieu est cynique.......
LL, tu as absolument raison.
Rose
2. LUCHINI C’EST ENORM...EMENT CON, 20 décembre 2012, 18:51, par RICHARD PALAO
LL , être "coco" je crois que c’est partir de la réalité , "l affaire DEPARDIEU " n est certes pas de notre fait , mais elle existe , il faut donc l’utiliser , c est ce que j ai appelé dans mon premier post "retourner les armes de l ’adversaire contre lui :
à partir de l éxil doré de DEPARDIEU j ai pu au cours de discussions embrayer bien sûr sur l’exil fiscal des plus grandes fortunes mais également sur les paradis fiscaux que SARKOZY devait supprimer , sur les délocalisations , le dumping social etc ...rien à voir donc avec l’ alibi DEPARDIEU du PS ...
AMICALEMENT
3. LUCHINI C’EST ENORM...EMENT CON, 21 décembre 2012, 09:54
je n’ai plus regardé un film de depardieu depuis...je l’avais vu dans Danton , oui je l’avais vu car il campait depardieu si on parle d’acteur on parle de personne capables de se transformer au point qu’on oublie l’acteur sous le personnage , lui non il faisait du depardieu dantonnesque
y a t il vraiment des gens qui vont voir les films de ceux qui s’autoproclament "étoiles " en anglais...ce système d’étoile genre guide michelin est tellement ridicule et coupé de ma réalité que je trouve l’agitation de ces jours ci grotesque , décadente mais avec tout ce que le mot a de péjoratif .. déplacé mais symptomatique de cette société spectaculaire ...je ne me place au dessus de personne mais je n’ai pas envie que d’autres s’installent au dessus de ma tête et tous ces riches arrivistes ou pas qui pleurent......ce qui m’étonne c’est l’envie de gerber qui me prend quand je lis les titres dans la rue et si je me suis exprimée sur ce sujet c’est que quelque part vos interventions sur le sujet m’ont rappelé qu’il y a des personnes intelligente ici , merci ! lyrique mais c’est comme ça !! moâ
4. LUCHINI C’EST ENORM...EMENT CON, 22 décembre 2012, 08:38, par RICHARD PALAO
je n aime pas l’artiste ( chacun ses gouts) et je déteste l’homme qui est un opportuniste de première :
avec son ami GERARD BOURGOIN ex roi du poulet qui a licencié des milliers de travailleurs , il a réussi à convaincre FIDEL CASTRO , bien naif sur ce coup , d’exploiter du pétrole au large des côtes de CUBA .
Il fréquente , pas gratuitement, des dictateurs des ex-pays socialistes , comme LA TCHETCHENIE et L OUZBEKISTAN , un auditeur français de l émission matinale de RMC à appellé JJ BOURDIN pour lui indiquer qu ’il vivait an UKRAINE depuis six ans et que DEPARDIEU était très connu la bàs , car il fricotait avec le pouvoir et qu’il avait racheté des entreprises et des vignobles pour une bouchée de pain .
Un bien triste personnage .