La 5ème république a permis cette déliquessence maffieuse !

Nous sommes les témoins permanents d’une pseudo-élite française complètement coupée du peuple, vivant sur la "bête" avec des indemnités hors du commun en commençant par le Président bling-bling actuel. Les chacals banquiers et PDG de toutes sortes ramassent à pleine main le trésor de la France par les privatisations, les lois antisociales, l’évasion fiscale et quelques gâteries comme le bouclier fiscal avec l’aide de parlementaires UMP-PS complètement gangrénés par les lobbyes.

Cette 5ème république,mise en place par De Gaulle à la faveur du conflit algérien et d’un coup d’Etat du 13 Mai 1958, a permis par un suffrage universel tronqué, empêchant la représentation de toutes les opinions politiques en dehors de l’UMP-PS avec le scrutin majoritaire à deux tours, la mise en place d’un autoritarisme permanent et sans contrôle d’une Présidence de la république élue au suffrage universel à deux tours ne laissant face à face que les deux candidats arrivés en tête. Cette "connerie" dite démocratique a démobilisé le peuple par une délégation de pouvoir au plus haut sommet de l’Etat et a permis aux copains-coquins de tous les présidents, à l’exception du Général De Gaulle assez pointilleux sur les fonds publics, de se servir au lieu de servir. Chaque Président a eu son lot de scandales, y compris De Gaulle, mais les trente glorieuses jusqu’aux années 70 ont permis de les couvrir du voile de l’oubli ou de les minimiser . Mais à partir des années 80, avec le tournant historique du capitalisme sur une base essentiellement financière, les scandales s’enchaînent à la pelle avec Mitterrand, Chirac et maintenant Sarkozy. Le pognon affole les élites bourgeoises et sociales-démocrates, chacun veut sa part du gâteau avant que la crise annihile les valeurs des actions boursières, les fonds souverains et autres spéculations hedge-fund.

Sarkozy et sa bande, peu enclin à partager, se ruent sur Bettencourt pour la dépouiller avant que Nestlé prenne le pouvoir de l’Oréal avec la maladie de vieillesse de la dame héritière du fleuron cosmétique. D’où la colère des Suisses face à Woerth qui les a trahi en les dénonçant comme paradis fiscal des riches français comme Vinci, Hallyday ou autres patrons retraités comme l’ancien patron d’Accor.

Ce scandale permanent des riches qui échappent à l’impôt citoyen est possible parce que la 5ème république au pouvoir pyramidale avec comme clé de voûte la Présidence de la république contrôle tout, dirige tout, nomme les élites à la volonté du Prince régnant, bafoue les parlementaires qui se conduisent en godillots pour être élus ou réélus. Pendant ce temps le peuple citoyen regarde la télé comme spectateur et non pas comme acteur. La complicité des deux partis dominants UMP et PS permet le maintien de cette 5ème république et de ses institutions même dans les moments de fortes bourrasques comme aujourd’hui.

Le clientélisme électorale a remplacé la bataille des idées pour une société évoluant vers le bien-être du peuple en ne laissant aucun citoyen sur le bord de la route. La démobilisation du peuple par l’abstention ou le vote FN ne change rien à l’affaire les élites continuent à s’affranchir de toute règle de vertu, de toute règle de passe-droit et de compromission maffieuse. La France perd toute morale et sa jeunesse désemparée par le chômage et le manque d’avenir se drogue, se suicide, se bat dans les établissements scolaires, dans la rue, sur les autoroutes, se déprime sous l’autorité de parents complètement désarmés.

La crise qui pourrit tout exige de la part des citoyens encore en possibilité de réfléchir de renverser le cours des évènements actuels par une alternative révolutionnaire qui en finisse avec cette 5ème république, cause de tous les malheurs qui accable la France comme au temps de la monarchie absolue du 18ème siècle. Est-ce possible ?

Le cours des événements qui se déroulent jour après jour verra sûrement une ou deux générations de gueux se défaire de cette république qui a sali ce mot si emblématique. La nouvelle république à prévoir doit complètement inventer le vivre ensemble pour appliquer vraiment le tryptique "Liberté-Egalité-Fraternité". On ne peut pas continuer à vivre ainsi comme des esclaves soumis et sans appêtit d’idéaux à la hauteur de notre intelligence . L’argent n’est pas une fin en soi comme le proclame si fort nos élites sarkoziennes repus de parties fines et d’esclandres sexuelles dégradantes.

Nous ne sommes pas des saints mais la république doit être là pour faire de nous et de notre jeunesse des hommes et des femmes de qualité dans le travail et la gestion bénéfique de notre société en perfectionnement permanent.

Bernard SARTON, section d’Aubagne